L'Hebdo !

L'Hebdo du 30 octobre !

By Eric Olanowski

En revue, les moments forts du Championnat du Monde Seniors 2018, l'ouverture du Championnat du Monde des U23 le 12 novembre prochain à Bucarest en Roumanie. 

1. Sadulaev prend sa revanche sur Snyder
Le blindé russe est de retour en première ligne.

Le champion olympique Abdulrashid SADULAEV (RUS) a réalisé un tombé en première période sur le champion du monde en titre et champion olympique Kyle SNYDER (USA), en finale des 97kg du championnat du monde, prenant la revanche de leur finale de l'année dernière à Paris. 

La rencontre, très attendue et surnommée "Snyderlaev II", n'aura duré en tout et pour tout qu'un peu plus d'une minute. Sadulaev a décoché un ramassement de jambe simple après 35 secondes. Snyder a défendu sa position mais s'est très vite retrouvé en danger. Puis Sadulaev a forcé et maintenu Snyder au sol sur son dos, assurant le tombé.

"Tout le monde sait que Sadulaev est un lutteur très talentueux," a commenté Snyder après la rencontre. "Son attaque était bonne et les choses ont bien marché pour lui ce soir."

Sadulaev, médaillé d'or olympique à Rio, est aujourd'hui triple champion du monde. Il n'a subi qu'une seule défaite internationale depuis 2013, défaite concédée face à Snyder aux mondiaux de Paris l'année passée.

La Russie a remporté le titre de lutte libre par équipe mardi, couronnant deux lutteurs le même jour. L'équipe des États-Unis termine seconde du classement par équipe, et la Géorgie se contente de la troisième place.

2. La Russie s'empare des médailles d'or gréco-romain le dernier jour
L'équipe de Russie a peaufiné son titre de lutte gréco-romaine en s'emparant de toutes les médailles d'or de la catégorie le dernier jour du championnat du monde. 

Aleksandr CHEKHIRKIN (77kg), Musa EVLOEV (97kg) et Sergey SEMENOV (130kg) ont chacun remporté leur finale dimanche à Budapest.

Chekhirkin a vaincu le favori du public Tamas LORINCZ (HUN) 3-1 chez les 77kg. Le Russe menait sur critères à 1-1 en fin de première période, pour marquer ensuite sur passivité de son adversaire et conclure par une poussée hors du tapis en fin de combat ; deux points qui lui donnèrent la victoire.

Evloev, médaille l'argent l'année passée, est monté d'une marche cette fois en se défaisant de Kiril MILOV (BUL) 7-2 en finale des 97kg.

La troisième médaille russe est l'oeuvre de Sergey Semenov, dominant face à Adam COON (USA), pour une victoire 9-0 en finale des 130kg. Le poids lourd russe de 23 ans a lancé deux projections à 4 points pour atteindre la victoire par supériorité technique. Semenov avait récolté l'or au championnat du monde des U23 l'année passée, et avait été deux fois titré champion du monde des juniors.

Si la Russie s'est attribué neuf médailles d'or durant les trois jours de la compétition gréco-romaine, il faut y ajouter les performances de Sergey EMELIN, Stepan MARYANYAN (RUS) et Artem SURKOV (RUS), qui, toutes réunies, lui ont permis de remporter le titre par équipe. 

L'équipe de Russie termine avec 178 points en lutte gréco-romaine, et 89 points d'avance sur la Hongrie, dauphine de la compétition avec 89 points. La Turquie est troisième avec 75 points.

3. Gray sacrée championne du monde pour la quatrième fois
Absente l'année passée, Adeline GRAY (USA), dominante, n'a laissé aucun doute sur son retour et remporte son quatrième titre mondial. 

Après avoir défait la championne olympique 2016 Erica WIEBE (CAN) en demi-finale des 76kg, Gray s'est emparée de l'or des championnats du monde pour la quatrième fois grâce à une victoire par supériorité technique et sans appel sur la championne du monde en titre Yasemin ADAR (TUR), mercredi soir à Budapest.

Adar a marqué le premier point quelques secondes après le début du combat, mais Gray a su lui imposer un amené à terre en fin de première période, décrochant ensuite la supériorité technique 13-1 par un croisillon et retournant cinq fois de suite son adversaire dans cette position.

"C'est fantastique !," a déclaré Gray après sa victoire. "Je n'arrive pas à y croire. J'ai fait un tel travail mental aujourd'hui. Je suis fière de moi, fière de mon corps, fière de mon équipe. Je suis si heureuse de tout ce qui est arrivé - ces deux jours ont été magnifiques."

Gray avait obtenu ses titres précédents en 2012, 2014 et 2015. 

Wiebe s'est finalement emparée de la première médaille de bronze de la catégorie face à Epp MAE (EST) 4-0 ; Hiroe MINAGAWA SUZUKI (JPN) de la seconde par forfait. 

4. Olli écrit l'histoire et remporte la première médaille d'or de la Finlande en lutte féminine
En finale des 65kg, Petra OLLI (FIN) a su maintenir sous sa coupe Danielle LAPPAGE (CAN) 6-5 et obtenir son premier titre mondial depuis sa médaille de bronze en 2015.

Lappage, championne du monde juniors 2010, a très vite montré sa force en marquant dès le début du combat et ajoutant une mise à terre pour atteindre les 3-0. Olli s'est rapprochée grâce à un amené à terre en fin de première période, pour prendre la tête sur critères dès la reprise sur un point obtenu par avertissement.

Mais Olli a repris de l'avance  (5-3) en milieu de période, par passage sous le bras et amené au sol. Menée de deux points à dix secondes de la cloche, Lappage obtint un dernier amené à terre par ramassement de jambe simple, égalisant à 5-5. Mais un avertissement pour verrou de doigt donna l'avantage, et la victoire, à Olli 6-5. 

Si Ollie a remporté cette année la première médaille d'or de l'histoire de la Finlande à un championnat du monde de lutte, trois autres athlètes ont, eux aussi, écrit l'histoire pour leurs nations.

Il s'agit de DENG Zhiwei (CHN), médaille d'argent des 125kg en Lutte Libre Hommes, et des médaillés de bronze Taimuraz FRIEV NASKIDAEVA (ESP) - Lutte Libre Hommes 86kg, et Lianna de la Caridad MONTERO HERRERA (CUB) - Lutte Féminine 55kg.



5.  Le championnat du monde des U23 commence le 12 novembre
Dans moins de deux semaines, la Salle Multisports de Bucarest, en Roumanie, accueillera le championnat du monde des U23. Les combats débuteront le lundi 12 novembre. 

La lutte gréco-romaine ouvrira les festivités, suivie de la lutte féminine, pour clore avec la lutte libre. 

Cliquez ici pour le programme complet

L'Hebdo dans les réseaux ! 

1. HORS SCÈNE - Petit clip dans les coulisses de #budawrestle2018 avec Yazdani et Taylor. Suivez nos comptes-rendus pour la vidéo complète - #budawrestle2018 #uww

2. Yowlys Bonne Rodriguez - devenir Champion du Monde // 'Pour moi, il [Julio Mendieta Cuellarone] est un des meilleurs. Je suis là grâce à lui. Il m'a fait confiance quand je ne croyais plus en moi. Je voulais tout arrêter. C'est lui qui m'a dit tu as le talent, tu peux le faire. Tu peux être un champion !' #budawrestle2018

3. Thomas Bach (Président du CIO) et Nenad Lalovic (Président d'UWW) félicitent Frank Staebler pour son troisième titre mondial #budawrestle2018

4. Le champion olympique @davorstefanek partage sa #BudaWrestle2018 ?avec son fils Matija.

5. Ce qui monte doit redescendre !!! ??? #budawrestle2018

#development

Le Burundi accueille un camp d'entraînement et une compétition de Beach Wrestling

By United World Wrestling Press

MABAYI, Burundi (7 mars) --- Démarré en novembre 2021, pendant la période post-covidique, le DNSS de lutte au Burundi a connu sa phase terminale pendant la semaine du 25 février au 04 mars 2023.

En effet, plus d'un an après son démarrage, le DNSS a connu sa phase terminale du 25 février au 4 mars. Pour cette phase, l'United World Wrestling a envoyé deux experts, à savoir Vincent AKA, chargé de développement et Angel Pineda Rodriguez, expert en formation UWW, afin de continuer à soutenir la fédération burundaise de lutte pour un développement durable

Cette phase terminale, également évaluative, a débuté par une visite des structures de base à l'intérieur du pays. C'est ainsi que les deux experts ont pu visiter les clubs de Mabayi et de Gihanga. Cette visite de terrain a permis de constater que les clubs locaux ont fait l'effort de se constituer depuis l'architecture formelle soumise par la fédération nationale, à savoir un président, un trésorier, un secrétaire général, le tout avec la présence d'un technicien qui encadre les lutteurs. A l'inverse, le manque d'infrastructures reste un facteur limitant pour leur développement. Cependant, à Gihanga l'espoir demeure dans la mesure où il existe un jeune centre qu'il suffirait de restaurer. A l'instar de Gitega qui a pu utiliser sa maison des jeunes et la convertir en salle de lutte. Les maisons des jeunes représentent une réelle opportunité pour la mise en place de clubs de lutte (avec des tapis de lutte fabriqués localement). Comme le souligne Angel Pineda, Expert d'origine cubaine, "c'est ce qui se fait à Cuba, où l'on fait avec les moyens du bord pour trouver des solutions afin de permettre à nos lutteurs de s'entraîner en toute sécurité".

Lors de cette visite des clubs de l'intérieur, il est apparu que les clubs ont commencé à construire leur propre arène de Beach Wrestling, ce qui représente un pilier essentiel pour le développement. Parce que tout est facile à mettre en place, la Beach Wrestling ne nécessite que très peu de moyens. Cette phase a également permis de visiter les écoles partenaires du projet de lutte pour les jeunes filles.

Afin de consolider ce qui existe déjà, une réunion a été organisée avec tous les présidents et entraîneurs de clubs. Lors de cette réunion, l'accent a été mis sur le thème "Projet de structure de club". Cela a permis d'expliquer aux différents participants les étapes pour développer son club et d'aborder la démarche projet pour développer son club de lutte. L'objectif est de donner des outils à tous ceux qui veulent avancer en comprenant le concept de projet de club.

BRUDes lutteurs burundais sont assis ensemble dans le cercle de Beach Wrestling. (Photo: United World Wrestling)

Ce fut également l'occasion de faire le point avec la fédération sur l'impact du DNSS tout en envisageant les perspectives.

Parallèlement à la formation des dirigeants de clubs, pour permettre aux meilleurs lutteurs de vivre un entraînement intensif de haut niveau, un camp d'entraînement a été organisé au centre Olympafrica de Kanyosha, qui est devenu le centre de référence pour l'entraînement de l'équipe nationale de lutte. Il est à noter que c'est grâce à la rénovation de la salle polyvalente par la fondation Olympafrica qui permet à la fédération burundaise de lutte de réunir ses meilleurs lutteurs cadets, juniors et seniors en lutte olympique. Le tapis de lutte offert par United World Wrestling joue pleinement son rôle.

Lors de ce stage, deux lutteurs se sont distingués, il s'agit de Niyonkuru Lynca Gloria, dans la catégorie junior issue du club de Gitegat et de Nishimwe Yves également junior issu du club de Bururi.

Au cours de ce stage, les deux cadres de la fédération burundaise de lutte, Ntwari Patrice et Nduwayezu Silas ont profité de la présence des experts pour approfondir leurs notions en matière de planification, du processus de formation d'un lutteur de haut niveau. Ce partage d'expérience vise à leur donner les outils pour continuer la formation et la préparation des meilleurs lutteurs au Burundi.

Un tournoi de Beach Wrestling a été organisé par la fédération burundaise de lutte pour clôturer en beauté cette semaine riche en activités. La présence de la télévision nationale a permis de donner plus d'ampleur à cet événement et de promouvoir le beach wrestling qui a de belles perspectives devant lui.

Enfin, la Présidente du Comité National Olympique Burundais, Mme Lydia NSEKERA a beaucoup apprécié le DNSS de la lutte et a ajouté " nous utiliserons le DNSS de la lutte comme un exemple pour le DNSS d'autres sports ". Ella a également mentionné l'implication de United World Wrestling dans le développement de la lutte à travers la vision de son Président Nenad Lalovic de maintenir la lutte dans le giron olympique. Et de mentionner : " la lutte est aujourd'hui l'une des disciplines olympiques qui est impliquée dans son développement à travers ses programmes de développement et cela se voit sur le terrain ".