L'Hebdo !

L'Hebdo du 7 mai !

By Eric Olanowski

En revue, les résultats de Beat the Streets et la 50me édition du Ali Aliyev, les derniers classements mondiaux et la blessure au genou de David Taylor.

1. Burroughs malmène Askren au Beat the Streets 
Une foule parsemée de célébrités, dont Kelly Rippa et Neil deGrasse Tyson, a pu voir Jordan BURROUGHS malmener Ben ASKREN 11-0 au Théâtre Hulu du Madison Square Garden de New York à l'occasion du Beat the Streets 2019. 

Le champion olympique des Jeux de Londres Burroughs menait 9-0 à la pause et a fait usage d'un amené à terre pour conclure son combat face à l'olympien 2008 et lutteur UFC Ben Askren. 

Dans l'autre événement phare de la soirée, le jeune lutteur américain Yianni DIAKOMIHALIS (USA) a créé la surprise en se défaisant du lutteur indien et classé No.1 mondial Bajrang PUNIA 10-8. 

Après un échange d'amenés à terre, Bajrang a pris l'avantage sur critères avant d'entamer la seconde période. L'Américain a ensuite inscrit, dans les trois dernières minutes du combat, huit points par deux amenés à terre supplémentaires et un doublé de manoeuvres contre-offensives, prenant ainsi un avantage définitif de deux points sur son adversaire.

Nick SURIANO (USA) est l'autre jeune lutteur grand vainqueur de la soirée - et sur un médaillé mondial. Suriano, étudiant de troisième année, a inscrit un amené à terre en seconde période pour une victoire surprise sur le médaillé de bronze du championnat du monde de Budapest Joe COLON (USA). 

Autres stars victorieuses en cette soirée, J'den COX (USA), James GREEN (USA), Nick GWIAZDOWSKI (USA) et Kyle SNYDER (USA). 

RÉSULTATS
57kg - Jack MUELLER (USA) df. Nick PICCININNI (USA), 11-0
62kg (WW) - Mallory VELTE (USA) df. Linda MORAIS (CAN), 10-0
70kg - James GREEN (USA) df. Anthony ASHNAULT (USA), 8-4 
97kg - Kyle SNYDER (USA) df. Nishan RANDHAWA (CAN), 15-1
125kg - Nick GWIAZDOWSKI (USA) df. Derek WHITE( USA), 9-0
57kg (WW) - Becka LEATHERS (USA) df. Diana WEICKER (CAN), 10-6
61kg - Nick SURIANO (USA) df. Joe COLON (USA), 3-1
86kg - Drew FOSTER (USA) df. David TAYLOR (USA), forfait pour blessure (0:31)
92kg - J'den COX (USA) df. Patrick BRUCKI (USA), 10-0
65kg - Yianni DIAKOMIHALIS (USA) df. Bajrang PUNIA (IND), 10-8
74kg - Jordan BURROUGHS (USA) df. Ben ASKREN (USA), 11-0

Le champion du monde en titre catégorie 57kg Zaur UGUEV (RUS) a fait son retour sur les tapis pour la première fois depuis son titre de Budapest et décroche la médaille d'or de la 50me édition du Ali Aliyev. (Photo : Gabor Martin)

2. La 50me édition du Ali Aliyev tire sa révérence au Daghestan
La Fédération russe n'aura engrangé pas moins de sept des dix médailles d'or à saisir du tournoi  Ali Aliyev tenu à Kaspiisk au Dahgestan dans le Palais des Sports et de la Jeunesse éponyme.

Des sept médailles d'or russes, les plus marquantes sont probablement celles obtenues par Zaur UGUEV and Vladislav BAITSAEV en 57kg et 125kg respectivement

Uguev, champion du monde en titre de la catégorie des 57kg, faisait son retour sur les tapis depuis le championnat du monde de Budapest en octobre dernier, où il avait aligné quatre victoires et défait son adversaire Nurislam (Artas) SANAYEV (SANAA) (KAZ) par 4-3 lors de la finale. 

Pour son premier titre du Ali Aliyev, Uguev a conclu sa course à l'or par une victoire 3-0 sur son compatriote Azamat TUSKAEV. Sa meilleure performance jusque là était une cinquième place en 2016. 

En 125kg, Vladislav Baitsaev a facilement vaincu Pavel KRIVTSOV (RUS) par 11-1. Il remporte également son premier titre de la compétition alors qu'il s'agissait de sa première participation en dehors de sa catégorie normale de 97kg, dans laquelle il a l'année passée remporté le titre européen avant de laisser sa place au futur champion du monde Abdulrashid SADULAEV (RUS).

Plutôt que de concurrencer le blindé russe, Baitsaev monte en 125kg avec l'espoir d'entrer dans l'équipe russe des mondiaux de Nur Sultan pour la première fois de sa carrière. A cette fin, Baitsaev devra vaincre le deux fois cinquième des mondiaux Anzor KHIZRIEV, qui occupe dans l'équipe russe la place des 125kg depuis 2017. 

Les trois autres médailles d'or de la compétition sont allées à Bajrang PUNIA (IND), Sharip SHARIPOV (AZE) et Magomed IBRAGIMOV (UZB). 

Bajrang a inscrit une victoire à l'arrachée par 13-8 sur Viktor RASSADIN (RUS) en finale de la catégorie des 65kg. 

Le champion olympique azerbaïdjanais Sharip Sharipov décroche l'or des 92kg par 7-4 sur Alikhan ZHABRAILOV (RUS) et l'Ouzbek Magomed Ibragimov l'or des 97kg face au Cubain Reineris SALAS PEREZ. 

RÉSULTATS 
57kg – Zaur UGUEV (RUS) df. Azamat TUSKAEV (RUS), 3-0
61kg – Zelimkhan ABAKAROV (RUS) df. Magomedrasul IDRISOV (RUS),4-0
65kg – Bajrang PUNIA (IND) df. Viktor RASSADIN (RUS), 13-8
70kg – Razambek ZHAMALOV (RUS) df. Gitinomagomed GADZHYEV (AZE), 8-0 
74kg – Darsan DSHAPAROV (RUS) df. Akhmed USMANOV (RUS)5-2
79kg – Magomed RAMAZANOV (RUS) df. Artur BICHENOV (RUS), par tombé
86kg – Artur NAIFONOV (RUS) df. Dauren KURUGLIEV (RUS), 2-2
92kg Sharip SHARIPOV (AZE) df. Alikhan ZHABRAILOV (RUS),7-4
97kg – Magomed IBRAGIMOV (UZB) df. Reineris SALAS PEREZ (CUB), par tombé
125kg – Vladislav BAITSAEV (RUS) df. Pavel KRIVTSOV (RUS),11-1

3. Punia et Atli au sommet du classement mondial de lutte libre
Les cinq championnats continentaux sont derrière nous et six lutteurs européens sont en première place du classement de United World Wrestling. Avant la phase finale des événements de série de classement, les pays panaméricains ont trois lutteurs classés premiers et l'Asie un.

Dans la foulée de leurs titres continentaux en 57 et 65kg, Suleyman ATLI (TUR) et Bajrang BAJRANG (IND) prennent la première place du classement mondial de lutte libre.

Cliquez ICI pour des infos complètes sur le classement mondial de lutte libre.

4. Classement mondial de lutte féminine : neuf championnes du monde restent en tête
Neuf médaillées d'or des mondiaux de Budapest 2018 maintiennent leurs positions au sommet du classement mondial de lutte féminine de leurs catégories. L'Asie a quatre lutteuses classées No.1, l'Europe et les Amériques trois chacune.

Trois des quatre lutteuses asiatiques classées No.1 sont japonaises : Yui SUSAKI (JPN) (50kg), Mayu MUKAIDA (JPN) (55kg) et Risako KAWAI (JPN) (59kg). La quatrième est la Chinoise RONG Ningning (CHN) en 57kg. 

Les trois lutteuses européennes au sommet du classement sont Taybe YUSEIN (BUL) (62kg), Petra Maarit OLLI (FIN) (65kg) et Alla CHERKASOVA (UKR) (68kg).

Sarah HILDEBRANDT (USA) (86 points), Justina DI STASIO (CAN) (72kg) et Adeline GRAY (USA) (76kg) complètent le classement des meilleures lutteuses du moment. 

La seule lutteuse classée première mais non championne du monde en titre est l'Américaine Sarah Hildebrandt, avec 86 points. Elle a débuté la saison avec 40 points au compteur suite à sa médaille d'argent aux mondiaux de Budapest, a ajouté 20 points grâce à son titre panaméricain, 14 pour celui du Yariguin, et 12 pour sa troisième place au Dan Kolov.

Clliquez ICI pour des infos complètes sur le classement mondial de lutte féminine (en anglais).

5. Taylor chute au Beat the Streets 
Le champion du monde en titre des 86kg et à tout prendre l'un des meilleurs lutteurs du monde, David TAYLOR (USA), a déclaré forfait pour blessure face à Drew FOSTER (USA) au Beat the Street de New York après une blessure au genou 31 secondes après le début du combat.

En ouverture, Foster s'est lancé pour une prise basse sur la jambe droite de Taylor. Foster, en appui sur sa main droite, a ensuite lancé sa hanche gauche sur le tapis. C'est à ce moment que Taylor a arrêté le combat pour saisir son genou.

Le champion du monde en titre a pourtant tenté de continuer, mais son genou a lâché dès qu'il a pris appui dessus, le forçant à déclarer forfait.

L'Hebdo dans les réseaux ! 
1. Big Move Monday -- TASMURADOV E. (UZB) -- Ch/at d'Asie Senior 2019
2. Le champion du monde en titre @magomedrasul_gazimagomedov70 (92 points) s'est assuré la tête de série No.1 au championnat du monde de #WrestleNurSultan après avoir accumulé 52 points d'avance sur le reste de la troupe. ?: @sachikohotaka
3. @sadulaev_abdulrashid (80 points) et @snyderman45 (78 points) seront au moins en troisième tête de série (97kg) à #WrestleNurSultan.
4. Bajrang ne cesse jamais de lutter !
5. Sourires avec SUN Yanan ?? lors de sa visite en Suisse ?? pour la Commission des Athlètes. ?: @flo_wrestling_uww

#WrestleOslo

#WrestleOslo: Gray Remporte le 6e Titre Mondial alors que l'Adolescent Fujinami est à la Hauteur

By Ken Marantz

OSLO, Norvège (6 octobre) -- Alors qu'Adeline GRAY (USA) maintenait son emprise sur le titre féminin des 76 kg en remportant une sixième médaille d'or mondiale, un record américain, l'adolescente Akari FUJINAMI (JPN) a réalisé une performance en or bien au-delà de son âge.

Gray a été contraint de se rallier avant d'obtenir un tomber de dernière seconde sur Epp MAEE (EST) lors de la finale des 76 kg pour couronner une cinquième journée historique d'action aux Championnats du Monde à Oslo mercredi.

"Je suis une lutteuse intelligente et je m'adapte et c'est ce que font les lutteurs intelligents – faire des ajustements à mi-match", a déclaré Gray. "Mon entraîneur m'a aidé à comprendre où était ma puissance et a trouvé quelques positions où est vraiment ma force."

Fujinami, une dynamo de 17 ans qui fait ses débuts internationaux seniors, a volé la vedette à l'arena Jordal Amfi en se précipitant vers son quatrième tomber technique consécutif - le tout sans concéder un point - pour remporter la médaille d'or des 53 kg en écrasant Iulia LEORDA ( MDA).

La Moldavie, refusée initialement par Fujinami, a obtenu sa toute première championne du monde féminine lors de la finale suivante, lorsque Irina RINGACI (MDA) a remporté une victoire 8-6 sur Miwa MORIKAWA (JPN) en 65 kg dans un affrontement entre les championnes juniors actuelles et passées.

 

 

 

« Ici aussi bien qu'aux championnats du monde junior, nous avons une petite équipe, seulement trois filles ont voyagé en Norvège, et deux sur trois ont remporté des médailles, a dit Ringaci. "Nous avons écrit l'histoire de notre pays."

Le Japon a remporté l'autre titre féminin en jeu, lorsque la championne du monde cadet 2019 Remina YOSHIMOTO (JPN) est remontée en finale des 50 kg pour vaincre la médaillée de bronze olympique de Tokyo Sarah HILDEBRANDT (USA) 5-3.

Adeline GRAYAdeline GRAY (USA) célèbre après avoir remporté son sixième titre mondial record. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Deux jours après que Jordan BURROUGHS (USA) a rejoint Gray en tant que quintuple champion du monde en remportant l'or en 79 kg en libre, elle est redevenue la seule leader américaine en remportant un sixième titre.

"Très bonne sensation", a déclaré Gray. "Mieux que cinq fois est six. Le sixième, ça fait du bien. Jordan me poursuit toujours. Alors c'est bien."

La victoire, cependant, n'était jamais une chose sûre jusqu'à la dernière minute.

Maee, qui avait déjà perdu contre Gray aux Championnats du Monde 2014 et 2018, semblait avoir trouvé la bonne stratégie pour imiter Aline ROTTER FOCKEN (GER), qui avait assommé l'Américaine en finale des Jeux olympiques de Tokyo en août.

Après avoir gagné un point d'activité, Maee a marqué sur le bord avec un high ankle pick, qui est devenu une avance de 4-0 après un défi infructueux de l'appel. En deuxième période, Gray s'est inscrit au tableau d'affichage en intimidant Maee pour 2.

Avec 42 secondes restantes, Gray a pris la tête sur critères avec une mise à terre au compteur. Elle a ensuite ajouté au décompte avec une exposition par blocage de bras à 2 points. Il semblait qu'elle allait manquer de temps, mais elle a continué à appliquer la pression et a réussi un tomber à deux secondes de la fin.

"J'aurais pu terminer le dernier coup un peu mieux", a déclaré Maee. "C'est difficile de parler de ces choses juste après le match, mais il se passe encore beaucoup de choses ici [dans la tête]. En première période, je pensais vraiment avoir le contrôle, mais à ce niveau, une erreur compte tout.

Adeline GRAYAdeline GRAY (USA) et Epp MAEE (EST) ont été impliqués dans une bataille tendue lors de la finale des 76 kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Gray a ajouté aux titres mondiaux qu'elle a remportés en 2012, 2014, 2015, 2018 et 2019, lui donnant un total de huit médailles mondiales. Le fait que sa dernière médaille d'or soit venue avec des tomber dans les quatre matchs s'ajoutait à son exaltation.

« Combien de fois avez-vous réussi à vous frayer un chemin vers le titre mondial ? » dit Gray. "J'étais tellement jalouse quand Helen [MAROULIS] l'a fait, ou Yui [SUSAKI] faisant 42-0 aux Jeux Olympiques. Je veux dire que c'est la domination. C'est le pouvoir. C'est la lutte dynamique et ne pas laisser les gens marquer. Avoir quatre titres dans un championnat du monde , je n'ai jamais fait ça."

Gray a réussi l'exploit malgré des problèmes avec le redressement rapide en essayant de se préparer pour Oslo si peu de temps après les Jeux olympiques.

« C'était une lutte tous les jours et mes entraîneurs me parlaient d'y participer », a déclaré Gray. "C'est juste trop court pour faire face à tout ce qui s'est passé."

Alors que le Japon n'a pas inscrit ses olympiens, qui comprenaient quatre médaillées d'or féminines, ni la Chine du tout, Gray était parmi tous les médaillés américains sauf un qui s'est engagée à participer à Oslo.

"Ce genre de bourdonnement est resté pendant les Jeux olympiques parce que 14 jours plus tard, nous devions décider si nous devions faire ce monde ou non", a déclaré Gray. "Surtout quand nous avons vu la composition  et combien de n ° 1 n'étaient pas là. J'ai admiré [l'entraîneur américain] Terry [STEINER] et j'ai demandé pourquoi nous envoyions nos n ° 1. Donc c'était juste beaucoup de décisions sur le chemin.

"Je suis contente que nous ayons fait cela, mais c'est difficile et je ne le recommanderais pas."

Akari FujinamiAkari FUJINAMI (JPN) a battu ses adversaires 41-0 en route vers le titre des 53kg. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Fujinami, championne du monde cadet 2018, est venue à Oslo au milieu d'une montagne de battage médiatique et d'attentes élevées, malgré le fait que ses seuls autres tournois de niveau senior étaient les deux championnats nationaux de l'année dernière qui ont servi de qualifications pour les Championnats du Monde.

Fujinami a remporté les deux, battant une double championne du monde et une médaillée d'argent mondiale en cours de route. Elle n'a plus perdu depuis la finale des championnats nationaux du secondaire de 2017 et, en ajoutant les quatre victoires à Oslo, a maintenant une séquence de 83 victoires consécutives.

"Je me sens incroyable, je suis tellement reconnaissante, merci à ma famille, mes amis, mes coéquipiers, les gens qui m'ont soutenue", a déclaré Fujinami en anglais, avant de poursuivre ses commentaires d'après-match en japonais.

En finale, Fujinami a bombardé Leorda avec un barrage de mises au sol rapides comme l'éclair, mettant fin à une déroute 10-0 avec une exposition de 2 points à 2:14.

Fujinami avait dit avant le tournoi qu'elle se sentait excitée au lieu d'être nerveuse, et c'est ainsi qu'elle décrivait ses sentiments avant la finale.

"Tout le monde dit que j'ai 17 ans et que je suis jeune, mais en pensant à tout le temps que j'ai consacré à la lutte jusqu'à présent, je pense que le temps que j'ai passé à penser à la lutte n'a pas été perdu", a-t-elle déclaré. "Je pense que la raison [d'être excité] était à quel point j'étais confiante sur le tapis."

Avec la victoire unilatérale, Fujinami a remporté quatre victoires sur un score combiné de 41-0.

"Je ne pense pas vraiment à ne pas abandonner un point", a-t-elle déclaré. "Je garde seulement à l'esprit de continuer à attaquer. Et cela ne fait que conduire à ces résultats."

Lorsqu'on lui a demandé si l'une de ses victoires se démarquait des autres, elle a répondu: "Vraiment, toutes ont laissé une impression. C'est une première expérience pour moi. Tous les matchs resteront en mémoire. Je suis vraiment heureuse de pouvoir participer sur cette étape. Je veux vraiment revenir à cette étape et gagner à nouveau plusieurs fois. "

Fujinami, qui est entraînée par son père au lycée Inabe Gakuin dans la préfecture de Mie au centre du Japon, a déclaré qu'elle avait reçu les encouragements de ses camarades de classe.

"Avant la finale, notre professeur a envoyé une vidéo de tout le monde ensemble disant 'Ganbare (combat fort) ! Cela m'a fait vraiment plaisir", a-t-elle déclaré. "Cela m'a fait sentir qu'ils étaient vraiment derrière moi et que je devais gagner pour eux."

Akari FujinamiAkari FUJINAMI (JPN) a remporté le titre mondial lors de ses débuts en senior. (Photo: UWW / Tony Rotundo)

Pour l'avenir, Fujinami est prête à affronter la championne olympique de Tokyo 53 kg Mayu MUKAIDA (JPN) dans sa quête pour se rendre aux Jeux Olympiques de Paris 2024. L'or à Oslo ne fait qu'ajouter à sa confiance.

"Mukaida est une lutteuse vraiment forte", a déclaré Fujinami. "Depuis que je suis petite, je l'admire. Elle est forte, mais je suis absolument déterminée à être celle qui ira à Paris [en 2024]. Quand le moment sera venu de l'affronter, je veux absolument gagner."

Leorda, médaillée de bronze européenne cette année, a rejoint Ringaci en tant que première femme médaillée mondiale de Moldavie, bien qu'elle ne devienne pas la première à monter sur la plus haute marche du podium.

Pourtant, une médaille d'argent est un accomplissement remarquable pour un lutteur qui n'était jamais placé plus haut que septième lors de sept championnats du monde précédents.

Irina RINGACIIrina RINGACI (MDA) est devenue la première championne du monde de lutte féminine de son pays. (Photo: UWW / Martin Gabor)

En 65 kg, Ringaci, 20 ans, s'est imposée en luttant dans un match tactiquement fort, repoussant continuellement l'agressif championne du monde junior 2019 Morikawa et marquant aux compteurs.

Après que Ringaci a marqué deux mise à terre en première période, Morikawa a finalement percé avec une mise à terre avec rammassement de jambe pour commencer la seconde. Mais Ringaci a récupéré 4 points cruciaux pour prendre l'avantage 8-2, puis a tenu bon alors que Morikawa a marqué deux mises à terre en fin de match.

"Tous les matchs ont été difficiles", a déclaré Ringaci. "Les filles japonaises sont les meilleures au monde en lutte féminine, donc c'était vraiment difficile de lutter en finale, surtout de gagner."

Ringaci a failli perdre sa chance d'entrer dans l'histoire de son pays lorsqu'elle a mené 8-2 lors de sa demi-finale contre Mimi HRISTOVA (BUL), seulement pour utiliser un contre pour inverser la tendance et marquer un tomber.

"C'est vraiment émouvant", a déclaré Ringaci. "Je n'ai pas de mots pour l'expliquer. Je suis juste vraiment heureuse."

Ringaci a eu toute une année, remportant les titres européens senior et U23 avant de remporter la couronne mondiale junior il y a deux mois à Ufa, en Russie. Ses seules erreurs ont été aux deux qualifications olympiques et aux juniors européens.

Elle a déclaré qu'elle ne prévoyait pas de viser une "triple couronne" aux championnats du monde des moins de 23 ans le mois prochain en Serbie.

"Je pense que j'ai montré un assez bon résultat aux championnats du monde seniors, donc je vais donner la monnaie à quelqu'un d'autre pour lutter aux championnats du monde U23", a déclaré Ringaci.

YoshimotoRemina YOSHIMOTO (JPN) a récupéré le titre mondial des 50 kg pour le Japon. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Les olympiens japonais ayant choisi de ne pas essayer de faire partie de l'équipe à Oslo, Yoshimoto a profité d'une rare chance de concourir au niveau senior en 50 kg, où la médaillée d'or de Tokyo Susaki est devenue un incontournable.

En finale, Hildebrandt, médaillée d'argent du monde 2018 en 53 kg, a pris une avance de 3-0 sur un point d'activité et une exposition de 2 points au compteur, avant que Yoshimoto ne réduise l'écart avec une mise à terre pour mettre fin à la première période.

"C'est une vétéran, et je peux sentir sa forte détermination", a déclaré Yoshimoto d'une voix douce. "Mais j'étais déterminée à ne pas perdre et à me battre jusqu'au bout, et c'était bien de l'avoir fait."

Yoshimoto est allée de l'avant sur critères avec une sortie, puis a remporté la victoire avec une exposition de 2 points pour une course sauvage dans laquelle les deux lutteuses avaient une prise de cheville ou de cuisse.

"Je n'étais pas capable d'attaquer beaucoup, mais je pouvais l'arrêter quand j'en avais besoin, et j'obtenais des points quand je le pouvais", a déclaré Yoshimoto. "Je suis arrivée en douceur à la finale, mais la finale n'a pas été si facile.

"J'avais confiance en ma force pendant le match, et en deuxième période, je pensais que je voulais vraiment que ma main soit levée à la fin."

La capacité de Yoshimoto à tenir le coup dans la cocotte minute qu'est un championnat du monde découle de son appartenance à l'équipe de l'Université de Shigakkan, la centrale électrique qui a produit d'innombrables champions du monde et olympiques, dont beaucoup s'y entraînent encore après avoir obtenu leur diplôme.

"J'ai reçu des conseils de beaucoup de gens, Risako [KAWAI], Yukako [KAWAI], Eri [TOSAKA]", a déclaré Yoshimoto. "Risako et Yukako m'ont toujours aidé avec les techniques. Que j'aie pu faire bon usage de ce que j'ai appris, je le vois comme une façon de les honorer."

Interrogée sur le fait de renverser Susaki du perchoir des 50 kg, Yoshimoto a déclaré: "Je continuerai à m'entraîner et à travailler pour devenir plus forte non seulement physiquement, mais techniquement et émotionnellement. Nous nous affronterons probablement un jour, alors d'ici là, je veux devenir plus forte et la défier ."

Samar HAMZASamar HAMZA (EGY) est devenue la première médaillée égyptienne senior aux Championnats du Monde. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Dans les matchs pour la médaille de bronze, Samar HAMZA (EGY) a ajouté l'Egpyte à la liste des pays avec une femme médaillée mondiale lorsqu'elle est devenue la première du pays avec une victoire 2-1 sur Kiran GODARA (IND) en 76 kg.

Hamza, quadruple champion d'Afrique et double olympien, a marqué une mise à terre avec rammassement de jambes en première période et a réussi à tenir le coup pour remporter la victoire historique.

Hamza, le produit d'un programme de bourses UWW pour aider les futurs lutteurs dans les pays émergents, a connu l'un des combats les plus attrayants des Jeux olympiques de Tokyo lorsqu'elle a perdu 16-12 au premier tour contre Natalya VOROBIEVA (ROC).

La double médaillée d'argent asiatique Aiperi MEDET KYZY (KGZ), qui a terminé cinquième aux Jeux olympiques de Tokyo, a remporté sa première médaille mondiale avec une défaite 12-1 de la championne d'Europe U23 2018 Anastasiia OSNIACH SHUSTOVA (UKR) pour l'autre bronze en 76 kg.

Medet Kyzy a terminé une deuxième mise à terre avec trois rouleaux des jambes en lacet pour mettre fin à la procédure à 1:39.

En 53 kg, Katarzyna KRAWCZYK (POL) a refusé l'offre de Luisa VALVERDE (ECU) de devenir la toute première médaillée mondiale de son pays quel que soit le sexe lorsqu'elle a réussi un lancer de bras à 4 points pour une victoire 7-1..

Cette victoire a donné à Krawczyk, médaillée de bronze européenne en 2018, sa première médaille mondiale après deux cinquièmes places lors de cinq championnats du monde précédents remontant à 2011.

L'autre médaille de bronze est revenue à la championne panaméricaine 2016 Samantha STEWART (CAN), qui n'a laissé aucune chance à la médaillée de bronze du monde U23 2018 Khrystyna BEREZA (UKR) en la faisant reculer sur le tapis et en assurant un tomber à 1:59.

DolgorjavOtgonjargal DOLGORJAV (MGL) a remporté une médaille de bronze en 50 kg. (Photo: UWW / Tony Rotundo)

En 50 kg, Otgonjargal DOLGORJAV (MGL) n'a pas eu peur de dominer la double vice-championne du monde Emilia VUC (ROU) pour un tomber technique de 10-0.

Dolgorjav, la médaillée d'argent des Monde 2018 cadet apparaissant à seulement sa cinquième épreuve de niveau senior, a pris une avance de 8-0 en première période lorsqu'elle a repoussé une prise de blocage tête pour une mise à terre et est immédiatement allée vers deux ceintures en pont, puis a ajouté une mise à terre.

En deuxième période, elle a marqué la mise à terre décisive sur un simple à 4:18 pour terminer l'Olympienne de Tokyo Vuc, lui refusant une troisième médaille mondiale deux jours seulement après son 28e anniversaire.

L'autre médaille de bronze des 50 kg est revenue à la double médaillée mondiale des moins de 23 ans Nadezhda SOKOLOVA, qui a réussi deux coups à 4 points dans un tomber technique de 12-2 sur Bohdana KOKOZEI YASHCHUK (UKR).

Sokolova a utilisé une prise de blocage de tête pour son premier tir à 4 points, puis a ensuite largué l'Ukrainienne avec un portage de pompier pour terminer le match à 2:29.

En 65 kg, Forrest MOLINARI (USA) est finalement montée sur le podium des médailles après deux précédentes cinquièmes places en écrasant la médaillée d'argent olympique de Rio 2016 Maryia MAMASHUK (BLR) avec un tomber technique de 12-1 à 4:50.

Johanna MATTSSON (SWE) a décroché sa deuxième bronze mondial, ajoutant à celle qu'elle a remportée en 2010, sans combattre lorsque Mimi HRISTOVA (BUL) a perdu l'autre match en 65 kg.

Podium 65kgLes quatre médaillées en 65kg aux championnats du monde d'Oslo. (Photo: UWW / Tony Rotundo)

Jour 5 Résultats

Lutte Féminine

50kg (20 inscrites)
OR : Remina YOSHIMOTO (JPN) df. Sarah HILDEBRANDT (USA), 5-3

BRONZE: Nadezhda SOKOLOVA (RWF) df. Bohdana KOKOZEI YASHCHUK (UKR) by TF, 12-2, 2:29
BRONZE: Otgonjargal DOLGORJAV (MGL) df. Emilia VUC (ROU) by TF, 10-0, 4:10

53kg (17 inscrites)
OR : Akari FUJINAMI (JPN) df. Iulia LEORDA (MDA) by TF, 10-0, 2:14

BRONZE : Katarzyna KRAWCZYK (POL) df. Luisa VALVERDE (ECU), 7-1
BRONZE : Samantha STEWART (CAN) df. Khrystyna BEREZA (UKR) by Fall, 1:59 (4-0)

57kg (17 inscrites)
Demi-finale : Helen MAROULIS (USA) df. Sae NANJO (JPN), 6-4
Demi-finale : Anshu MALIK (IND) df. Solomiia VYNNYK (UKR) by TF, 11-0, 3:54

59kg (17 inscrites)
Demi-finale : Akie HANAI (JPN) df. Maya NELSON (USA), 4-1
Demi-finale : Bilyana DUDOVA (BUL) df. Sarita MOR (IND), 3-0

65kg (19 inscrites)
OR : Irina RINGACI (MDA) df. Miwa MORIKAWA (JPN), 8-6

BRONZE : Johanna MATTSSON (SWE) df. Mimi HRISTOVA (BUL) by Def.
BRONZE : Forrest MOLINARI (USA) df. Maryia MAMASHUK (BLR) by TF, 12-1, 4:50

68kg (15 inscrites)
Demi-finale : Rin MIYAJI (JPN) df. Tamyra MENSAH STOCK (USA) by Fall, :20 (2-0)
Demi-finale :Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ) df. Khanum VALIEVA (RWF), 3-3

72kg (14 inscrites)
Demi-finale : Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ) df. Buse CAVUSOGLU TOSUN (TUR) by TF, 13-2, 5:44
Demi-finale : Masako FURUICHI (JPN) df. Anna SCHELL (GER), 6-2

76kg (18 inscrites)
OR : Adeline GRAY (USA) df. Epp MAEE (EST) by Fall, 5:58 (6-4)

BRONZE : Samar HAMZA (EGY) df. Kiran KIRAN (IND), 2-1
BRONZE : Aiperi MEDET KYZY (KGZ) df. Anastasiia OSNIACH SHUSTOVA (UKR) by TF, 12-1, 1:37