World Cup

Coupe du Monde : les USA battent la Russie

By Jason Bryant

LOS ANGELES (11 avril) – L’Iran et l’Azerbaïdjan ont réalisé de belles performances dans le groupe B samedi soir au Forum de Los Angeles ; les deux nations s’affronteront et le vainqueur se qualifiera pour tenter de gagner l’or à la Coupe du Monde de lutte libre 2015 d’United World Wrestling.

Iran a gagné 15 des 16 matchs disputés, et l’Azerbaïdjan 13 matchs sur 16. Les deux équipes se rencontreront à 12h30, heure normale du Pacifique, pour déterminer le champion du groupe B et déterminer qui se battra pour le titre du championnat dimanche après midi.

L’Iran a commencé par battre la Biélorussie 8-0. Les victoires les plus importantes ont été remportées dans les catégories 65 kg, 74 kg et 125 kg.

A 65 kg, le No. 2 mondial Sayed AHMAD MOHAMMADI (IRI) a battu le No. 5 mondial Azamat NURYKAV (BLR) 11-0, alors que Morteza REZAEI GHALEH (IRI), qui n’est pas classé, a battu le double médaillé mondial et No. 4 mondial Ali SHABANOV (BLR) sur critères 4-4.

Finalement, a 125 kg, le No. 10 Parviz HADI (IRI) a battu le champion du monde de 2011 et No. 7 mondial Aleksey SHEMAROV (BLR).

L’Iran a ensuite battu la Turquie sur le magnifique score de 7-1.  Les turques avaient été battus par l’Azerbaïdjan lors du round d’ouverture, et affronteront la Biélorussie pour tenter de se qualifier pour la cinquième place dimanche.

L’Iran a dominé la compétition après avoir perdu le premier match à 57 kg. Sept lutteurs classés ont gagné, dont deux par forfait. L’Iran a également gagné une fois par tombé et deux fois par supériorité technique.

L’Azerbaïdjan n’a perdu qu’une fois face à la Turquie, à 125 kg ; le No. 11 mondial  Jamaladdin MAGOMEDOV (AZE)  menait 8-0 en première période avant de se faire jeter sur le dos et plaquer au sol par Tanju GEMICI (TUR)  à 1 :33. L’Azerbaïdjan a battu la Biélorussie 6-2 samedi lors du round final et termine sur le score de 2-0. 

« C’est une bonne performance mais ce n’est pas ce que j’attendais » déclare le coach iranien Dr. Rasoul Khadem, selon qui le duel contre l’Azerbaïdjan samedi sera « très sérieux et très compétitif ».

Dans le Pool A, les Etats-Unis ont battu l’équipe de Vuba 6-2 en round d’ouverture puis on battu les russes 4-4 après un tiebreak, finissant la journée sur le score de 2-0. Les USA affronteront la Mongolie.

L’américain Tervel DLAGNEV a réalisé une belle performance contre la Russie à 125 kg, gagnant 10-0 par supériorité technique face à Arslanbek ALIEV (RUS) et remportant quatre points de classements pour son équipe, ce qui allait faire la différence à la fin de la compétition.  Chaque équipe ayant gagné quatre des huits matchs disputés, le premier tiebreak s’est joué sur les points de classements. Avec cinq points grâce à une victoire par tombé, quatre pour supériorité technique, trois sur décision et finalement un point remporté pour avoir marqué lors d’un match perdu qui ne s’est pas terminé par tombé, la Russie menait 16-13 avant les matchs de la catégorie 125 kg.

« Je n’avais pas lutté depuis un moment, et j’avais vraiment envie de retourner sur les tapis » a dit Dlagnev à USA Wrestling après le match. « J’ai eu beaucoup de plaisir. J’étais venu pour attaquer et marquer des points. Je savais que ce match était important pour notre équipe et c’était super de pouvoir aider mes coéquipiers. J’ai fait de mon mieux. Je savais que je devais gagner par supériorité technique ou pas tombé, et qu’il ne devait pas marquer un point. »

« On est parfois surpris » réagit le coach US Bruce Burnett. « Quand cela arrive, il faut pouvoir compter sur son équipe. Je suis très fier de la mienne. Tout le monde s’est bien battu. »

L’équipe de jeune russes ne semble pas prête a représenter son pays aux Championnats du Monde 2015 de Las Vegas. Bien que l’équipe ne soit pas première, des lutteurs qui figurent au classement mondial en font partie.

« Tout compte faite, je suis heureux. Je pense que les américains ont remporté cette rencontre. Ils ont marqué plus de points, et au final, les règles ont désigné le vainqueur. Nos lutteurs se sont bien battus. Je suis sur qu’ils ont l’étoffe des champions » déclare le coach russe Christakis Alexandridis.

« Ce n’est pas notre équipe No.1, plutôt No. 2 ou No.3, mais ils ont réalisé de belles choses. Aucun de ces lutteurs ne fera partie de l’équipe qui ira aux Championnats du Monde. Nous avons de meilleurs lutteurs en Russie. »

Bien qu’il y ait de « meilleurs » lutteurs en Russie, il n’empêche que le No. 13 mondial Yuri BELONOVSKY (RUS)  a remporté une victoire cruciale, 4-0, face au champion olympique de 2012 Jake VARNER (USA), et a permis à l’équipe de Russie de menacer sérieusement les américains.

« J’ai énormément de respect pour Jake, c’est un magnifique adversaire » déclare Belonovsky. « Mais dans le sport de la lutte, tout peut arriver. Le match était fatiguant et difficile. Je suis très satisfait de mon travail technique et de mon endurance. »

Juste avant la victoire de Belonovsky, Dauren KURUGLIEV a battu l’américain Ed RUTH en moins d’une minute.

« Nous sommes bien préparés pour ce tournoi » dit Kurugliev. « Les spectateurs soutenaient Ruth à grands cris et cela m’a donné de l’énergie. Je voulais leur montrer de quoi j’étais capable, et j’ai réussi à le faire. »

Pool A Standings: Etats-Unis 2-0, Russie 1-1, Mongolie 1-1, Cuba 0-2
Pool B Standings: Azerbaïdjan 2-0, Iran 2-0, Biélorussie 0-2, Turquie 0-2

Résultats complets du premier jour, notes & Standings: http://uww.io/zuR7L
Page de l’événement (Photos, Live Stream, Résultats):
 https://unitedworldwrestling.org/event/world-cup-senior-7

Horaire de la compétition (horaire en PDT; GMT -7)
Dimanche 12 avril

11:00 a.m. – Mat A: USA vs. Mongolie; Mat B: Turquie vs. Biélorussie
12:30 p.m. – Mat A: Azerbaïdjan vs. Iran; Mat B: Cuba vs. Russie
2:00 p.m. – Mat A: match pour la 5ème place; Mat B: match pour la 7ème place
4:15 p.m. – Mat A: match pour la 3ème place
5:45 p.m. – Mat A: match pour le championnat

United World Wrestling
United World Wrestling est le corps mondial directeur du sport de la lutte. Le sipge d’UWW se trouve à Corsier-sur-Vevey, en Suisse. Pour en savoir plus sur United World Wrestling et les activités de ses 179 fédérations nationales, rendez-vous sur : www.UnitedWorldWrestling.org, Facebook et Twitter. 

Pour plus d’informations, veuillez contacter Tim Foley à l’adresse suivante,  foley@unitedworldwrestling.org ou Gordon Templeman à gordon@unitedworldwrestling.org.

 

#JapanWrestling

L'ex médaillé olympique Ota continue sa mission d'ouvrir le tapis de lutte aux personnes atteintes du syndrome de Down (trisomie 21)

By Ikuo Higuchi

(Note de l'éditeur : Ce qui suit est une version éditée d'une série en 2 parties qui est apparue sur le site internet de la fédération japonaise de lutte le 18 janvier avec des extraits des histoires précédentes. Elle a été traduite et publiée avec la permission de l'auteur.)

"A travers la lutte, la société peut être changée. La lutte peut donner du courage aux personnes atteintes du syndrome de Down."

Au deuxième étage d'un immeuble quelconque à proximité du Tokyo Dome, au coeur de la ville, les membres du club se sont rassemblés dans une petite salle d'arts martiaux équipée d'un tapis de sol pour reprendre les activités qui, pour certains, remonte à la création du club en 2005.

Inévitablement suspendu durant la pandémie, le club de lutte Waku-waku -- spécifiquement destiné à ceux ayant le syndrome de Down -- a a repris mi-janvier au centre de Tokyo, poursuivant la mission de son fondateur de permettre aux personnes atteintes du syndrome de Down de devenir plus affûtées physiquement et émotionnellement, et de leur donner espoir en la vie.

Le club ("waku-waku" est une expression onomatopéique du sentiment d'excitation) est l'oeuvre de la vie de Takuya OTA, médaillé de bronze des Jeux olympiques d'Atlanta en 1996 en lutte libre 74kg.  "C'est devenu une partie de ma vie," a déclaré Ota âgé de 53 ans, qui, après avoir été longtemps entraîneur à l'université de Waseda, est actuellement entraîneur en chef à l'université Chuo. "Je puise mon énergie pour continuer auprès de ces enfants."

La flamme de l'intérêt d'Ota à aider les personnes atteintes du syndrome de Down s'est allumée après avoir été profondément ému par le livre "Tatta Hitotsu no Takaramono (Le seul et unique trésor)," le récit d'une mère qui a élevé un fils atteint de cette maladie publié en 2004. Le livre de Hiromi Kato a fait l'objet d'une fiction télévisée intitulée "The One and Only (le seul et unique)," qui a remporté le prix de la Télévision Asiatique pour une fiction en 2005.

Quand Ota a débuté le projet, il travaillait déjà à temps plein comme entraîneur des compétiteurs de classe mondiale à Waseda, l'équipe la plus ancienne du Japon. Il avait également lancé le club Waseda Club pour les enfants, animé par sa volonté de faire connaître les merveilles de la lutte au plus grand nombre.

Selon le site internet de la clinique Mayo, le syndrome de Down est une "maladie génétique" due à la division anormale de cellules durant la grossesse. Le matériel génétique supplémentaire qui en résulte engendre " les changements de développement et les caractéristiques physiques du syndrome de Down."

Elle touche 1 nouveau-né sur mille et sa gravité est variable. Le site internet stipule : "Une meilleure compréhension du syndrome de Down et des interventions précoces peuvent grandement accroître la qualité de vie des enfants et des adultes atteints de cette maladie et les aider à mener une vie épanouie."

Après avoir lu le livre de Kato, Ota a commencé à se dire, "Que se passerait-il si je leur faisais essayer la lutte ?" Pour ceux qui sont souvent négligés ou ignorés par la société et souffrent de préjugés non informés, la lutte ne pourrait-elle pas être un moyen de les aider à leur donner plus de valeur à leur vie ?

En juillet 2005, il a créé son premier club de lutte spécifiquement à cet effet, prenant sous son aile un groupe inaugural de six enfants.

Cela ne veut pas dire qu'il n'y avait pas de préoccupations initiales. les enfants atteints du syndrome de Down ne sont pas du même niveau physique que leurs camarades en bonne santé, et certains avaient une colonne vertébrale qui ne pouvaient supporter les rigueur de la lutte. Pouvaient-ils faire de la lutte ? Mais il n'y avait pas moyen de savoir avant qu'ils n'essaient et Ota voulait leur donner leur chance.

Et quand ils en ont eu l'occasion, ils ont montré qu'ils pouvaient se déplacer comme les autres. Pas vraiment au début mais à mesure qu'ils se sont habitués, ils ont gagné en force et confiance. Ils ont commencé à comprendre les règles et ont appris les techniques tandis qu'Ota mettait la priorité sur la sécurité et arrêtait toute action potentiellement dangereuse.

Ota
Comme pour n'importe quel entraînement de lutte au Japon, l'entraîneur Takuya Ota s'adresse aux lutteurs avant le début du combat. Le club de lutte Waku-Waku a repris en janvier pour la première fois depuis le début de la pandémie. (Photo: Japanese Wrestling Federation)

Faire participer de grands noms

Aucun observateur n'a peut-être été plus surpris et heureux par la réussite de ce projet que les parents. Ils pouvaient voir leurs enfants qui avaient été pour la plupart écartés des sports, faire de l'exercice, prendre du plaisir et, le plus important, renforcer leur estime de soi.

En 2017, la championne du monde en titre et future médaillée d'or olympique Yui SUSAKI était en première année à Waseda quand elle a offert de son temps au club de lutte Waku-waku.

"J'ai pris connaissance de la lutte Waku-waku par le site internet de la fédération et d'autres sources," a déclaré Susaki. "Je me suis dit qu'après être entrée à l'université, je voulais m'impliquer, alors j'ai participé aux entraînements une fois par mois en tant qu'entraîneur. Tout le monde à Waku-waku a un amour pur pour la lutte et chaque fois cela m'a stimulé aussi," a-t-elle ajouté, une lueur dans les yeux.

Yui SUSAKI (JPN)La future championne olympique Yui SUSAKI et le médaillé d'argent des JO de Pékin Kenichi YUMOTO posent avec deux fiers participants à la Waku-waku Waseda Cup 2017. (Photo: Japan Wrestling Federation)

Kenichi YUMOTO, médaillé d'argent en lutte libre 60kg aux Jeux Olympiques de Beijing 2008 est également monté à bord prêter main forte à Ota -- Ils sont tous les deux natifs de la Préfecture de Wakayama et anciens étudiants de l'université nippone des sciences du sport. Yumoto a fait sentir sa présence lors des entraînements, enseignant patiemment les techniques.

Le club a continué sans relâche jusqu'à ce que la pandémie de coronavirus frappe le monde en 2020, n'épargnant aucun sport. Le contrat d'Ota venait juste de se terminer à Waseda et il partait pour l'université de Chuo aui est située à la banlieu de Hachioji à l'ouest de Tokyo. Le club s'est donc retrouvé sans la salle de lutte de Waseda et, combiné à la pandémie a engendré un arrêt des opérations.

L'assouplissement récent des restrictions liées à la pandémie au Japon a permis au club de redémarré et Ota a eu de la chance de pouvoir utiliser la salle des arts martiaux à proximité du Tokyo Dome dans le quartier de Bunkyo.  Ce fût un moment spécial pour toutes les personnes concernées.

"Les personnes atteintes du syndrome de Down sont fondamentalement opposées aux sports de combat," a-t-il déclaré. "Mais lorsqu'ils continuent à en faire, je constate que leur esprit combatif ressort. j'entends des parents dire 'Il n'est plus timide' ou 'Il est devenu capable de faire des choses tout seul.' J'ai l'impression que les parents sentent aussi qu'en luttant, ils ont un potentiel illimité de développement personnel."

Bien qu'il n'y ait eu que cinq participants le premier jour du redémarrage du club, la salle était remplie d'une énergie positive, depuis les sourires sur leur visage lorsqu'ils pratiquaient des mouvements jusqu'à la façon dont ils levaient fièrement leur main lorsqu'on leur demandait d'être partenaire de jeu.

Parmi ceux qui sont montés sur le tapis se trouvait Aruban Kubota âgé de 24 ans, qui a été des premiers membres du club en 2005 alors qu'il était en première année d'école primaire. Kubota, dont le prénom provient du pays natal de son père, l'Albanie, est actuellement employé dans un centre d'aide sociale.

"Au début, il s'asseyait toujours sur le côté à l'entraînement", se souvient sa mère, Rimiko. "Mais avant que nous le sachions, il a commencé à se joindre au groupe et à décider des choses par lui-même. Il a commencé à agir de son propre chef."

Rimiko dit que l'attente pour que le club redémarre semblait interminable. "Je suis tellement reconnaissante envers le coach Ota", déclare-t-elle.

En juillet 2009 , Ota, désireux de donner aux membres une chance de mettre leurs nouvelles compétences à l'épreuve comme tous les lutteurs, a organisé la "1ère Coupe Waseda". D'autres clubs pour enfants trisomiques avaient vu le jour, principalement sous l'impulsion d'Ota et de ses relations de lutte, et le tournoi a attiré 29 participants de trois clubs..

Le tournoi, qui sera plus tard rebaptisé "Waku-waku Waseda Cup" et sera parrainé par une entreprise employant d'anciens lutteurs de Waseda, attire des participants allant des enfants aux adultes d'une vingtaine d'années. Le niveau continue de s'améliorer et, contrairement aux premières années où il était difficile pour les participants de contrôler leurs émotions, les matchs ne sont plus interrompus et peuvent se dérouler sans heurts.

"Au début, notre objectif principal était simplement de les amener à pouvoir aller sur le tapis par eux-mêmes", a déclaré Ota dans une interview après le tournoi 2016. "Maintenant, ils comprennent les règles et peuvent avoir ce que nous considérons comme un match régulier."

Tous les participants reçoivent une médaille, mais le point culminant de la cérémonie de remise des prix est la sélection du MVP et du Fighting Spirit Award qui sont accompagnés d'un trophée. Alors qu'Ota tient le micro avant de faire l'annonce, les gagnants (qui sont éligibles pour le MVP) le regardent comme s'ils étaient en prière tandis que toute la salle prend une atmosphère de sourires

Ota2Un membre du club fait un exercice de double-leg takedown sous le regard des autres. (Photo: Japanese Wrestling Federation)


Viser les Jeux olympiques spéciaux

Comme en témoigne l'enthousiasme suscité par les Jeux paralympiques de Tokyo en 2021, le sport n'est pas l'apanage des personnes valides. Les personnes atteintes du syndrome de Down ou d'autres déficiences intellectuelles font également des progrès dans la pratique du sport.

En octobre 2020, une compétition d'athlétisme réservée aux personnes atteintes du syndrome de Down s'est tenue à Miyazaki, dans le sud du Japon, et plus tôt cette année, une division pour les participants atteints du syndrome de Down a été mise en place pour la première fois lors d'une rencontre de natation à Chiba, à l'est de Tokyo.

À l'échelle internationale, Virtus, une organisation créée pour le développement du sport d'élite dans le monde entier pour les athlètes souffrant de déficiences intellectuelles, avait inscrit le judo au programme des 1ers Jeux Océanie/Asie qui se sont tenus en novembre de l'année dernière en Australie. Des athlètes japonais y ont participé, élargissant ainsi le champ des possibilités pour les personnes atteintes du syndrome de Down.

Ota regarde également au-delà des côtes japonaises. Le prochain objectif d'Ota est de faire entrer la lutte dans les Jeux olympiques spéciaux, qui ont une histoire de plus de 50 ans et diffèrent des Jeux paralympiques en ce qu'ils s'adressent spécifiquement aux personnes souffrant de déficiences intellectuelles. Actuellement, il y a plus de 20 sports dans les Jeux olympiques spéciaux, dont le judo.

Ota s'est rendu au siège de Washington, D.C., où on lui a dit que pour que la lutte soit incluse, il était nécessaire que le sport se développe au Japon et que davantage de pays dans le monde lancent des programmes. La lutte étant encore en pleine évolution et peu connue au Japon, il s'agit d'un obstacle de taille à franchir.

Mais il ne se laisse pas décourager. "Même si vous avez un handicap, tant qu'il existe un sport offrant une scène pour briller, on peut avoir une grande présence dans la société", a déclaré Ota.