#BeachWrestlingWorldSeries

Razzia des Brésiliennes et des Géorgiens à Rio

By Tim Foley

RIO DE JANEIRO (le 11 mai) – Du funk brésilien résonnait dans l'après-midi de samedi, alors que quatre lutteuses brésiliennes de beach wrestling s'emparaient de l'or de chaque catégorie de la deuxième épreuve des Beach Wrestling World Series (BWWS). Les Brésiliennes, riant et dansant, ont également empoché 1000 francs suisses par victoire.

Kamila BARBOSA (50kg), Camila FAMA (60kg), Brenda AGUIAR DOS SANTOS (70kg) et Aline DA SILVA FERREIRA (BRA) ont chacune donné le meilleur d'elles-mêmes pendant les deux jours de la compétition, à la grande satisfaction du public local.

“C'était vraiment particulier de pouvoir remporter les quatre médailles ici à Rio,” a déclaré Fama. “J'ai adoré comme on a lutté et j'adore le beach wrestling !”

Comme pour les premières BWWS, au Portugal, l'ambiance était festive à Rio, des lutteurs d'une douzaine de pays se mélangeant et dansant entre les tours de la compétition.

Et comme au Portugal aussi, quatre Géorgiens se sont retrouvés en finale, à la différence que cette fois tous sont repartis avec une médaille d'or. C'est Dato MARSAGISHVILI (90kg), perpétuellement souriant, qui a mené la danse, dans une rencontre âprement combattue contre le double champion du monde Muhammed INAM (PAK), 2-0.

“C'était fun,” a dit Marsagishvili. “J'aime le beach wrestling et la compétition était bonne.”

Les Géorgiens étaient au sommet de leur forme pendant les deux jours de la compétition, inscrivant plusieurs victoires sans appel et marquant de grandes projections. Les anciens lutteurs de tapis ont utilisé un mélange de contrôles de tête et de ramassements de jambes pour aligner 20 victoires sur le sable.

Les Prix BWWS sont de 1000 CHF pour l'or, de 500 CHF pour l'argent et de 250 CHF pour le bronze. Le public peut aussi voter pour la meilleure projection de la compétition. Le vainqueur de l'édition de Rio, et du prix de 1000 CHF, est Semen RADULOV (UKR), pour un double ramassement de jambe explosif au premier jour de la compétition.

L'Ukraine accueillera la troisième étape des Beach Wrestling World Series à Odessa les 9 et 10 août prochain. La dernière étape sera le championnat du monde de Beach Wrestling de Zagreb en Croatie, les 6 et 7 septembre.

Beach Wrestling, Hommes

70kg
OR : Levan KELEKHSASHVILI (GEO)
ARGENT : Semen RADULOV (UKR)
BRONZE : Reece HUMPHREY (USA)

80kg
OR : Davit KHUTSISHVILI (GEO)

ARGENT : Ibrahim YUSUBOV (AZE)
BRONZE : Efe Sami UNAL (TUR)

90kg
OR : Dato MARSAGISHVILI (GEO)
ARGENT : Muhammad INAM (PAK)
BRONZE : Kanan ALIYEV (AZE)

+90kg
OR : Mamuka KORDZAIA (GEO)

ARGENT : Oyan NAZARIANI (AZE)
BRONZE : Ioannis KARGIOTAKIS (GRE)

Beach Wrestling, Femmes

50kg
OR : Kamila BARBOSA VITO DA SILVA (BRA)

ARGENT : Susana Paula DE ALMEIDA DOS SANTOS (BRA)
BRONZE : Claudia Soledad CABRERA (ARG)

60kg
OR : Camila FAMA TRISTAO (BRA)

ARGENT : Mehlika OZTURK (TUR)
BRONZE : Ana Luiza PEREIRA FRANCA (BRA)

70kg
OR : Brenda AGUIAR DOS SANTOS (BRA)
ARGENT : Nikeli FERREIRA DE OLIVEIRA (BRA)
BRONZE : Sonia Marina PEREIRA BRAZIO (POR)

+70kg
OR : Aline DA SILVA FERREIRA (BRA)
ARGENT  : Aysegul OZBEGE (TUR)

BRONZE : Dailane GOMES DOS REIS (BRA)

Camps d'entraînement

La Côte d'Ivoire accueille le Camp de la Francophonie 2020

By UWW Development

Une trentaine de lutteur francophones se sont réunis en fin d’année 2020 à Abidjan, la capitale de la Côte d’Ivoire, au prestigieux Institut National des Sports (INJS) pour un camp intitulé Camp de la Francophonie, sous le signe de l’amitié, pour une semaine de partage de connaissances et d’acquisitions de nouvelles compétences au regard des standards internationaux. 

le camp de la francophonie 2020

Cette initiative était organisée par la Fédération Ivoirienne de Lutte sous le parrainage de l’Union des Fédérations Francophones de Lutte et avec le soutien d’United World Wrestling par le biais de son officier de développement Vincent Aka.

Formation des entraîneurs, préparation des athlètes, formation des officiels techniques et des arbitres, le tout était assorti de compétitions de lutte olympique et de beach wrestling. Pour l’occasion, le système de tournoi nordique a permis d’avoir le maximum de combats dans chaque catégorie de poids. Quant aux élus des fédérations présentes, une table ronde a permis d’échanger et débattre sur les orientations à prendre avec l’Union des Fédérations Francophones. 

Le Cameroun, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry et le Togo présents participaient au stage et à la compétition de lutte olympique, tandis que le tournoi de beach wrestling - qui s’apparente à la lutte africaine - voyait la participation supplémentaire du Burkina, du Niger et du Mali.  

Les officials

La semaine fut animée par les experts d’United World Wrestling Vincent Aka, officier de développement, Alexis Rodrigues, expert et Danga Christian, formateur. Ainsi, pendant que le coach Alexis Rodriguez s’occupait de la programmation et de l’entraînement intensif des athlètes, Danga Christian formait les arbitres et les officiels techniques en vue des deux compétitions (lutte olympique et beach wrestling) tandis les entraîneurs des pays participants étaient formés sous la houlette de Vincent Aka.

La formation en lutte olympique a permis au Togo de faire son retour sur la scène internationale, tandis que la beach permettait à des pays comme le Niger et le Burkina de suivre une nouvelle voie vers le monde olympique. 

La couverture médiatique du camp a été assurée et diffusée auprès des partenaires de cet évènement de langue française ; le camp favorisait également l’implication, l’entraide et le partage entre les lutteurs, les entraîneurs et les arbitres. 

Equipe de CIVEquipe de Togo Equipe de Conarkry

En apothéose, chaque entité a pu exprimer ses acquis lors deux compétitions qui ont clôturé cette semaine du camp de la francophonie. 

Le Président de l’Union des Fédérations Francophone de Lutte M. Didier Sauvaire, arrivé le samedi 26 décembre, a félicité les participants (athlètes, coachs, arbitres et officiels) et les a encouragés à poursuivre leur parcours de formation pour représenter dignement la francophonie.

Didier Sauvaire