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Les lutteurs du camp d'entraînement panaméricain remportent 24 médailles à Acapulco

By United World Wrestling Press

MEXICO CITY (21 mai) -- Avant les championnats panaméricains seniors d'Acapulco, United World Wrestling et la Fédération Mexicaine de Lutte ont organisé un camp d'entraînement du 1er avril au 2 mai à Mexico City.

Un total de 74 lutteurs de huit pays différents panaméricains ont participé à ce camp d'un mois. Des lutteurs d'Argentine, du Chili, de l'Équateur, du Guatemala, du Mexique, du Panama, du Paraguay et de Porto Rico ont participé au camp et ont bénéficié du soutien du programme d'assistance technique du département du développement de l'UWW.

Sur les 74 lutteurs qui ont participé au camp d'entraînement, 24 sont montés sur le podium lors des Championnats panaméricains 2022 à Acapulco, et 14 ont obtenu un quota pour leur pays en vue des Jeux panaméricains de 2023 qui se tiendront à Santiago du Chili.

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Les lutteurs ont été hébergés au Centre sportif olympique mexicain (CDOM) pendant les 23 jours du camp et ont bénéficié de toutes les installations nécessaires à une performance optimale. Ils ont pris trois repas par jour, planifiés en fonction des besoins nutritionnels des athlètes de haut niveau, dans la salle à manger du CDOM.

Tous les participants ont eu accès aux différentes installations du CDOM, y compris les séances sur tapis qui ont eu lieu dans le gymnase de lutte olympique récemment inauguré, une installation qui dispose de trois tapis officiels, d'un sauna, de douches, d'équipements de conditionnement physique, d'une machine à glace, entre autres commodités pour les athlètes. Ils ont également eu des séances d'entraînement dans le gymnase de conditionnement physique et sur la piste d'athlétisme du CDOM.

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Pour les loisirs, les lutteurs avaient accès à différentes commodités, comme la télévision, les jeux de société, le baby-foot et la projection de films, entre autres.

Tous les entraîneurs des différents pays ont joué un rôle actif dans le développement des sessions d'entraînement, rendant ce camp d'entraînement agréable pour tous les participants et créant des partenariats entre les pays.

Des soins médicaux, psychologiques et physiothérapeutiques ont été dispensés à tous les participants qui en avaient besoin par le Dr Jacques Rogge du Centre de médecine et de sciences appliquées du sport.

Des spécialistes médicaux étaient disponibles 24 heures sur 24 et une ambulance était disponible en cas d'urgence.

#WomensWrestling

Mariya Stadnik, en quête d'or olympique, confirme sa participation aux Jeux de Paris 2024

By Eric Olanowski

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 10 janvier) – Mariya STADNIK (AZE) a officiellement mis un terme aux rumeurs comme quoi elle serait prête de ranger ses chaussons de lutte en déclarant à United World Wrestling qu'elle continuera de lutter jusqu'aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Plusieurs annonces de retraites ont suivi les Jeux Olympiques de Tokyo et il fut considéré comme acquis par beaucoup que Stadnik, âgée de 33 ans et mère de deux enfants, mettrait un terme à sa carrière après sa médaille de bronze des JO de Tokyo – sa quatrième médaille olympique en autant de participations. Mais la neuf fois championne d'Europe (sept championnats et deux Jeux Européens) a étouffé les spéculations, déclarant qu'elle croit toujours en son potentiel et qu'elle maintient une passion dévorante pour la discipline.

“Je crois que tant que j'ai le désir de lutter, je dois exploiter tout mon potentiel,” a-t-elle commenté. “J'ai pris cette décision de continuer de lutter dès mon retour [de  Tokyo] chez moi. Tous les membres de ma famille et mes amis croient beaucoup en moi. Mon fils veux que je continue parce qu'il pense que je suis très forte.”

Stadnik, qui a obtenu un total de dix médailles mondiales et olympique et n'a concédé qu'autant de défaites depuis ses débuts au niveau senior lors du Grand Prix Golden de Bakou en 2008, est, avec Kaori ICHO (JPN) et Saori YOSHIDA (JPN), l'une des trois seules femmes de l'histoire des Jeux qui ont remporté quatre médailles olympiques.

Au cas où elle atteindrait le podium à Paris, elle deviendra la première lutteuse de l'histoire, hommes et femmes confondus, à remporter cinq médailles olympiques. De plus, si elle décroche cette médaille d'or depuis longtemps attendue, elle sera alors - et de loin - la championne olympique la plus âgée de l''histoire de la lutte féminine.

Icho, championne olympique à Rio à l'âge de 32 ans et deux mois, détient le record actuel. Stadnik aura, lors des Jeux de Paris, 35 ans et huit mois.

“J'adorerais avoir cinq médailles olympiques. Chaque médaille est une partie de l'histoire de ma vie ; c'est une partie de ma route. Il y a cinq anneaux olympiques, alors obtenir cinq médailles écrirait l'histoire."

Mais Stadnik, médaillée de bronze à Pékin et d'argent à Londres et à Rio, comprend que pour maintenir sa supériorité à son âge, elle doit écouter son corps et ne peut plus concourir autant qu'elle en avait l'habitude.

“Participer à quatre ou cinq tounois par année est parfait pour moi,” dit-elle. “Le seul problème qui puisse survenir avant d'aller à Paris est que j'ignore comment mon corps réagira à l'entraînement. J'ai quelque expérience que je dois utiliser correctement afin de compenser cette énergie que j'avais à 20 ans.”

Pour cette même raison, la championne du monde 2019 avait déjà limité sa participation aux compétitions dans le passé. En 2019 et 2021, elle n'a pris part qu'à deux compétitions chaque année, pour garder un corps sain et réduire les processus de perte de poids avant les compétitions. Bien qu'elle n'ait pas dit où elle montera sur les tapis la prochaine fois, elle est attendue au championnat d'Europe 2022 de Budapest en Hongrie, du 28 mars au 3 avril prochain.

Stadnik en résumé :
Jeux Olympiques : ????
Championnats du Monde :??????
Championnats d'Europe : ???????
Jeux Européens : ??