L'Hebdo !

L'Hebdo du 7 mai !

By Eric Olanowski

En revue, les résultats de Beat the Streets et la 50me édition du Ali Aliyev, les derniers classements mondiaux et la blessure au genou de David Taylor.

1. Burroughs malmène Askren au Beat the Streets 
Une foule parsemée de célébrités, dont Kelly Rippa et Neil deGrasse Tyson, a pu voir Jordan BURROUGHS malmener Ben ASKREN 11-0 au Théâtre Hulu du Madison Square Garden de New York à l'occasion du Beat the Streets 2019. 

Le champion olympique des Jeux de Londres Burroughs menait 9-0 à la pause et a fait usage d'un amené à terre pour conclure son combat face à l'olympien 2008 et lutteur UFC Ben Askren. 

Dans l'autre événement phare de la soirée, le jeune lutteur américain Yianni DIAKOMIHALIS (USA) a créé la surprise en se défaisant du lutteur indien et classé No.1 mondial Bajrang PUNIA 10-8. 

Après un échange d'amenés à terre, Bajrang a pris l'avantage sur critères avant d'entamer la seconde période. L'Américain a ensuite inscrit, dans les trois dernières minutes du combat, huit points par deux amenés à terre supplémentaires et un doublé de manoeuvres contre-offensives, prenant ainsi un avantage définitif de deux points sur son adversaire.

Nick SURIANO (USA) est l'autre jeune lutteur grand vainqueur de la soirée - et sur un médaillé mondial. Suriano, étudiant de troisième année, a inscrit un amené à terre en seconde période pour une victoire surprise sur le médaillé de bronze du championnat du monde de Budapest Joe COLON (USA). 

Autres stars victorieuses en cette soirée, J'den COX (USA), James GREEN (USA), Nick GWIAZDOWSKI (USA) et Kyle SNYDER (USA). 

RÉSULTATS
57kg - Jack MUELLER (USA) df. Nick PICCININNI (USA), 11-0
62kg (WW) - Mallory VELTE (USA) df. Linda MORAIS (CAN), 10-0
70kg - James GREEN (USA) df. Anthony ASHNAULT (USA), 8-4 
97kg - Kyle SNYDER (USA) df. Nishan RANDHAWA (CAN), 15-1
125kg - Nick GWIAZDOWSKI (USA) df. Derek WHITE( USA), 9-0
57kg (WW) - Becka LEATHERS (USA) df. Diana WEICKER (CAN), 10-6
61kg - Nick SURIANO (USA) df. Joe COLON (USA), 3-1
86kg - Drew FOSTER (USA) df. David TAYLOR (USA), forfait pour blessure (0:31)
92kg - J'den COX (USA) df. Patrick BRUCKI (USA), 10-0
65kg - Yianni DIAKOMIHALIS (USA) df. Bajrang PUNIA (IND), 10-8
74kg - Jordan BURROUGHS (USA) df. Ben ASKREN (USA), 11-0

Le champion du monde en titre catégorie 57kg Zaur UGUEV (RUS) a fait son retour sur les tapis pour la première fois depuis son titre de Budapest et décroche la médaille d'or de la 50me édition du Ali Aliyev. (Photo : Gabor Martin)

2. La 50me édition du Ali Aliyev tire sa révérence au Daghestan
La Fédération russe n'aura engrangé pas moins de sept des dix médailles d'or à saisir du tournoi  Ali Aliyev tenu à Kaspiisk au Dahgestan dans le Palais des Sports et de la Jeunesse éponyme.

Des sept médailles d'or russes, les plus marquantes sont probablement celles obtenues par Zaur UGUEV and Vladislav BAITSAEV en 57kg et 125kg respectivement

Uguev, champion du monde en titre de la catégorie des 57kg, faisait son retour sur les tapis depuis le championnat du monde de Budapest en octobre dernier, où il avait aligné quatre victoires et défait son adversaire Nurislam (Artas) SANAYEV (SANAA) (KAZ) par 4-3 lors de la finale. 

Pour son premier titre du Ali Aliyev, Uguev a conclu sa course à l'or par une victoire 3-0 sur son compatriote Azamat TUSKAEV. Sa meilleure performance jusque là était une cinquième place en 2016. 

En 125kg, Vladislav Baitsaev a facilement vaincu Pavel KRIVTSOV (RUS) par 11-1. Il remporte également son premier titre de la compétition alors qu'il s'agissait de sa première participation en dehors de sa catégorie normale de 97kg, dans laquelle il a l'année passée remporté le titre européen avant de laisser sa place au futur champion du monde Abdulrashid SADULAEV (RUS).

Plutôt que de concurrencer le blindé russe, Baitsaev monte en 125kg avec l'espoir d'entrer dans l'équipe russe des mondiaux de Nur Sultan pour la première fois de sa carrière. A cette fin, Baitsaev devra vaincre le deux fois cinquième des mondiaux Anzor KHIZRIEV, qui occupe dans l'équipe russe la place des 125kg depuis 2017. 

Les trois autres médailles d'or de la compétition sont allées à Bajrang PUNIA (IND), Sharip SHARIPOV (AZE) et Magomed IBRAGIMOV (UZB). 

Bajrang a inscrit une victoire à l'arrachée par 13-8 sur Viktor RASSADIN (RUS) en finale de la catégorie des 65kg. 

Le champion olympique azerbaïdjanais Sharip Sharipov décroche l'or des 92kg par 7-4 sur Alikhan ZHABRAILOV (RUS) et l'Ouzbek Magomed Ibragimov l'or des 97kg face au Cubain Reineris SALAS PEREZ. 

RÉSULTATS 
57kg – Zaur UGUEV (RUS) df. Azamat TUSKAEV (RUS), 3-0
61kg – Zelimkhan ABAKAROV (RUS) df. Magomedrasul IDRISOV (RUS),4-0
65kg – Bajrang PUNIA (IND) df. Viktor RASSADIN (RUS), 13-8
70kg – Razambek ZHAMALOV (RUS) df. Gitinomagomed GADZHYEV (AZE), 8-0 
74kg – Darsan DSHAPAROV (RUS) df. Akhmed USMANOV (RUS)5-2
79kg – Magomed RAMAZANOV (RUS) df. Artur BICHENOV (RUS), par tombé
86kg – Artur NAIFONOV (RUS) df. Dauren KURUGLIEV (RUS), 2-2
92kg Sharip SHARIPOV (AZE) df. Alikhan ZHABRAILOV (RUS),7-4
97kg – Magomed IBRAGIMOV (UZB) df. Reineris SALAS PEREZ (CUB), par tombé
125kg – Vladislav BAITSAEV (RUS) df. Pavel KRIVTSOV (RUS),11-1

3. Punia et Atli au sommet du classement mondial de lutte libre
Les cinq championnats continentaux sont derrière nous et six lutteurs européens sont en première place du classement de United World Wrestling. Avant la phase finale des événements de série de classement, les pays panaméricains ont trois lutteurs classés premiers et l'Asie un.

Dans la foulée de leurs titres continentaux en 57 et 65kg, Suleyman ATLI (TUR) et Bajrang BAJRANG (IND) prennent la première place du classement mondial de lutte libre.

Cliquez ICI pour des infos complètes sur le classement mondial de lutte libre.

4. Classement mondial de lutte féminine : neuf championnes du monde restent en tête
Neuf médaillées d'or des mondiaux de Budapest 2018 maintiennent leurs positions au sommet du classement mondial de lutte féminine de leurs catégories. L'Asie a quatre lutteuses classées No.1, l'Europe et les Amériques trois chacune.

Trois des quatre lutteuses asiatiques classées No.1 sont japonaises : Yui SUSAKI (JPN) (50kg), Mayu MUKAIDA (JPN) (55kg) et Risako KAWAI (JPN) (59kg). La quatrième est la Chinoise RONG Ningning (CHN) en 57kg. 

Les trois lutteuses européennes au sommet du classement sont Taybe YUSEIN (BUL) (62kg), Petra Maarit OLLI (FIN) (65kg) et Alla CHERKASOVA (UKR) (68kg).

Sarah HILDEBRANDT (USA) (86 points), Justina DI STASIO (CAN) (72kg) et Adeline GRAY (USA) (76kg) complètent le classement des meilleures lutteuses du moment. 

La seule lutteuse classée première mais non championne du monde en titre est l'Américaine Sarah Hildebrandt, avec 86 points. Elle a débuté la saison avec 40 points au compteur suite à sa médaille d'argent aux mondiaux de Budapest, a ajouté 20 points grâce à son titre panaméricain, 14 pour celui du Yariguin, et 12 pour sa troisième place au Dan Kolov.

Clliquez ICI pour des infos complètes sur le classement mondial de lutte féminine (en anglais).

5. Taylor chute au Beat the Streets 
Le champion du monde en titre des 86kg et à tout prendre l'un des meilleurs lutteurs du monde, David TAYLOR (USA), a déclaré forfait pour blessure face à Drew FOSTER (USA) au Beat the Street de New York après une blessure au genou 31 secondes après le début du combat.

En ouverture, Foster s'est lancé pour une prise basse sur la jambe droite de Taylor. Foster, en appui sur sa main droite, a ensuite lancé sa hanche gauche sur le tapis. C'est à ce moment que Taylor a arrêté le combat pour saisir son genou.

Le champion du monde en titre a pourtant tenté de continuer, mais son genou a lâché dès qu'il a pris appui dessus, le forçant à déclarer forfait.

L'Hebdo dans les réseaux ! 
1. Big Move Monday -- TASMURADOV E. (UZB) -- Ch/at d'Asie Senior 2019
2. Le champion du monde en titre @magomedrasul_gazimagomedov70 (92 points) s'est assuré la tête de série No.1 au championnat du monde de #WrestleNurSultan après avoir accumulé 52 points d'avance sur le reste de la troupe. ?: @sachikohotaka
3. @sadulaev_abdulrashid (80 points) et @snyderman45 (78 points) seront au moins en troisième tête de série (97kg) à #WrestleNurSultan.
4. Bajrang ne cesse jamais de lutter !
5. Sourires avec SUN Yanan ?? lors de sa visite en Suisse ?? pour la Commission des Athlètes. ?: @flo_wrestling_uww

#WrestleSofia

Takahashi vise à tirer le meilleur parti du tir renouvelé aux qualifications olympiques

By Ken Marantz

TOKYO --- Pour la deuxième fois, un ancien champion du monde au Japon dont le rêve de se rendre aux Jeux olympiques de Tokyo avait presque été évincé, l'a trouvé soudainement relancé par un coup du destin sur lequel ils n'avaient aucun contrôle.

Yuki TAKAHASHI (JPN) aura une chance qu'il n'aurait jamais imaginée de qualifier le Japon pour les Jeux olympiques de Tokyo en 57 kg libre lorsqu'il montera sur le tapis lors du dernier tournoi mondial de qualification olympique les 6 et 9 mai à Sofia, en Bulgarie.

L'opportunité s'est présentée lorsque le médaillé d'argent olympique de Rio 2016, Rei HIGUCHI (JPN), a étonnamment échoué lors de la qualification olympique asiatique qui s'est tenue début avril à Almaty. La fédération japonaise a décidé peu après d'envoyer Takahashi à Sofia.

« Honnêtement, en tant qu'athlète, j'étais heureux que l'occasion se présente à moi », a déclaré Takahashi, 27 ans, lors d'une récente conférence de presse en ligne avec les médias japonais. « Jusqu'à présent, le coronavirus a tout repoussé et c'était difficile pour moi de continuer. Parfois je me suis dit : « Pourquoi est-ce que je fais ça ? » »

Takahashi, qui avait pensé que son sort serait décidé au moment où Higuchi se qualifierait pour la finale à Almaty ou non, a plutôt appris la nouvelle beaucoup plus tôt. Il a dit qu'il déjeunait avec sa femme lorsqu'il a été informé que Higuchi avait été disqualifié.

« C'était comme un rêve », a déclaré le champion du monde 2017. « C'était un dimanche et j'avais une journée de congé. Je me détendais et je mangeais quand la nouvelle est arrivée. Mais je ne peux pas me précipiter et changer de vitesse. Je dois aller à mon rythme et commencer à me préparer. »

Takahashi fait face à un obstacle nettement plus élevé à surmonter que celui franchi par Yui SUSAKI (JPN), l'ancienne double championne du monde qui a obtenu une place à Tokyo dans la division 50 kg dames à Almaty.

D'une part, Susaki n'avait que quatre autres participantes au qualificatif asiatique, dont les deux premières ont obtenu des billets pour Tokyo ; Takahashi pourrait avoir jusqu'à 26 rivaux à Sofia, sur la base de la liste préliminaire des engagés, pour le même nombre de places.

En plus de cela, même s'il termine dans les deux premiers, Takahashi devra ensuite affronter Higuchi en séries éliminatoires pour le billet des Jeux Olympiques de Tokyo plus tard en mai. Mais c'est une situation qu'il a acceptée.

« Je suis le perdant [original], donc même si je gagne [à Sofia], ça ne décide pas encore des choses », a déclaré Takahashi. « On ne peut rien y faire, c'est la règle. C'est assez clair. »

Takahashi a perdu contre Higuchi pour une place dans l'équipe aux Jeux Olympiques de Rio, mais est revenu plus tard cette année-là pour remporter son premier titre national. En 2017, il a fait sa marque dans le monde entier, triomphant aux Championnats d'Asie avant de remporter la médaille d'or aux Championnats du monde à Paris. Il a enchaîné avec une médaille de bronze aux Championnats du monde 2018 à Budapest.

Mais les espoirs olympiques de Takahashi ont mal tourné aux Championnats du monde 2019 à Nursultan, où une médaille aurait décroché une place pour le Japon et lui-même aux Jeux olympiques de Tokyo. Au lieu de cela, une défaite au quatrième tour l'a laissé à la 10e place et les mains vides sur tous les plans.

Pendant ce temps, Higuchi était retombé à 57 kg après être monté dans une catégorie de poids après Rio, puis avoir fait une course infructueuse aux qualifications pour Tokyo en 65 kg (bien qu'il ait remporté la médaille d'or mondiale U-23 dans cette catégorie de poids en cours de route).

Avec le droit de se battre pour la place olympique dans les qualifications asiatiques sur la ligne, Higuchi a battu Takahashi en finale des Championnats du Japon en décembre 2019.

Même avec un an de retard, les chances étaient certainement en faveur de Higuchi - trois nations asiatiques avaient gagné des places en 57 kg à Nursultan, et il n'y avait que neuf entrées. Mais ne pas se rendre sur le tapis était un développement que personne n'avait prévu.

Le malheur de Higuchi est devenu un cadeau pour Takahashi, qui avait commencé un nouvel emploi en tant qu'entraîneur à son alma mater Yamanashi Gakuin University en avril après avoir quitté l'équipe de lutte de la société de sécurité ALSOK.

Jusque-là, Takahashi avait eu du mal à rester motivé, même si l’essence de la compétition avait de nouveau coulé aux Championnats All-Japan en décembre de l'année dernière, où une victoire le mettait en première ligne si Higuchi faiblissait à Almaty.

« Pendant que je pratiquais, je ne savais pas si je pourrais participer [aux qualifications] », a déclaré Takahashi. « Ce n’était pas tant que j’avais abandonné tout espoir, mais mon cœur n’était tout simplement pas dedans. J'ai suivi la routine habituelle à l'entraînement, mais je m'en fichais. »

« Je me suis remis à jouer aux Championnats All-Japan parce que c'était de nouveau une compétition. Je pense que c'était important d'avoir ce changement d'esprit. »

Takahashi a reconnu que les Jeux Olympiques étaient toujours dans son esprit alors qu'il peinait au cours de l'année écoulée, attendant impuissant que la porte se rouvre ou soit définitivement fermée.

« Bien sûr, je l'ai gardé à l'esprit », a-t-il déclaré. « Personne ne pouvait dire qu'il n'y avait aucune possibilité. Dans le sport, on ne sait pas ce qui va se passer. J'ai continué avec l'idée de ne jamais abandonner jusqu'à la fin. »

Alors qu'il a dû emprunter un chemin détourné et incertain pour maintenir son rêve olympique en vie, Takahashi estime que les revers en cours de route l'ont rendu plus fort.

« J'ai touché le fond », dit-il. « À part quelqu'un qui meurt, il ne peut pas y avoir d'expérience plus douloureuse dans une vie. Mais c'est devenu un point fort pour moi. Je ne me suis jamais considéré comme malchanceux. Dans la vie, il y a des bons et des mauvais moments, et si je vais aux Jeux Olympiques de Tokyo et suis victorieux, ce sera bien. »

Pour y arriver, il devra vaincre des adversaires tout aussi déterminés. Parmi ceux de la liste préliminaire, celui qui se démarque est Reineri ANDREU ORTEGA (CUB), double champion du monde U-23 qui s'est classé troisième au tournoi de qualification olympique panaméricain.

Takahashi a battu Andreu Ortega lors de deux rencontres précédentes, à la fois en 2018 et dans les deux matches serrés. Les Japonais se sont classés 7-5 dans un affrontement durant la Coupe du monde de cette année-là, puis à nouveau 5-4 dans le match pour la médaille de bronze aux Championnats du monde.

D'autres attendus pour être en lice sont le champion d'Europe 2018 Giorgi EDISHERASHVILI (AZE), le médaillé d'or des Jeux asiatiques 2018 Bekhbayar ERDENEBAT (MGL) et Muhamad IKROMOV (TJK), le médaillé d'argent asiatique 2020 en 61 kg qui a terminé troisième des qualifications olympiques asiatiques.

« Le Japon est traditionnellement fort dans les catégories des poids légers et j'ai moi-même ajouté quelques médailles », a déclaré Takahashi. « Je me battrai avec un sentiment de responsabilité, je resterai détendu et je ferai mon style de lutte. Si je me prépare correctement, je peux prendre le dessus. »

Lorsque l'appel est arrivé et que l'entraîneur de l'équipe nationale a dit à Takahashi : « C'est à votre tour », la principale préoccupation était de savoir si un peu plus de trois semaines était suffisant pour se préparer. Même s'il avait pratiqué tout ce temps, c'est différent de travailler pour atteindre un sommet lors d'un tournoi.

« Je n'ai jamais eu cette expérience », a déclaré Takahashi. « Mais je savais que c'était possible. Cela a toujours été, si Higuchi ne produisait pas de résultat aux qualifications asiatiques, je pourrais y aller. C'était tout naturellement que je me préparais. Il n'y a pas de charge supplémentaire pour être en forme. »

Lorsqu'on lui a demandé comment il décrirait son état actuel, il a répondu : "Ce n'est pas mauvais, ce n'est pas génial. C'est comme d'habitude. Maintenant que j'ai été sélectionné pour être envoyé au tournoi, j'ai mis tous mes soucis derrière moi et je peux me concentrer. »

Takahashi a déclaré que son nouveau poste d'entraîneur chez Yamanashi Gakuin lui avait donné une nouvelle perspective sur le sport. Yamanashi Gakuin est l'une des puissances collégiales japonaises, et parmi ses nombreux anciens élèves décorés se trouve le champion du monde 2018 Takuto OTOGURO, qui s'est déjà qualifié pour les Jeux olympiques de Tokyo en 65 kg libre.

« Pour moi, c'est vraiment un changement », a déclaré Takahashi. « Quand j'étais à ALSOK, je ne pouvais penser qu'à moi. Mais quand on devient entraîneur, il faut rester en contact avec les étudiants. »

Sa nouvelle situation a vraiment été touchée lorsque la JOC Cup, un tournoi de niveau junior qui comprend de jeunes collégiens, a été récemment annulée en raison d'une poussée du coronavirus qui a conduit Tokyo à déclarer l'état d'urgence pour la troisième fois depuis le début de la pandémie.

« C'était une qualification pour les championnats du monde juniors et juniors asiatiques", a-t-il déclaré. « En tant que lutteur, j'aurais pensé : ‘Pourquoi est-ce que je fais ça ?' Mais maintenant, ma réflexion doit être, comment devrions-nous procéder avec cette difficulté ? Quel genre de conseils puis-je leur donner ? Cela m'a vraiment fait réfléchir. »

En tant que lutteur actif, Takahashi garde également à l'esprit l'importance de montrer l'exemple.

« Ils voient la position dans laquelle je me trouve actuellement et les moments difficiles que j'ai dû traverser », a-t-il déclaré. « Ce que je veux leur dire, c'est que si vous n'abandonnez pas, votre chance viendra. Pas par des mots, mais par vos actions. »

Revenir à la maison avec une place olympique pour son pays serait l'exemple parfait pour tirer le meilleur parti d'une opportunité.