YoungestToOldest

Les médaillées d'or olympique les plus jeunes et les plus âgées de l'histoire (II : lutte féminine)

By Ikuo Higuchi

(Cet article est le deuxième d'une série de trois publiée sur le site de la Fédération japonaise de lutte. Traduction anglaise Ken Marantz.)

Le conte des deux Wang et une légende japonaise
Depuis que la lutte féminine a rejoint le programme olympique en 2004 à l'occasion des Jeux d'Athènes, 18 médailles ont été attribuées. Une seule lutteuse âgée de moins de vingt ans a été couronnée depuis, justement lors de cette édition inaugurale : WANG Xu (CHN) était âgée de 18 ans, 4 mois et 27 jours lorsqu'elle s'empara de l'or de la catégorie des 72kg.

Lors de ces mêmes Jeux Olympiques, Kaori ICHO (JPN) avait remporté la première de ses quatre médailles d'or - un record - par une victoire en 63kg à l'âge de 20 ans, 2 mois et 10 jours, ce qui constitue encore aujourd'hui le meilleur second résultat de tous les temps. Une autre Wang, WANG Jiao (CHN), garda le titre des 72kg dans les mains de la Chine quatre ans plus tard en remportant les Jeux de Pékin. Sur quatre Olympiades, les deux Wang et Icho demeurent les seules championnes de moins de 21 ans.

Les Wang ont quelque chose d'autre en commun, puisqu'aucune d'elles n'a remporté de championnat du monde avant ou après leur trophée olympique. Xu avait terminé deuxième en 2002, et troisième l'année précédant les Jeux d'Athènes, tandis que Jiao était repartie les mains vides de ses trois championnats du monde d'avant Pékin. Ce triomphe à domicile l'avait transformée en une star nationale. Autant que par ses exploits sur le tapis, elle s'était faite apprécier des fans par ses conférences de presse d'après-combat où, étonnamment, elle ressentait tout d'abord le besoin de se présenter.

La première championne âgée de trente-et-quelque fut couronnée lors des JO de Londres en 2012, où Hitomi OBARA (JPN) atteint le sommet d'une carrière incluant huit championnats du monde en s'emparant de l'or des 48kg à l'âge de 31 ans, 7 mois et 4 jours. Cet exploit, cependant, ne dura que jusqu'à l'Olympiade suivante, où Icho s'emparait en 58kg de sa quatrième et ultime médaille d'or à l'âge de 32 ans, 2 mois et 4 jours, ce qui fait d'elle la détentrice des deux records, à la fois la plus jeune et la plus âgée médaillée d'or olympique de l'histoire de la lutte féminine.

C'est peut-être un pari risqué, mais le record d'Icho en tant que championne la plus âgée pourrait bientôt revenir à la médaillée mondiale d'argent Hiroe MINAGAWA (JPN), qui approchera les 34 ans lors des prochains JO de Tokyo. Elle aurait même pu, si les Jeux se déroulaient comme programmé cet été, s'en saisir dans quelques mois.

Une autre lutteuse est apparue comme une possible prétendante depuis. Triomphante en 50kg lors des derniers mondiaux, Mariya STADNIK (AZE) comptera probablement parmi les favorites à Tokyo, où elle aura 33 ans. Comme mentionné précédemment dans la lutte libre homme, la pesée multiple les matins des jours de compétition constitue un obstacle supplémentaire. Comment Stadnik, deux fois médaillée d'argent olympique, pourra gérer cette situation déterminera sa fortune aux quatrièmes Jeux Olympiques de sa carrière.

CHAMPIONNES OLYMPIQUES DE LUTTE FEMININE, DE LA PLUS JEUNE A LA PLUS AGEE

                  Nom                                        Age                       Jeux Olympiques        Poids   Date de nais.


1. Xu WANG (CHN)                    18 ans 10 mois 27 ans        2004 Athènes            72kg     1985/09/27

2. Kaori ICHO (JPN)                   20 ans 2 mois 10 ans          2004 Athènes            63kg    1984/06/13

3. Jiao WANG (CHN)                  20 ans 7 mois 13 ans          2008 Beijing              72kg     1988/01/04

4. Natalya VOROBIEVA (RUS)  21 ans 2 mois 13 ans           2012 Londres            72kg     1991/05/27

5. Risako KAWAI (JPN)              21 ans 8 mois 28  ans          2016 Rio de Janeiro  63kg  1994/11/21

6. Sara DOSHO (JPN)               21 ans 10 mois 0 ans          2016 Rio de Janeiro   69kg  1994/10/17

7. Saori YOSHIDA (JPN)            21 ans 10 mois 18  ans       2004 Athènes             55kg  1982/10/05

8. Irina MELNIK-MERLENI (UKR)  22 ans 6 mois 15 ans       2004 Athènes             48kg   1982/02/08

9. Eri TOSAKA (JPN)                  22 ans 11 mois 18 ans        2016 Rio de Janeiro   48kg  1993/08/30

10. Kaori ICHO (JPN)                  24 ans 2 mois 4 ans           2008 Beijing                63kg    1984/06/13

11. Helen MAROULIS (USA)       24 ans 10 mois 30 ans       2016 Rio de Janeiro    53kg  1991/09/19

12. Erica WIEBE (CAN)              25 ans 2 mois 5 ans           2016 Rio de Janeiro   75kg  1989/06/13

13. Saori YOSHIDA (JPN)          25 ans 10 mois 11  ans       2008 Beijing                55kg  1982/10/05

14. Carol HUYNH (CAN)             27 ans 9 mois 0 ans           2008 Beijing                48 kg  1980/11/16

15. Kaori ICHO (JPN)                 28 ans 1 mois 26 ans         2012 Londres              63kg    1984/06/13

16. Saori YOSHIDA (JPN)          29 ans 10 mois 4  ans        2012 Londres              55kg  1982/10/05

17. Hitomi OBARA (JPN)            31 ans 7 mois 4 ans          2012 Londres              48kg   1981/01/04

18. Kaori ICHO (JPN)                  32 ans 2 mois 4 ans          2016 Rio de Janeiro   58kg    1984/06/13

#development

Activités éducatives d'UWW avant les Jeux d'Asie du Sud-Est

By United World Wrestling Press

HANOI, Vietnam (11 mai) -- Avec le soutien de la Solidarité Olympique et le Comité National Olympique du Vietnam, des cours techniques pour entraîneurs et arbitres ont été organisés par United World Wrestling pour les pays du sud-est asiatique avant les Jeux du Sud-Est Asiatique du 7 au 14 mai à Hanoï au Vietnam. Un total de 55 entraîneurs et arbitres du Cambodge, d'Indonésie, de Singapour, de Thaïlande et du Vietnam ont participé à la formation. Sur les 30 arbitres qui ont participé au cours de formation, 18 arbitres en formation officieront aux SEA Games et obtiendront des licences internationales d'arbitrage.

Un atelier antidopage a également été donné aux entraîneurs participant par le Centre anti-dopage et de médecine sportive du Vietnam le 10 mai. Les règles générales antidopage, les droits et responsabilités des athlètes & entraîneurs, les procédures de contrôle, les autorisations d'usage à des fins thérapeutiques ainsi que les valeurs et l'éthique du sport propre ont été abordés dans cet atelier.

DopingLe Centre anti-dopage et de médecine sportive du Vietnam présente son cours sur les règles antidopage et l'éthique aux 25 entraîneurs.

"C'est un excellent départ pour les pays d'Asie du Sud-Est après une si longue période d'absence d'activités et d'opportunités sportives au cours des deux dernières années," a déclaré Deqa NIAMKEY, Directrice du Développement d'UWW. "Les Jeux du SEA ont permis à nos plus petites fédérations nationales  de faire une apparition remarquée sur la scène internationale et les cours de formation d'UWW organisés avant les Jeux contribuent à garantir que les compétitions de lutte se déroulent de manière sûre et équitable."

"UWW s'efforce de fournir les meilleures possibilités de formation et d'éducation pour le développement des entraîneurs et des arbitres dans le monde entier."

Dans le cadre de son engagement à promouvoir le développement mondial de la lutte et à renforcer et améliorer davantage la communication avec les fédérations membres, UWW a annoncé un nouveau Programme de Développement Régional pour aider à soutenir les activités de développement de la lutte dans les régions au début de l'année.

Ce programme contribue à une stratégie de développement cohérente et offre un soutien et une assistance pratique au niveau local pour favoriser la croissance de la lutte dans les pays qui sont relativement moins développés dans ce sport.

A travers ce programme de développement phare, UWW continue à fournir un soutien sur mesure à ses fédérations membres et a un impact réel et durable sur le développement de la lutte dans le monde.

Les cours de formation avant les Jeux du SEA ont constitué une autre étape importante pour UWW et ont marqué le commencement d'une série de programmes et de projets de développement de la lutte dans la région. Un retour positif a été reçu des nations participantes et de nombreux pays ont déjà exprimé leur intérêt à accueillir le programme de développement UWW Asie du sud-est de 2023.

"Les cours de formation pour entraîneurs et arbitres sont extrêmement importants et bénéfiques au développement de la lutte au Vietnam et de toute la région d'Asie du sud-est", a déclaré Manh Van TRAN, Secrétaire Général du Comité National Olympique du Vietnam.

"Nous avons soutenu un cours d'entraînement via la Solidarité Olympique en 2017, et nous espérons poursuivre notre collaboration fructueuse avec l'UWW pour développer la lutte au Vietnam," a-t-il déclaré.

Lee Jiwoo_Ref course_VIE

"Je suis un jeune entraîneur d'Indonésie et je suis très content qu'UWW m'ait cette chance d'améliorer mes connaissances à la fois comme entraîneur et comme arbitre," a déclaré Purnama SURYA, entraîneur indonésien. "j'ai participé aux deux cours de formation et j'ai eu la chance d'apprendre auprès d'experts internationaux renommés dans ce domaine. Un grand merci à l'UWW."