L'Hebdo !

L'Hebdo du 25 septembre !

By Eric Olanowski

En revue, Astana ville hôte du championnat du monde 2019, les résultats par équipes du championnat du monde juniors 2018, le retrait de deux stars du prochain championnat du monde seniors de Budapest pour cause de blessure récente.  

1. Astana accueillera le championnat du monde seniors en 2019
United World Wrestling a annoncé que la capitale du Kazakhstan, Astana, accueillera le championnat du monde de lutte seniors 2019 du 14 au 22 septembre au Stade Daulet.

Astana a, ces dernières années, accueilli plusieurs événements United World Wrestling, dont le championnat d'Asie seniors 2014, les qualifications olympiques pour l'Asie 2016 et le championnat du monde de grappling 2018.

La compétition pour accueillir l'événement fut intense, car le championnat constituera le premier événement qualificatif pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020

Les six meilleurs lutteurs de chaque catégorie de poids olympique en compétition à Astana procureront une place olympique qualificative à leur nation, et les places qualificatives restantes dépendront des compétitions continentales et d'un “Qualificatif de la dernière chance” inscrit au Calendrier 2020.

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Magomedkhan MAGOMEDOV (RUS) annihile Zachery Samuel ELAM (USA) 11-0 en finale des 97kg du championnat du monde juniors. (Photo par Max Rose-Fyne)

2. L'équipe de Russie remporte sa cinquième médaille d'or et le titre mondial Junior
L'équipe de Russie a terminé le championnat du monde juniors 2018 en première place et munie de cinq médailles d'or. À la veille du dernier jour du tournoi, la Fédération de Russie menait les États-Unis de 31 points, et clôt la compétition avec 67 points d'avance sur les tenants du titre et dauphins 2018.  

La Russie a réussi un triplé de médailles d'or le sixième jour de la compétition, obtenant le titre le septième jour grâce à Abasgadzhi MAGOMEDOV (RUS) et Soslan KHINCHAGOV (RUS) à la Salle des Sports Municipale de Trnava.

La Russie sort du championnat du monde juniors 2018 avec en tout sept médailles, cinq d'or, une d'argent et une de bronze. Bien que médaillée autant de fois que l'année dernière, c'est aujourd'hui avec une médaille d'or de plus que la Russie s'en va. 

Résultats par équipes 
OR – Russie (182 points)
ARGENT – États-Unis (115 points)
BRONZE –  Iran (98 points)
Quatrième – Azerbaïdjan (91 points)
Cinquième – Indie (84 points)

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Amin KAVIYANINEJAD (IRI) se lâche après avoir obtenu la victoire par supériorité technique sur Nikoloz TCHIKAIDZE (GEO) en finale de lutte gréco-romaine, catégorie 72kg. (Photo par Max Rose-Fyne) 

3. L'Iran remporte le titre par équipe en GR, Komarov s'offre l'or pour la quatrième fois
L' Iran, quatre médailles d'or et 136 points, emporte le titre par équipe en lutte gréco-romaine au championnat du monde junior 2018 de Trnava, avec quatre points d'avance sur la Russie.

Amin KAVIYANINEJAD (IRI), l'épaule gauche abondamment bandée, remporte son second titre mondial junior d'affilée et son troisième en tout.

Entretemps, la Russie, menée par Aleksandr KOMAROV (RUS) pour la quatrième fois champion du monde, termine à la seconde place avec 131 points. 

Komarov (RUS) a laminé Andrew BERREYESA (USA) 10-0 en finale des 77kg, montant pour la seconde année d'affilée sur le podium des juniors.

“Ce championnat a été le plus dur de tous. Mais j'ai beaucoup appris, et cela fait du bien de gagner de nouveau,” a commenté Komarov. “Maintenant, mon attention va se tourner vers les seniors et les Jeux Olympiques de Tokyo 2020.”

Résultats par équipes
OR - Iran - (136 points)
ARGENT - Russie (131 points)
BRONZE - Arménie (83 points)
Quatrième - Turquie (79 points) 
Cinquième - Inde  (73 points)

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In the 50kg finals, Yui SUSAKI (JPN) beat Ellen RIESTERER (GER) to win her fifth world title in three different age groups. (Photo by Max Rose-Fyne)

4. L'équipe japonaise de lutte féminine, six fois médaillée d'or, emporte le titre 
Pour la huitième année d'affilée, le Japon quitte le championnat du monde juniors avec le titre par équipe. La nation dominant la lutte féminine mondiale clôt la compétition avec 55 points d'avance sur la Russie, seconde, et 88 sur la Chine, en troisième place.

Le Japon a récolté quatre médailles d'or de plus le cinquième jour de la compétition, pour un total de six depuis le début du tournoi. C'est la cinquième année d'affilée que le Japon conclut le championnat du monde juniors avec au moins quatre médaillés d'or. C'est également son meilleur résultat depuis ses six médailles d'or au championnat du monde 2016. 

À comptabiliser aussi, une médaille d'argent et trois de bronze ; c'est donc un total de dix médailles que les lutteuses japonaises ont récolté, toutes catégories de poids confondues. 

L'un des plus beaux résultats de la lutte féminine vient de la superstar japonaise de 19 ans Yui SUSAKI (JPN), qui décroche son cinquième titre d'affilée à travers trois catégories d'âge, la hissant au pinnacle des meilleurs athlètes de lutte, tous âges, sexes et styles confondus.

La prochaine compétition de Susaki est le championnat du monde senior de Budapest en octobre prochain.

À noter également que Koumba LARROQUE (FRA) a gagné son quatrième championnat du monde. Larroque n'aura pas concédé un seul point offensif pendant la durée du tournoi, devançant ses adversaires au championnat du monde juniors 33-0 sur la route de son second titre junior. 

​​​​​​Résultats par équipes
OR - Japon (215 points)
ARGENT - Russie (160 points)
BRONZE - Chine (127 points)
Quatrième - Ukraine (73 points)
Cinquième - Mongolie (67 points)

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Roman VLASOV (RUS) vainc Viktor NEMES (SRB) 5-1 en finale du championnat d'Europe 2018. Photo par Max Rose-Fyne.

5. Vlasov et Phogat absents du championnat du monde de Budapest 
Vinesh PHOGAT (IND) et Roman VLASOV (RUS) souffrent de blessures récentes et ont dû se retirer du championnat du monde de Budapest 2018. 

Selon le journaliste indien Vinay Siwach, Phogat, 24 ans et star montante de la lutte du sous-continent, s'est déchirée les ligaments du coude à l'entraînement vendredi en tentant une mise à terre sur sa partenaire Pooja DHANDA (IND). La médaillée d'or des Jeux d'Asie et des Jeux du Commonwealth était attendue pour une médaille de lutte féminine chez les 50kg. 

Un autre coup dur pour Budapest est venu du double champion olympique russe Roman Vlasov, qui a annoncé une récente intervention chirurgicale sur une blessure au genou droit. Vlasov, quadruple champion du monde et champion d'Europe en titre, était inscrit en lutte gréco-romaine, catégorie 77kg. 

Cliquez ICI pour plus d'informations sur Phogat (sur Scroll.in, en anglais)

L'Hebdo dans les réseaux ! 

1. "Les difficultés ne m'abattrons pas." 

2. "Le  championnat du monde de #beach#wrestling se tiendra à #sarigerme en Turquie"

3. Respect.

4. Big Move au sixième jour du championnat du monde juniors de Trnava 2018

5. Photos des finales de lutte libre. - #uww #wrestling

#WrestleBelgrade

Burroughs, qui vise un 7e titre, fait partie de l'équipe américaine pour les Mondiaux

By Vinay Siwach

NEW YORK, USA (9 juin) -- Peu de temps après avoir obtenu sa place pour représenter les États-Unis aux Championnats du monde, Jordan BURROUGHS (USA) a été interrogé sur sa carrière internationale de dix ans.

Burroughs a sorti une des nombreuses réponses classiques de son livre. "C'est difficile, mais c'est ce que nous faisons, nous faisons des choses difficiles," a déclaré Burroughs. "Nous sommes confrontés à un défi, nous nous préparons pour ce défi, avec la lutte, nous le relevons."

C'est vrai pour Burroughs.

Au fil des ans, le champion olympique de Londres a connu de nombreuses situations difficiles, tant sur le tapis qu'en dehors. Mais a réussi à gagner la plupart, si ce n'est la totalité. Qu'il revienne après une blessure pour gagner le titre mondial une fois de plus ou qu'il se remette de sa défaite aux Jeux Olympiques de Rio, il a battu des stars locales et des lutteurs en herbe aux Etats-Unis et a intégré l'équipe mondiale.

Mercredi, Burroughs tentait de faire partie de sa 11e équipe mondiale/olympique et l'homme de 33 ans y est parvenu en battant Chance MARSTELLER (USA) à 79 kg dans une finale au meilleur des trois manches à New York, USA.

“Personne ne peut me battre au match trois,” a déclaré Burroughs. "[J'ai] une tonne de respect pour Marsteller. Mais cela se résume à une grande confiance dans notre entraînement, notre personnel d'encadrement et nos partenaires. J'étais préparé pour un troisième match. Mais je sais aussi que si quelqu'un me bat, surtout dans une série, c'est mentalement écrasant pour eux. Ils doivent se préparer à le faire deux fois de suite."

Après avoir remporté les Championnats panaméricains en mai, Burroughs a déclaré qu'il était conscient qu'il lui serait extrêmement difficile de gagner contre n'importe quel lutteur.

"Je ne suis pas sûr de l'adversaire que je vais affronter", a-t-il déclaré à Acapulco. "Mais je sais que, quel que soit l'adversaire, ce sera extrêmement difficile. Je suis prêt à relever n'importe quel défi, qu'il s'agisse d'un nouveau défi ou d'un défi familier. Une chose est claire : ce ne sera pas facile."

Marsteller a eu l'occasion de réaliser l'exploit de sa vie en forçant la tenue d'un match décisif lorsqu'il a remporté le deuxième combat 2-2. Mais Burroughs a mis à profit son expérience pour remporter le troisième combat 5-0 contre son jeune adversaire et faire partie de l'équipe américaine pour les championnats du monde de Belgrade.

Jordan BURROUGHS (USA)Jordan BURROUGHS (USA) a battuChance MARSTELLER (USA) pour faire partie de l'équipe des USA en 79kg. (Photo: Levi Ventura)

A l'aube de son septième titre mondial, Burroughs entre dans un territoire qu'aucun lutteur américain n'a encore abordé. John SMITH (USA) et Adeline GRAY (USA) sont à égalité avec six titres chacun et Belgrade sera l'occasion parfaite pour Burroughs de les dépasser.

L'homme de 33 ans le sait aussi. C'est son rêve depuis qu'il a gagné les Jeux Olymmiques à Londres. Il veut donc rester concentré sur cet objectif.

"[Je veux] rester concentré autant que possible pour entrer dans le monde des sept fois champions du monde", a-t-il déclaré. "Je parle toujours d'être le plus grand lutteur américain de tous les temps. Mais maintenant, je commence à me mettre dans la classe des grands de tous les temps dans tous les styles à travers le monde. Je pense que c'est une chose cool pour moi que d'entrer dans cette ère où je dois être reconnu dans le monde entier comme l'un des meilleurs lutteurs. C'est excitant pour moi. Je veux simplement me faire un nom. En grandissant, je n'étais même pas le meilleur lutteur de ma rue. C'est difficile de réussir à être plusieurs fois le meilleur lutteur du monde."

Burroughs l'a fait six fois en 10 ans. Il était un outsider lorsqu'il a remporté ses premiers championnats du monde en 2011. Un an plus tard, à 23 ans, il était aux Jeux olympiques de Londres, où il a remporté l'or et a été considéré comme l'avenir de ce sport aux États-Unis.

"Je ne savais pas à quoi m'attendre à Istanbul il y a 11 ans, wouah", avait déclaré Burroughs en février. "La bénédiction était que j'étais jeune et naïf et que je savais ce que j'avais. Denis TSARGUSH (RWF) était un champion du monde en titre dans cette catégorie de poids, et je ne l'avais jamais affronté auparavant. Je l'ai eu au deuxième round."

Il perd la première période contre Tsargush. Mais dans ce qui est le début d'une carrière pleine de retours, il remporte les deuxième et troisième périodes et le quart de finale. En finale, Sadegh GOUDARZI (IRI), acclamé par les bruyants supporters iraniens, était le favori. Mais Burroughs l'a assommé dans des périodes consécutives. Il a également fait sa marque de fabrique du "double-leg", décalage arrière) pendant cette compétition.  

"J'étais un petit peu nerveux pour être honnête," a déclaré Burroughs. "La participation à ce tournoi m'a donné beaucoup de confiance pour l'avenir, car après avoir gagné ce tournoi avec très peu d'expérience en libre, j'ai pensé à ce que je pourrais faire si je m'entraînais vraiment à plein temps. J'ai été reconnaissant pour l'ensemble de mon travail."

Et si quelqu'un pensait que le titre mondial en 2011 était un coup de chance, il a ensuite battu les mêmes lutteurs, en demi-finale et en finale, à Londres.

Jordan BURROUGHS (USA)Jordan BURROUGHS (USA) après avoir remporté la Finale X à New York. (Photo: Levi Ventura)

Mais beaucoup de choses ont changé depuis. Il est plus âgé et a des engagements en dehors du tapis. Il est aussi le père de quatre enfants et doit consacrer du temps à sa famille. Si l'on en croit le Twitter de sa femme Lauren, il a réussi à le faire.

Un autre changement que Burroughs a remarqué est le temps que ses adversaires passent à l'étudier, car il y a beaucoup de contenu disponible.

"La plus grande différence maintenant est que j'ai beaucoup d'obligations en dehors de la lutte par rapport à 2011", a-t-il déclaré. "Maintenant, je suis très familier, il y a beaucoup de vidéos sur moi, des gars qui me regardent lutter. Mais maintenant, ils veulent me faire tomber. Je comprends donc la position dans laquelle je me trouve."

Pourtant, il a réussi à faire tomber la moitié du monde qui a essayé de le faire tomber.

Burroughs, qui était souvent qualifié d'arrogant au début de sa carrière, est devenu un lutteur intelligent, vif et qui prend la forme physique très au sérieux. Son décalage arrière semble toujours être de première classe. Il n'est pas facile de rester au plus haut niveau pendant un certain temps, comme l'a fait Burroughs.

"

La foi", a-t-il dit. "La constance, s'entourer de personnes formidables. C'est une bénédiction de prévenir les blessures, mais aussi, vous savez, l'éthique du travail, la nutrition, la récupération et beaucoup de concentration. Je prends soin de mon corps. Je fais les bonnes choses pour m'assurer que je reste et maintiens un certain niveau de forme. Mais j'ai aussi été capable d'éviter les blessures et c'est en grande partie grâce à la chance."

Bien que peu de gens en parlent, les défis auxquels il est confronté dans la salle d'entraînement de lutte avec l'âge ont amené Burroughs à faire de meilleurs choix en matière de condition physique.

"Je suis un bien meilleur lutteur maintenant", a-t-il déclaré. "Je suis plus vif, plus intelligent, plus avisé. Je suis tout simplement un meilleur athlète. Mais encore une fois, je suis plus âgé. J'ai 10 à 12 ans d'expérience. C'est différent. Vous commencez à ressentir les douleurs de la longévité. J'ai beaucoup de kilomètres dans mon corps dans ce sport."

Il a également reconnu ne pas avoir subi de blessure mettant en péril sa carrière.

"J'ai eu la chance de ne rien subir de fou", a-t-il déclaré. "J'ai eu une cheville cassée, un mollet déchiré. Mais à part ça, j'ai en quelque sorte esquivé beaucoup de balles dans les positions folles dans lesquelles je me suis retrouvé."

Bien que Burroughs semble avoir eu beaucoup de succès, il a eu son lot de défis et de déchirements en cours de route.

Comme celui de Rio ou la défaite contre Zaurbek SIDAKOV (RWF) lors des championnats du monde consécutifs en 2018 et 2019. Ou encore lorsqu'il n'a pas réussi à intégrer l'équipe américaine pour les Jeux olympiques de Tokyo.

Mais chaque fois qu'il est dos au mur, Burroughs trouve le moyen de rebondir plus fort.

Souvenez-vous de la finale mondiale de 2017 contre le représentant russe de l'époque, Hetik TSABALOV (SRB). Burroughs a répondu à ses détracteurs avec cette performance épique qui a également permis aux États-Unis de remporter le titre par équipe en 2017. Il a réussi à remporter deux médailles de bronze consécutives à Budapest et à Nur-sultan.

Sur le plan international, il n'a perdu que contre deux lutteurs depuis les Jeux olympiques de Rio. Frank CHAMIZO (ITA) et Sidakov ont battu Burroughs deux fois chacun au cours des six dernières années.

Mais depuis qu'il est passé en 79 kg, il n'a pas encore perdu un seul combat. L'année dernière à Oslo, il a réussi à décrocher son cinquième titre mondial et le premier dans une nouvelle catégorie de poids en 79kg. Bien qu'il ne s'agisse pas des Jeux olympiques, cette catégorie a donné à Burroughs l'occasion d'en profiter à nouveau.

"Les gens ne le prennent pas [79 kg] au sérieux parce que ce n'est pas un poids olympique", a-t-il déclaré. "Cela m'a donné un certain rajeunissement en fin de carrière. J'ai 33 ans et j'en aurai 34 dans quatre mois [maintenant un]. Je n'ai pas besoin de perdre [trop de poids]. Je peux manger les choses que je veux et l'entraînement est plus amusant pour moi."

Après avoir remporté le titre à Oslo, Burroughs a commencé l'année 2022 avec une médaille d'or au Yasar Dogu d'Istanbul. C'est après avoir remporté ce titre qu'il a confirmé qu'il allait tenter une nouvelle fois sa chance aux Jeux olympiques. 

"Je veux une autre chance contre Dake, et ensuite une autre contre Sidakov", a déclaré Burroughs. "Je vais évoluer vers le bas. Je ne peux pas promettre que je ferai partie de l'équipe [américaine], mais vous savez que je vais donner le meilleur de moi-même."

Comme il n'a jamais reculé devant les défis dans le passé, Burroughs se prépare à surmonter celui-là aussi.

"C'est l'effort, l'attitude et un esprit de guerrier", a-t-il déclaré. "Je vais faire de mon mieux pour faire partie de l'équipe. Cela va être une coupe difficile pour moi, mais je suis engagé."