The Olympic Sport of Wrestling, Top News Stories of 2013

By Robert Condron

Corsier sur Vevey, Suisse (31 décembre 2013). 2013 aura été une année de montagne russes pour le sport de la lutte, qui aura connu la déception, la joie, le rejet, et qui aura perdu son statut olympique avant de le regagner. L’année après les Jeux de Londres aura été pleine d’émotion et d’adrénaline pour ce sport considéré comme le plus ancien du monde. La lutte sort transformée de cette année mouvementée.

Tout commence à Lausanne lorsque le 12 février, le Conseil Exécutif du CIO décide de rayer la lutte du programme principal des Jeux Olympiques. La lutte aurait donc perdu son statut olympique en 2016, brisant un héritage de 2700 ans.

A partir de ce jour, les débats ont fait rage et les défenseurs de la lutte se sont activement mobilisés. Le 8 septembre à Buenos Aires, en Argentine, le combat a pris fin ; le comité du CIO a rendu a la lutte sa place dans le programme olympique après le premier tour de vote. Indéniablement, la lutte appartient a la catégorie des Jeux Olympiques.

Mais cela n’a pas été facile. Le sport a du grandir et apprendre à écouter, à changer. Les règles ont changé pour que la lutte devienne un sport plus actif, que les lutteurs agressifs soient récompensés et que le sport soit plus facile à comprendre.

Une plus grande place a été attribuée aux athlètes au sein de la FILA.  Les femmes ont été inclues dans le système d’organisation et dans les catégories de poids supplémentaires pour les Jeux Olympiques. Le président récemment élu a donné un nouveau souffle à la fédération internationale et a créé des relations précieuses avec les médias, le CIO, les fans… et avec toute personne qui a suivi les 7 mois de combat pour la lutte et la renaissance de ce sport.

Nenad Lalovic, homme d’affaires serbe, s’est lancé dans la bataille quatre jours après que le CIO ait exclu la lutte du programme olympique. Il a mis toute sa passion dans le combat et a permis à la FILA de riposter et de s’améliorer.

Comme les lutteurs le font depuis des milliers d’année, la lutte ne s’est pas laissée vaincre et s’est battue pour son futur.

Les Top Stories de 2013 ont principalement parlé de ce combat olympique. Pour détailler cette bataille, voici un compte-rendu chronologique des évènements qu’a traversé la lutte, plus vieux et en même temps plus jeune sport olympique.

12 février

La lutte est rayée du programme olympique.

Le CIO décide que la lutte ne doit plus faire partie du Top 25 des principaux sports olympiques, mettant ainsi de coté le sport qui a permis aux Jeux d’exister il y a près de 3000 ans. Il n’y aurait donc pas eu de place pour la lutte dans le programme olympique de 2020. Cette décision étonne l’ensemble du monde du sport.

16 février

Martinetti démissionne, Lalovic nommé président par intérim.

Lors d'une réunion extraordinaire du Bureau de la FILA à Phuket, en Thaïlande, Raphaël Martinetti démissionne de son poste de président de la FILA à la suite de la décision de la commission exécutive du CIO. Le résultat des votes des membres du Bureau était alors 50-50%. Nenad Lalovic est nommé président par intérim par le Bureau.

18 février

Le combat pour sauver la lutte commence, Lalovic sur le devant de la scène

Le président Lalovic s’exprime pour la première fois a propos de la décision du CIO. « La FILA prend son rôle très au sérieux et s’engage au nom des 177 fédérations nationales affiliées et au nom de tous les athlètes. Nous respectons la décision du CIO et la procédure. Nous sommes prêts à prendre toutes les mesures nécessaires afin que notre sport regagne sa place dans le programme de base des Jeux Olympiques. »

« Le monde de la lutte est bien entendu déçu par la décision de la commission exécutive du CIO qui a voulu supprimer la lutte du programme de base olympique. Cette décision pourrait néanmoins être une opportunité et un tournant décisif pour nous.  Une chose est certaine ; c’est à nous seuls que revient la responsabilité de gérer les problèmes qui ont mené à une telle situation. Nous sommes à l’écoute du CIO et apprenons grâce à leurs demandes et conseils. Nous devons nous efforcer d'améliorer l'offre olympique de notre sport afin de conserver place dans le programme olympique et être capable d’évoluer. Au nom de la FILA et la communauté de l’ensemble du monde de la lutte, nous remercions M. Raphaël Martinetti pour son énorme contribution et ses années au service de la lutte. »

18 février

Le Comité pour la Préservation de la Lutte Olympique est formé

Le Comité pour la Préservation de la Lutte Olympique a été créé par les Etats-Unis pour s’assurer que la lutte reste l’un des sports olympiques principaux. Au comité siègent d’importantes figures de la lutte américaine. Le comité est présidé par Bill Scher de Glenview, dans l’Illinois, champion du monde et médaillé olympique en lutte libre, figure importante du monde olympique.

21 février

Les lutteurs s'unissent à Téhéran, la bataille commence

Neuf jours après la décision du CIO, la Coupe du monde senior en lutte gréco-romaine et lutte libre a lieu à Téhéran, en Iran. A cette occasion, les dix pays les plus influents se sont unis sur le tapis, main dans la main, afin de commencer la bataille pour que la lutte retrouve son statut de sport principal olympique. Des bannières en anglais et en farsi proclamaient « Les Jeux Olympiques sans la lutte ? … Jamais, jamais… » et le président de l’Iran se tenait aux côtés des lutteurs afin de les soutenir.

1er mars

Lalovic travaille avec le CIO

Le président par intérim  Nenad Lalovic rencontre le vice-président et président du Comité olympique allemand Thomas Bach à Francfort, en Allemagne. M. Bach conseille la FILA sur les mesures à prendre pour développer le sport de la lutte et s’attarde également sur le prochain rendez-vous de la FILA et de la commission exécutive du CIO en mai. Il souligne particulièrement l’importance de l’équité des règlements de compétition, de la participation des athlètes dans les prises de décision de la FILA, la nécessité de mettre sur pied un programme de développement global pour la lutte, et finalement la promotion des catégories de lutte féminine.

M. Lalovic répond au vice-président que de nombreuses mesures ont déjà été prises, y compris la mise en place des certaines règles relatives au bon fonctionnement de la FILA.

M. Bach félicite Lalovic ainsi que la FILA. « Ces projets de développement, ainsi que l’application des règles du CIO, rendront le sport de la lutte plus populaire et plus attractive pour les jeunes du monde entier. Cela constitue une bonne approche au problème. » a-t-il déclaré.

7 Mars

La FILA se rend au CIO et rencontre le président Rogge

Le président par intérim Lalovic rencontre le président du CIO Jacque Rogge à Lausanne.  Ils débattent des efforts que la FILA soit fournir afin que la lutte reste un sport principal dans le programme olympique. « Cette réunions a été très cordiale et utile » commente Nenad Lalovic. « Notre objectif était d’écouter attentivement et surtout de tirer des leçons de la discussion avec le président. Je suis très content du résultat. Chaque sport doit mériter sa place au programme olympique, et la lutte ne fait pas exception à cette règle. Nous sommes prêts à fournir tous les efforts nécessaires. Nous voulons que la lutte s’améliore et nous voulons être de solides partenaires dans le monde olympique » ajoute-t-il encore.

Durant la réunion, Lalovic a décrit les mesures mises en place par la FILA afin de répondre aux critiques et demandes du CIO. « La FILA a déjà pris un certain nombre d’initiatives novatrices visant à moderniser la direction, la promotion et la présentation de notre sport »dit-il. « La décision du CIO est pour nous une opportunité en or et pour laquelle nous sommes reconnaissants ; nous pouvons en effet améliorer notre sport à tous les niveaux et nous pouvons renforcer l’esprit olympique. »

4 avril

Le mois de mai comme mois de la lutte

La FILA annonce que le mois de Mai a été choisi comme Mois de la lutte. Diverses activités visant à la promotion de la lutte et de ses efforts pour rester dans le programme olympique seront mises en place par les 177 pays membres de la fédération.

« Nous aurons l’occasion de mettre en place des activités pour les athlètes et pour les fédérations nationales » déclare Nenad Lalovic. « Ce Mois de la Lutte nous permettra de fêter le passé de la lutte ainsi que son futur solide. La plupart des pays annonceront leur programme dans les semaines à venir. »

6 avril

La Russie lance sa campagne « Lutte ! A suivre… »

Au sein de la campagne mondiale du mois de la lutte, la Russie lance sa campagne « Lutte ! A suivre… » le 6 avril dans quatre villes : Moscou, Kaliningrad, Cheboksary et Kyzyl .

Dans le cadre de la campagne de la FILA « Sauvons la lutte olympique », qui a mobilisé le monde entier en quelques jours, des athlètes légendaires, des politiciens russes et des personnalités culturelles ont soutenu le sport de la lutte afin qu’il reste dans le programme olympique. La campagne a été soutenue par le président de la Fédération de lutte de la Russie Mikhail Mamiashvili et par le chef du groupe de travail anti-crise de la FILA George Brusov.

À Kyzyl , c’est Opan Sam, vainqueur des récents Championnats d’Europe, qui a remporté le tournoi d’ouverture de la campagne de Russie. La lutteur a participé au tournoi vêtu d’un maillot ou l’on pouvait lire « Sauvons la lutte olympique ».

« La lutte a fait de moi un athlète, une personne à part entière, m’a permis de me faire des amis et m’a appris beaucoup de choses positives » déclare le sportif. « Nous devons faire tout notre possible pour que la lutte garde son statut olympique ! »

1er mai

La FILA commence les classements mondiaux pour la lutte

Dans le cadre du Mois de la Lutte, la FILA commence son classement mondial dans trois disciplines: lutte gréco-romaine, lutte libre masculine et de lutte libre féminine. C'est la première fois dans l'histoire de la FILA que 15 meilleurs lutteurs de chaque discipline sont classés en un mois.

15 mai

Russie, Iran, Etats-Unis : New York City Style

Malgré leurs fréquents différents, la Russie, l’Iran et les Etats Unis viennent à New York avec la ferme intention de prouver au monde que la lutte doit rester au programme olympique. Ils participent au « Rumble on the Rails », compétition mise en place à Grand Central Terminal. Cette compétition fait partie d’une série d’évènements internationaux mis en place afin de célébrer le Mois de la Lutte.

16 mai

La FILA s’adresse aux Nations Unies

Alors qu’il était à New York à l’occasion des « Rumble on the Rails », le président Lalovic  a participé à une conférence aux Nations-Unies. Les athlètes de chaque équipe ont été pesés dans et ont été présentés aux médias. « Nous sommes très impliqués dans la réforme de notre sport et voulons faire de la FILA une organisation pro-active et responsable. Nous ferons tout notre possible pour répondre aux préoccupations du  CIO et nous assurer que la lutte fasse partie intégrante des Jeux olympiques ».

18 mai

Les changements débutent à Moscou

Lors d’un Congrès extraordinaire à Moscou, la réforme commence pour la FILA. 177 fédérations nationales ont été invitées dans la capitale russe pour participer à cette réforme. Nenad Lalovic est élu comme septième président de la FILA, les changements de règlement  (qui rendent le sport plus attrayant) sont approuvés par le Congrès de la FILA, on accorde un plus grand rôle aux athlètes et aux femmes en général, et finalement des modifications constitutionnelles sont apportées. La FILA tient la promesse faite au CIO.

22 mai

La FILA s’organise pour la présentation au CIO

La FILA présente les noms des cinq représentants qui participeront à la réunion avec le Conseil d’administration du CIO à Saint-Pétersbourg, en Russie.

Les panélistes sont le président de la FILA Nenad Lalovic (il dirige la campagne « Sauvons la lutte olympique ») ; Carol Huynh (Canada), lutteuse qui a gagné une médaille d’or aux Jeux de 2008 et une médaille de bronze aux Jeux de 2012 ; Lise Legrand, vice-présidente de la Fédération française de Lutte et lutteuse qui a gagné une médaille de bronze aux Jeux olympiques de 2004 ; Daniel Igali , un Nigérian - canadien qui gagné une médaille d'or aux Jeux de 2000 et qui est membre du parlement provincial du Nigeria ; pour terminer, Jim Scherr , premier olympien à la tête du Comité olympique des États-Unis et médaillé de bronze aux Championnats du Monde.

« Ces cinq personnes sont un symbole de la passion, du dévouement et de la diversité des athlètes et des fans dans le monde entier » a déclaré le nouveau président Nenad Lalovic. Nous leur sommes très reconnaissants de s’investir dans ce combat et de présenter les divers changements qu’a subi la lutte depuis que le CIO a décidé de rayer ce sport du programme olympique. »

Les cinq mêmes personnes ont également représenté  la FILA le 8 septembre à Buenos Aires, en Argentine, lorsque le CIO s’est à nouveau réuni.

29 mai

La lutte remporte le vote final du CIO

Lors de la réunion du Conseil exécutif du COI à Saint-Pétersbourg , en Russie, la lutte rejoint le squash, le baseball-softball pour le vote final du 8 septembre a Buenos Aires en Argentine. Le nouveau président Nenad Lalovic a déclaré qu’il était ravi que le CIO considère à nouveau d’inclure la lutte dans le programme des Jeux Olympiques de 2020.

Les autres sports représentést à Saint-Pétersbourg étaient le baseball et le softball, le karaté , le roller , l'escalade sportive , le squash , le wakeboard et le wushu.

« Notre place au programme olympique n’est pas encore garantie, mais cette décision reflète notre détermination à changer notre sport et à répondre aux préoccupations du CIO. Lors du récent Congrès de la FILA, nous avons mis sur pied un certain nombre de règles et de changements au niveau de la direction de la FILA. » a déclaré Nenad Lalovic. « Nous espérons que nos efforts nous assurerons le succès lors du vote final le 8 septembre. Nous sommes conscients du chemin qu’il reste à parcourir et allons redoubler d’efforts pour préserver notre statut olympique. »

31 mai

Les lutteuses à l'honneur aux Chutes du Niagara

Le Mois de la lutte s'est brillamment achevé le 31 mai. Les équipes féminines du Canada, de l'Ukraine et des Etats-Unis se sont affrontées dans un décor magnifique, face aux chutes du Niagara. Les Canadiennes ont remporté le tournoi, mais la vraie gagnant reste la discipline de la lutte. La lutte libre féminine était tout spécialement à l’honneur dans ce tournoi, qui clos des semaines inoubliables pendant lesquelles le sport de la lutte a changé et pendant lesquelles d’énormes progrès ont été faits pour que le sport garde son statut olympique.

21 et 22 juillet

Retour à l’Olympia après 2700 ans

Des lutteurs du monde entier se sont réunis dans le berceau du monde olympique, à Olympia, en Grèce, pour participer à un tournoi international senior. Les principaux arguments de la campagne de la FILA étaient représentés à ce tournoi, à savoir que la lutte est un sport universel, qu’elle s’adresse à tout le monde et que c’est l’un des sports les plus originaux.

Des lutteurs masculins et féminins de l'Albanie, du Brésil, de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne, de la Grèce, de l'Iran, de la Russie et des Etats-Unis ont participé à ce tournoi, qui s’est déroulé selon les nouvelles règles adoptées par le Bureau de la FILA lors du Congrès extraordinaire tenu en mai. Les lutteurs ont combattu sur le terrain de la Palestre pour la première fois depuis la fin des Jeux Olympiques Antiques en 393 AD. Les deux athlètes féminines à lutter à cette occasion ont été les premières lutteuses féminines à lutter dans l’Ancienne Olympie.

« Nous étions déjà la il y a 3000 ans pour les premiers Jeux Olympiques. Nous avons hâte de revenir à nos racines avec cet événement spécial qui montre la passion du sport de la lutte. » a déclaré le président Nenad Lalovic. « Nous voulons que les athlètes se lient avec ce passé et qu’ils ressentent ce que les lutteurs de la Grèce Antique ressentaient il y a tant d’années lorsque la lutte a contribué à lancer les Jeux Olympiques. »

8 septembre

La plus grande victoire de la lutte : le retour aux Jeux Olympiques

Lors de la réunion et du vote du CIO à Buenos Aires, Argentine, la lutte se bat pour retrouver sa place aux Jeux Olympiques dans un premier tour retentissant.

Nenad Lalovic a exprimé sa satisfaction au nom de la fédération lorsque le résultat a été connu.

«Je tiens à offrir mes sincères remerciements à tous les membres du Comité international olympique qui ont voté pour sauver lutte olympique aujourd'hui"", a déclaré le président Lalovic. ""Avec ce vote, vous avez montré que les mesures que nous avons prises pour améliorer notre sport ont fait une différence. J'assure chacun de vous que cette réforme ne saurait s’arrêter maintenant. Nous continuerons nos efforts pour participer au mouvement olympique. » continue le président. « Je tiens également à exprimer mon admiration et mes remerciements aux leaders et aux fans du squash, baseball et softball. Leurs campagnes étaient bien organisées et reflétaient bien leur passion pour leurs sports respectifs. »

« Aux millions de lutteurs, de fans et de supporters du monde entier qui se sont mobilisés pour sauver la lutte olympique, j’adresse mes plus sincères remerciements » termine le président. « Chacun d’entre vous a combattu très dur pour cette victoire. Nous devons maintenant rester unis pour tenir les promesses que nous avons faites et pour nous montrer à la hauteur de la confiance qui nous a été attribuée à travers ce vote. »

21 septembre

La Commission des Athlètes de la FILA à Budapest

Sept athlètes ont été élus au Championnat du Monde de lutte à Budapest, en Hongrie, pour siéger à la Commission des Athlètes de la FILA, nouvellement formée. La commission est née de l'engagement de l'organisation à impliquer les athlètes, et elle comprend trois champions olympiques et des lutteurs de trois continents. Les athlètes qui siègent à la commission sont Maria Prevolaraki, Grèce ; Carol Huynh, Canada; Jake Herbert, USA; Kaori Icho, Japon; Christophe Guenot, France; Hamid Soryan Reihanpour, Iran ; et Tomas Lorincz, Hongrie.

Plusieurs athlètes représentant chacun leur pays respectif ont voté pour cette commission au Championnat Mondial de lutte.

« Nous nous sommes engagés lorsque nous avons plaidé notre cause devant le CIO » commente Nenad Lalovic. « Nous voulons que nos athlètes actuels soient impliqués dans ce que nous faisons, dans notre gestion des choses et nous voulons qu’ils fassent partie intégrante du futur de notre excellente organisation. »

21 octobre

Carol Huynh élue présidente de la Commission des athlètes

Médaillée d’or au Canada, Carol Huynh a été élue présidente de la Commission des athlètes et représentera les athlètes au Bureau de la FILA. Elle devient ainsi la troisième femme à part partie du conseil d’organisation de la FILA et se joint également au nouveau système de direction qui avait été promis au Comité International Olympique lorsque la lutte avait été réintégrée dans le programme olympique le 8 septembre.

Huynh est née en Colombie-Britannique, au Canada, de parents réfugiés d'origine chinoise qui ont émigré du Vietnam. Elle est revient dans le pays d’origine de ses parents pour remporter une médaille d'or aux Jeux olympiques de 2008 à Pékin, gagnant ainsi la seconde médaille jamais gagnée en lutte féminine, et par conséquent la première médaille d’or en lutte féminine.

Quatre ans plus tard, en 2012, elle gagne le bronze à Londres en lutte libre féminine dans la catégorie 48 kg. Elle a été intronisée au Fila Hall of Fame le 20 septembre 2013 lors des Championnats du Monde de la FILA, à Budapest.

Huynh faisait partie du comité d’Athlètes qui s’est présenté à Buenos Aires en Argentine le 8 septembre devant le CIO. Elle avait également parlé en faveur de la lutte à Saint-Pétersbourg, en Russie, lorsque le débat autour de la lutte battait son plein.

« C’est un honneur d'avoir été élue présidente de la Commission des athlètes et de représenter les lutteurs devant le Bureau de la FILA », a déclaré Huynh. « C’est une grande responsabilité que de s’assurer que la voix des athlètes sera entendue. Mon but est de créer un environnement qui assurera aux athlètes un rôle actif et qui cultive l’intérêt qu’ils portent à la gestion de notre sport. »

« C’est une étape important pour la FILA » ajoute-t-elle. «Cela montre que les athlètes sont aux centre de nos préoccupations. Avec la collaboration de mes collègues membres de la Commission des Athlètes, j'ai bon espoir et je place beaucoup de confiance dans cette nouvelle gestion de la FILA. »

« Bien qu’elle fasse partie de notre sport depuis de temps, Carol a participé a en écrire l’histoire » commente Nenad Lalovic. « Elle nous a apporté son soutien au moment critique ou nous devions nous battre pour regagner notre statut olympique et fait maintenant partie de la première Commission d’Athlètes jamais créée dans l’histoire de la lutte. Elle représente nos athlètes des quatre coins du monde ; nous ne pourrions être plus fiers. »

Parmis les 26 autres membres du Bureau de la FILA, il y a deux autres femmes, Rodica Yaksi de Turquie et Natalia Yariguina de Russie.

2 décembre

Lalovic nommé meilleur innovateur sportif de l’année

Le président de la FILA Nenad Lalovic a réussi à rendre à la lutte son statut olympique et a été nommé meilleur innovateur sportif de l’année 2013 par SportBusiness International.

Lalovic, qui est devenu président de la FILA peu de temps après que le CIO ne décide de rayer la lutte du programme olympique, a réussi à faire que ce sport reste au programme des Jeux. Grâce à lui, la lutte, sport olympique qui fait partie des Jeux Olympiques depuis plus de 2700 ans, a regagné sa place olympique devant sept autres sports. Après 7 mois d’efforts, le 8 septembre à Buenos Aires, en Argentine, le CIO a voté pour que la lutte soit incluse au programme des Jeux Olympiques.

L’homme d’affaires russes est cité aux côtés de vedettes telles que Dana White (président, Ultimate Fighting Championship), Bernie Ecclestone (président, Formula One), Roger Goodell (commissaire, National Football League), David Stern (commissaire, National Basketball Association), Seb Coe (président exécutif du CSM Sport & Entertainment et président du Comtié d’organisation des Jeux Olympiques de 2012), Scott Blackmun (directeur général du Comité Olympique des Etats-Unis), Dmitry Chernyshenko (président et chef de la direction des Jeux Olympiques de Sochi  en 2014), le rappeur Jay-Z et bien d’autres qui ont façonné le visage de l’industrie du sport en 2013.

La liste annuelle des innovateurs sportifs de SportBusiness International honore les hommes et les femmes qui ont pris des décisions d’affaire inégalées lors des douze derniers mois ; ils sont récompensés pour leur originalité et leur prévoyance. Cette liste est rédigée sur la base des votes des abonnés à SportBusiness International et avec l’aide d’un comité de cinq juges experts en la matière.

« C’est un honneur d’être nommé dans cette liste aux côtés des leaders les plus accomplis dans le milieu du sport » a déclaré Lalovic après avoir reçu sa distinction. « Néanmoins, le plus important pour la lutte reste le fait que tout le monde se soit uni et battu ensemble. . . des fans aux lutteurs, en passant par les coachs, les mères, les pères ; tous ces gens réunis par leur passion ont soutenu ce sport lorsque son avenir était en jeu. La passion du sport est la véritable gagnante ici. J’ai simplement eu de la chance de participer à cette incroyable bataille. »

17 décembre

Les catégories de poids sont définies pour les Jeux Olympiques ; les femmes obtiennent deux catégories supplémentaires

La Fédération Internationale des Luttes Associées (FILA) a défini les catégories de poids pour les la lutte libre masculine et féminine ainsi que pour la lutte gréco-romaine pour les Jeux Olympiques de 2016. La fédération qui régit ce sport dans le monde entier a également annoncé des changements de règles et de format de  compétition qui entreront en vigueur dèsle 1er janvier 2014.

Les nouvelles classes sont devenues nécessaires lorsque de la FILA a ajouté deux classes en lutte libre féminine et a décidé de réduire chacun des styles masculins à une seule catégorie de poids.

La Commission technique de la FILA a travaillé avec les Commissions médicales et scientifiques de la fédération, ainsi qu’avec les commissions des athlètes et des afin de définir la base de ces changements qui entreront en vigueur aux Jeux Olympiques de 2016 à Rio de Janeiro, au Brésil.

Les nouvelles catégories de poids pour les Jeux Olympiques sont les suivantes : 

Lutte libre masculine (tous les poids en kilogrammes): 57, 65, 74, 86, 97, 125

Gréco-romaine: 59, 66, 75, 85, 98, 130

Lutte libre féminine: 48, 53, 58, 63, 69, 75.