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A Varsovie, Akgul vainc Geno et Salkazanov provoque la stupeur en 74kg

By Eric Olanowski

VARSOVIE, Pologne (le 20 avril 2021) – Dans un combat de titans, Taha AKGUL (TUR) a vengé sa défaite de la finale des mondiaux 2019 face à Geno PETRIASHVILI (GEO), conservant ainsi l'espoir d'un huitième titre continental.

Les deux superstars qui ont remporté toutes les médailles d'or continentales depuis le championnat d'Europe 2012 se sont affrontées tôt mardi matin en ouverture à la salle Widowiskowo-Sportowa COS Torwar de Varsovie.

“Mon dernier combat avant mon opération était contre Geno, mon premier combat après contre Geno encore,” a déclaré le champion olympique de Rio après une pause de 15 mois suite à une opération chirurgicale à l'épaule en janvier 2020. Il y a plus d'une année que je n'ai pas lutté, mais je me sentais bien. Je crois que c'est une bonne chose d'avancer vers les Jeux Olympiques et je continuerai à m'entraîner et, espérons-le, m'améliorer avant Tokyo.”

Akgul a offert une performance quasi parfaite, gardant le contrôle sur le combat de l'ouverture à la cloche. Il inscrit trois amenés au sol contre le triple champion du monde et tenant du titre ; deux des amenés ont été lancés de positions en dessous en réponse à des attaques de Petriashvili. Akgul remporte le combat sur un score de 6-1.

“Pour moi, je ne donne pas tellement d'importance à savoir quand Geno et moi nous affrontons. Je savais que nous nous rencontrerions de toute façon pendant la compétition, et ça ne changeait pas grand-chose de savoir si ce serait pendant les tours de qualification, les demi-finales ou en finale.”

Akgul a continué sur sa lancée pendant la journée, vainquant Kamil Tomasz KOSCIOLEK (POL) et Dzianis KHRAMIANKOU (BLR) en route pour la finale des 125kg, où l'attend le Russe Sergei KOZYREV (RUS).

De son côté, l'outsider Tajmuraz SALKAZANOV (SVK) a inscrit trois stupéfiantes victoires ce mardi et passe en finale des 74kg. L'ancien lutteur russe devenu slovaque a vaincu un double champion du monde, un champion du monde des U23 et un médaillé mondial d'argent.

Après s'être débarrassé du Suisse Marc DIETSCHE, Salkazanov a projeté le triple champion du monde Frank CHAMIZO (ITA) sur son dos à moins de 10 secondes de la cloche pour une victoire 6-2, ce qui lui a ouvert la porte des quarts de finale contre le médaillé mondial d'argent 2018 Avtandil KENTCHADZE (GEO).

Salkazanov était mené par Kentchadze 5-0, mais aligna six points sans riposte en seconde période, prenant le dessus sur l'olympien. En demi-finale ensuite, il remonta à nouveau un retard de cinq points et passa en finale grâce à une surprenante victoire sur le favori du tournoi et champion de la Coupe du Monde Individuelle 2020 Razambek ZHAMALOV (RUS).

Salkazanov affrontera Miroslav Stefanov KIROV (BUL) ce mercredi pour l'or des 74kg.

En ce qui concerne les finales du jour, Zagir SHAKHIEV (61kg), Israil KASUMOV (70kg) et Alikhan ZHABRAILOV (97kg) ont fini chacun au sommet du podium pour la Fédération russe, tandis que Nachyn MONGUSH (57kg) termine second.

Shakhiev a brisé les espoirs de titre du briscard polonais âgé de 30 ans Krzysztof BIENKOWSKI. Après que le Russe à la main lourde a concédé un amené au sol sur un ramassement de jambe simple, celui-ci a ensuite aligné 13 points sans riposte, par deux amenés au sol et quatre croisillons, décrochant le titre des 61kg par 13-2.

Le second Russe à hisser le drapeau de son pays fut Israil Kasumov. Champion de Russie en titre, il avait un mince désavantage d'un point après la première période mais frappa tôt à la reprise, par une sortie de tapis et un amené au sol. Même mené de deux points, Kasumov ne fut jamais menacé offensivement par Turan BAYRAMOV (AZE). Douzième au championnat d'Europe l'année dernière, il adopta une position défensive lors des deux dernière minutes jusqu'à sa victoire 3-1.

Alikhan ZHABRAILOV (RUS) s'est emparé de la troisième médaille d'or russe de la nuit par une victoire 6-4, mettant un frein à l'ambition de Suleyman KARADENIZ (TUR) de remporter un second titre européen  consécutif.

En première période, Zhabrailov a lancé une attaque basse sur les chevilles de Karadeniz. Le duo est sorti des limites et le Russe pouvait croire qu'il tenait l'amené au sol - c'était sans compter sur l'avis contraire des arbitres. Le challenge lancé par l'équipe de Zharailov fut vainc, et il débuta la seconde période sur 2-1.

A l'approche de la fin, Zhabrailov para une attaque et transitionna en ceinture en pont, augmentant son avance à 6-2 et concédant un amené un sol. Il s'accrocha ensuite jusqu'à la cloche, remportant l'or des 97kg par 6-4.

Les ultimes médailles d'or de la soirée sont revenues à Suleyman ATLI (TUR) et Akhsarbek GULAEV (SVK).

En 57kg, Atli lutta jusqu'à l'épuisement et obtint son second titre européen en trois ans par une victoire 6-5 sur le Russe Nachyn Mongush.

“Cette médaille d'or me prouve que je suis sur la bonne voie,” a commenté Atli. “Pour moi, c'est l'une des étapes principales avant les JO. Maintenant, j'ai une autre médaille d'or à gagner et je vais m'entraîner encore plus.”

S'il s'agit d'un meilleur résultat que l'argent l'année passée, l'objectif est, pour Atli, de rester au sommet. “Ce n'est pas important de devenir un champion, encore faut-il le rester.” Il aura l'opportunité de relever ce défi lors des trois compétitions auxquelles il a prévu de s'inscrire avant Tokyo. “Je veux faire le plus de tournois possibles avant les JO. J'espère participer à l'ESC de Pologne, au Ivan Yariguin et au Yasar Dogu.”

Akhsarbek GULAEV (SVK) s'est défait de Saifedine ALEKMA (FRA) par 2-1 en finale des 79kg ; il est devenu ainsi le deuxième Slovaque de l'histoire champion d'Europe de lutte libre (Photo : Kadir Caliskan)

L'ultime couronne est revenue au Slovaque Akhsarbek Gulaev, qui cloua au sol Saifedine ALEKMA (FRA) sur son dos en fin de première période. Le Français était bloqué mais la cloche a sonné alors que le Slovaque menait par 2-1. Aucun point ne fut inscrit en seconde période ; Gulaev tint bon jusqu'au coup de sifflet final, améliorant sur sa neuvième place de l'année dernière et devenant le deuxième slovaque de l'histoire à ceindre la couronne de champion d'Europe de lutte libre.

Les combats reprendront à 11h30 heure locale, pour la lutte féminine cette fois. Les rencontres pour les médailles de lutte libre sont prévus à 18h.

DEMI-FINALES

61kg
OR - Andrii DZHELEP (UKR) vs. Abasgadzhi MAGOMEDOV (RUS)
DEMI-FINALE - Abasgadzhi MAGOMEDOV (RUS) df. Eduard GRIGOREV (POL), 4-2
DEMI-FINALE - Andrii DZHELEP (UKR) df. Beka LOMTADZE (GEO), 5-3

74kg
OR - Tajmuraz SALKAZANOV (SVK) vs. Miroslav Stefanov KIROV (BUL)
DEMI-FINALE - Tajmuraz SALKAZANOV (SVK) df. Razambek ZHAMALOV (RUS, 6-5
DEMI-FINALE - Miroslav Stefanov KIROV (BUL) df. Valentin BORZIN (MDA), 5-0

86kg
OR - Artur NAIFONOV (RUS) vs. Sandro AMINASHVILI (GEO) 
DEMI-FINALE - Artur NAIFONOV (RUS) df. Boris MAKOEV (SVK), 9-0
DEMI-FINALE - Sandro AMINASHVILI (GEO)  df. Ali SHABANAU (BLR), 3-2

92kg
OR - Magomed KURBANOV (RUS) vs. Samuel SCHERRER (SUI)
DEMI-FINALE - Magomed KURBANOV (RUS) df. Osman NURMAGOMEDOV (AZE), 6-2
DEMI-FINALE - Samuel SCHERRER (SUI) df. Hajy RAJABAU (BLR), 5-4

125kg
OR - Taha AKGUL (TUR) vs. Sergei KOZYREV (RUS)
DEMI-FINALE  - Taha AKGUL (TUR) df. Dzianis KHRAMIANKOU (BLR), 4-0
DEMI-FINALE  - Sergei KOZYREV (RUS) df . Daniel LIGETI (HUN), 10-0

FINALES

57kg
OR - Suleyman ATLI (TUR) vdf Nachyn MONGUSH (RUS), 6-5
BRONZE - Afgan KHASHALOV (AZE) df. Aryan TSIUTRYN (BLR), 2-2
BRONZE - Kamil KERYMOV (UKR) df. Mikyay Salim NAIM (BUL), 9-4

65kg
OR - Zagir SHAKHIEV (RUS) df. Krzysztof BIENKOWSKI (POL), 13-2
BRONZE – Maxim SACULTAN (MDA) df. Andrei BEKRENEU (BLR), 5 - 2
BRONZE - Ali RAHIMZADE (AZE) df. Andrii SVYRYD (UKR), 3-2

70kg
GOLD - Israil KASUMOV (RUS) df. Turan BAYRAMOV (AZE), 3-1
BRONZE - Arman ANDREASYAN (ARM) df. Mihail SAVA (MDA), 4-3
BRONZE - Ihor NYKYFORUK (UKR) df. Nicolae COJOCARU (GBR), par forfait sur blessure

79kg
OR - Akhsarbek GULAEV (SVK) vs. Saifedine ALEKMA (FRA), 2-1
BRONZE - Alans AMIROVS (LAT) vs. Rashad YUSIFLI (AZE), 4-3
BRONZE - Nika KENTCHADZE (GEO) df. Arman AVAGYAN (ARM), 10-0

97kg
OR - Alikhan ZHABRAILOV (RUS) df. Suleyman KARADENIZ (TUR), 6-4
BRONZE - Elizbar ODIKADZE (GEO) df. Shamil ZUBAIROV (AZE), par tombé

BRONZE - Radoslaw BARAN (POL) df. Murazi MCHEDLIDZE (UKR), 8-1

Japon

La décision est difficile, mais toutes les lutteuses japonaises qualifiées pour les JO comptent participer aux mondiaux de Belgrade

By Ken Marantz

TOKYO -- Mises devant un choix difficile, les cinq lutteuses japonaises déjà qualifiées pour les Jeux Olympiques de Tokyo expriment leur volonté commune de monter sur les tapis des mondiaux avant les JO.

Par un coup du destin, les dates reprogrammées du championnat du monde de cette année (du 12 au 20 décembre prochain) à Belgrade chevauchent de bout en bout celles du calendrier traditionnel de la Coupe de l'Empereur, le championnat national du Japon (du 17 au 20 décembre).

La Fédération japonaise de lutte, tentant de garder le cap sur une mer démontée par la pandémie, prévoit de donner aux athlètes le choix de la compétition à laquelle elles participeront.

Sara DOSHO_S20E2958.jpg La championne olympique Sara DOSHO (JPN) termine une prise lors du camp d'entraînement de lutte féminine (Photo : Sachiko Hotaka).

Mercredi dernier, jour d'ouverture du camp d'entraînement de l'équipe de lutte féminine au Centre national d'entraînement Ajinomoto de Tokyo, les championnes olympiques en titre Risako KAWAI et Sara DOSHO, ainsi que les trois autres lutteuses, ont toutes déclaré qu'elles se prononceraient bientôt ou que leur préférence va vers leur participation au championnat du monde.

"Je veux participer," dit Kawai, qui a remporté son troisième titre mondial consécutif en septembre 2019 à Noursoultan dans la catégorie des 57kg. "Je réalise le danger que représente le coronavirus mais quand je pense aux Jeux Olympiques, je n'ai pas participé à un tournoi international depuis février alors je veux en faire un avant les JO."

Ceci dépendra en premier lieu, bien sûr, de la tenue ou non du championnat du monde. United World Wrestling est supposé rendre sa décision finale début novembre, une décision prise avec la particularité supplémentaire que les Etats-Unis ont récemment annoncé qu'ils n'enverraient pas d'équipe aux mondiaux.

Pour les lutteurs japonais, cela va plus loin. Le gouvernement requiert de ses citoyens rentrant au pays de l'étranger qu'ils s'isolent d'eux-même pour une durée de 14 jours. Si cette restriction semble être bientôt allégée dans quelques cas pour les hommes d'affaires japonais et étrangers, elle s'appliquera cependant aux athlètes.

"A Narita, ils devront rester à l'hôtel," dit Shigeki NISHIGUCHI, directeur technique de la Fédération japonaise de lutte en se référant à l'aéroport international de Tokyo. "Ou alors ils attendront à la maison. Ils ne pourraient pas s'entraîner."

Nishiguchi dit que tout pourrait être résolu si le gouvernement permettait aux lutteurs de faire leur quarantaine au Centre national d'entraînement. Conçu comme une structure autonome qui opère déjà comme une bulle antivirus, les lutteurs pourraient y rester et s'entraîner comme à un camp d'entraînement élargi.

"En ce moment, cela ne semble pas possible," dit-il. "Nous ne sommes pas sûrs que le gouvernement le permettra."

Les lutteurs eux-mêmes ne se sentent concernés que par ce qu'ils peuvent contrôler. Normalement, la Coupe de l'Empereur, qui clôt l'année, serait le premier des deux tournois qualificatifs de l'équipe du championnat du monde de l'année suivante. Mais avec tous les tournois annulés pour cause de pandémie, les membres de l'équipe 2019 de Noursoultan ont pour premier choix de se rendre à Belgrade.

Les lutteuses japonaises s'étaient emparées à Noursoultan de places olympiques dans cinq des six catégories, obtenant une médaille d'or, deux d'argent, une de bronze et une cinquième place. La seule catégorie de poids dans laquelle le Japon doit encore se qualifier est celle des 50kg. La double championne du monde Yui SUSAKI tentera le tout pour le tout au tournoi de qualification olympique Asie de Xi'an, en Chine, du 26 au 28 mars prochain.

Susaki faisait partie d'un groupe d'étudiants absents du camp d'entraînement - qui a commencé mercredi - pour cause d'engagements scolaires. Comme la situation de Susaki est différente de celle des olympiennes confirmées, sa coach Shoko YOSHIMURA dit qu'elle est indécise quant à quel tournoi elle compte participer.

"Elle n'a pas encore décidé," dit Yoshimura. "Elle n'est pas à une étape où elle connaît toutes les conditions. Lorsque celles-ci seront définies, nous en parlerons et prendrons une décision."

Mayu MUKAIDA_S20E2937.jpg Mayu MUKAIDA (JPN) conclut un double ramassement de jambes (Photo : Sachiko Hotaka).

Pour Mayu MUKAIDA, médaillée mondiale d'argent 2019 en 53kg, il n'y a pas lieu d'hésiter.

"Je prévois d'aller aux mondiaux," dit-elle. "Il n'y a pas de raison de gamberger, je me prépare pour les mondiaux."

Une tâche en suspens l'attend à Belgrade. Elle sent encore la douleur de la seule défaite qu'elle avait encaissée à Noursoultan, lors de sa finale face à PAK Yong-Mi (PRK). "J'ignore si la Nord-Coréenne participera ou non, mais je ferai ce que je peux pour remporter la médaille d'or et garder cet élan jusqu'aux Jeux Olympiques."

Dosho, championne olympique à Rio et championne du monde des 69kg en 2017, déclare qu'elle penche, elle aussi, pour s'inscrire au championnat du monde. Elle avait terminé cinquième des 68kg à Noursoultan, après être revenue d'un congé pour une opération chirurgicale à l'épaule.

A Nur-Sultan, Dosho avait concédé la défaite au troisième tour face à la future championne Tamyra MENSAH-STOCK (USA), mais elle ne cherche pas pour autant à éviter de l'affronter encore une fois avant les JO de Tokyo, déplacés à juillet 2021.

"Si je peux l'affronter, c'est ok pour moi, sinon je me concentrerai sur la préparation nécessaire pour les JO," dit Dosho, qui s'est récemment remise d'une blessure au genou. "Je n'ai pas de blessure grave, mais quelques petits problèmes ici et là. Je garde en tête d'éviter de me blesser à l'entraînement."

Huroe MINAGAWA_S20E3019.jpg Hiroe MINAGAWA (JPN) resserre son étreinte sur une clef à la tête (Photo : Sachiko Hotaka).

Une autre lutteuse japonaise qui puisse bénéficier de l'absence des USA à Belgrade est Hiroe MINAGAWA, médaillée d'argent des 76kg.

"L'Américaine est classée No.1 dans ma catégorie de poids et elle est championne du monde," dit Minagawa, faisant référence à Adeline GRAY (USA), qui l'avait vaincue lors de la finale de Noursoultan. "C'est dommage qu'elle ne soit pas inscrite. Mais il y a beaucoup d'autres lutteuses douées à part elle, alors ce n'est pas une catastrophe si elle est absente et ça veut dire que je pourrai affronter celles des autres pays."

C'est la soif de compétitions internationales qui incite Minagawa, qui avait subi au printemps dernier une opération au genou alors que le sport s'était arrêté, à participer plutôt aux mondiaux qu'à la Coupe de l'Empereur.

"Dans mon cas, je veux me servir du championnat du monde pour trouver des solutions qui me permettent de dominer des lutteuses d'autres pays qui sont plus puissantes, et retrouver le sentiment des combats après une aussi longue pause," dit-elle. "Il y a toujours [le problème] de mon genou. Naturellement, les JO sont ma première priorité. Je dois réfléchir à comment être dans une condition optimale pour les JO."

Sans surprise, Yukako KAWAI, médaillée mondiale de bronze en 62kg, s'engagerait à accompagner sa soeur aînée Risako dans le vol pour Belgrade car toutes les deux cherchent à décrocher de concert l'or olympique à domicile.

"S'il y a un championnat du monde, j'y serai," dit Kawai. "Pas besoin de s'angoisser là-dessus."

Elle vise, bien sûr, la médaille d'or de Belgrade, mais plus comme un moyen qu'une fin en soi. "Ce que je désire plus que tout, c'est l'or olympique. Naturellement je vise le titre au championnat du monde, mais plutôt que de ne penser qu'à ça, je veux des combats pour me permettre de comprendre sur quoi je dois travailler avant les JO."

Il y a de fortes chances que la Coupe de l'Empereur se tienne comme prévu. Plus tôt ce mois, le Japon a organisé avec succès son premier tournoi national, le championnat national des lycéens sur invitation, rapidement suivi par le championnat national de lutte gréco-romaine des collégiens.