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Le Qatar accueille le cours régional pour entraîneurs et arbitres

By United World Wrestling Press

DOHA, Qatar (29 juin) -- La fédération de Lutte du Qatar a accueilli son tout premier cours pour entraîneur et un cours d'introduction à l'arbitrage. Les cours se sont déroulés entre le 29 mai et le 3 juin à Doha et ont accueilli des participants de sept pays différents, à savoir le Qatar,  la Tunisie, l'Algerie, le Maroc, le Brésil, l'Egypte et l'Arabie Saoudite.

Ces cours ont été organisés en collaboration avec United World Wrestling, la Solidarité Olympique, le CNO du Qatar et la Fédération de Lutte du Qatar.

Le cours pour entraîneur a été conduit par Mohamed ADBELFATTAH. Le cours d'arbitre a été mené par Kamel BOUAZIZ qui est le vice-président de la commission d'arbitrage et Président de la Fédération Arabe de Lutte.

Arsen JULFALAKYAN, Président de la Commission des Athlètes et ancien champion de monde et médaillé olympique a contribué à l'organisation du cours.

Le cours régional pour entraîneurs s'est déroulé sur une période de cinq jours avec 20 entraîneurs -- 18 hommes et 2 femmes. Ils ont participé à un cours de niveau 2 [Introduction à la planification de la pratique].

Le cours s'est concentré sur l'analyse vidéo de base, le développement de séances d'entraînement efficaces, le développement mental des lutteurs et l'entraînement des sept compétences de base de lutte. 

ARSLes participants suivent une séance d'entraînement pratique avec la légende de la gréco-romaine et le champion du monde Arsen JULFALAKYAN (ARM) (Photo: United World Wrestling)

Durant le cours, les entraîneurs ont activement pratiqué et développé leurs compétences à travers des évaluations pratiques. Les entraîneurs ont également eu la chance de travailler avec A. Julfalakyan. Les participants ont pu apprendre les précieuses techniques de Gréco-Romaine de la part des deux formateurs.

"Le cours au Qatar était intéressant et riche en évènements. les entraîneurs et les arbitres de la région ont participé," a déclaré A. Julfalakyan. "Nous avons mené un travail productif aussi théorique que pratique. On a pu constater que la fédération du Qatar est déterminée à développer la lutte dans le pays."

“Le cours s'est très bien déroulé. nous avons eu des représentants de nombreux pays," a déclaré M.Abdelfattah. "Il est clair que le Qatar est engagé à la croissance du sport.” 

L'introduction au cours d'arbitrage, dirigé par K. Bouaziz, s'est déroulé sur cinq jours et les cinq participants ont appris les bases du métier d'arbitre.

Les domaines couverts durant le cours comprenaient : la sécurité des athlètes, l'évaluation des prises, les mécaniques d'arbitrage, le positionnement et le contrôle du combat. Les participants ont également travaillé directement avec les entraîneurs pendant une séance d'apprentissage des domaines d'erreur communs aux arbitres et aux entraîneurs. 

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Kamel BOUAZIZ (TUN) dirige le cours d'introduction à l'arbitrage de cinq jours au Qatar. (Photo: United World Wrestling)

"Pendant les cours théoriques, la plupart des participants ont reçu les informations avec enthousiasme, ont posé des questions et voulait connaître les derniers changements apportés aux règles. Ils sont passionnés par l'arbitrage." a déclaré K. Bouaziz.

"Nous exprimons notre profonde gratitiude et notre appréciation à Arsen Julfalakyan, Membre du Bureau UWW, président de la Commission des athlètes , au Vice-Président de la Commission d'arbitrage l'éducateur Kamal Bouaziz, l'éducateur entraîneur UWW Mohammed Abdelfattah et au département du Développement d'UWW pour leur soutien inestimable qui nous a permis d'atteindre cette croissance remarquable," a déclaré Sheikh Fahad bin Hamad Al Thani, Président de la Fédération de Lutte du Qatar et Membre du Comité Olympique du Qatar.

"La richesse des connaissances et le style d'enseignement percutant des experts UWW ont permis aux entraîneurs et aux arbitres de bénéficier d'une vision et d'une expérience qui ont trouvé un écho profond."

#WomensDay2022

Aline Focken, championne olympique : les femmes inspirent les femmes

By Aline Focken

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 8 mars) -- Joyeuse journée internationale de la femme à toutes les lutteuses du monde ! Et à toutes celles et à tous ceux qui rendent possible que ces femmes vivent leurs rêves  -- les mères, grand-mères, soeurs, coaches et amis qui soutiennent nos athlètes dans leur développement personnel et professionnel - nous ne pourrions pas pratiquer ce sport magnifique sans vous. 

Pour vous, énergiques filles et femmes du monde entier, je sais la résistance que vous rencontrez, et la quantité d'obstacles qu'il vous faut surmonter. Je sais que tout le monde ne soutient pas ce que vous faites, et qu'il est plus difficile pour une femme de convaincre les autres de son grand potentiel. Mais ne vous inquiétez pas pour eux. J'ai vécu cela pendant des années. Sachez que ce ne sont pas vos limites, mais les leurs.

L'Allemagne est un pays moderne et progressiste mais les femmes lutteuses sont encore une minorité.

J'ai commencé la lutte losque j'avais quatre ans et j'étais la seule fille qui luttait avec 40 ou 50 garçons pendant plus de 15 ans. Bien sûr, c'était difficile. Plein de garçons tentaient de me battre...et y arrivaient. Mais j'ai travaillé dur et écouté mes entraîneurs, pour finalement devenir la meilleure lutteuse de mon pays, de mon länder et de mon club.

De plus, je me suis mariée, j'avais beaucoup d'amis - dans le sport et en dehors - et j'ai obtenu une maîtrise sans être "une femme normale".

Tout d'un coup, tout le monde m'a respectée.

Souriez aux gens critiques, choisissez les bonnes personnes qui souhaitent vous aider et travailler professionnellement avec vous, et montrez-leur ce dont vous êtes capable.

Oui, nous sommes loin d'avoir les mêmes droits et les mêmes chances que les hommes n'importe où sur la planète mais je crois que nous sommes sur la bonne route. Les choses vont de mieux en mieux.

Il y a tout juste 18 ans, les Jeux Olympiques accueillaient la lutte féminine avec quatre catégories de poids. Neuf ans plus tard, nous sommes passés à six classes et notre style se développe plus vite que jamais. De plus en plus de pays promeuvent et développent la lutte féminine, et je suis impatiente de voir où nous en serons dans dix ans.

Mais nous avons besoin de femmes énergiques et braves sur cette route pour montrer aux critiques que oui, il vaut la peine de nous soutenir.

En dépit des obstacles et des années de travail difficile, jamais je ne regretterai d'avoir choisi cette voie. Rien d'autre ne m'a autant appris dans la vie que la lutte. Il n'y a pas mieux que battre les garçons et montrer au monde entier ce dont nous sommes capables ! 

Continuez, dites à toutes les petites filles comment la lutte est belle et savourez chaque instant de votre parcours ! Vous êtes déjà des modèles pour tellement de gens et vous devriez être fières d'être allées si loin !

[Aline FOCKEN (GER) a remporté la médaille d'or des 76kg aux Jeux Olympiques de Tokyo et est devenue la première championne olympique de lutte de l'histoire de l'Allemagne]