#Tokyo2020

Le processus de qualification d'UWW confirmé par le CIO

By United World Wrestling Press

Le Comité Exécutif du CIO vient de donner son approbation au système de qualification d'United World Wrestling pour Tokyo 2021. United World Wrestling est l'une des premières Fédérations Internationales à avoir actualisé son système de qualification pour les JO de Tokyo.

Les principes et règles fondamentales restent les mêmes et comme annoncé plus tôt à toutes les Fédérations nationales de lutte, le Maroc, la Hongrie et la Chine conservent l'organisation des tournois continentaux de qualification olympique et la Bulgarie organisera le tournoi mondial.

Nous sommes très heureux de pouvoir annoncer les prochaines étapes vers les JO pour tous les athlètes, qui auront ainsi une vision claire du processus de qualification et pourront ajuster leur préparation pour atteindre leur objectif - se qualifier pour les Jeux Olympiques.

Le principal changement de ce document est l'éligibilité aux Jeux : les athlètes qui entreront dans leur 18ème année  (nés en 2003) en 2021 sont autorisés à prendre part aux tournois de qualification olympique et aux Jeux Olympiques.

Vous trouverez le système complet de qualification olympique sur notre site à l'adresse suivante : https://unitedworldwrestling.org/sites/default/files/2020-04/200428_final_qs_wrestling.pdf

#WrestleOslo

Aisululu Tynybekova, première femme kirghize médaillée olympique, revient sur son parcours inspiré

By Eric Olanowski

OSLO, Norvège (le 18 novembre) --- Aisululu Tynybekova (KGZ) a parlé avec United World Wrestling de la défense couronnée de succès de son titre mondial des 62kg au championnat du monde 2021 d'Oslo, un mois après être devenue la première femme kirghize médaillée aux Jeux Olympiques.

Quelques instants après avoir vaincu Kayla MIRACLE (USA), médaillée mondiale d'argent 2019 des U23, en finale des 62kg par 7-0, la désormais double championne du monde a discuté avec United World Wrestling, revenant sur l'incroyable parcours qui l'a amenée à devenir l'une des figures les plus marquantes de la discipline.

Elle n'a pas eu, à Oslo, à combattre son ennemie jurée Yukako KAWAI (JPN), qui l'avait vaincue en finale des Jeux Olympiques de Tokyo et qui, comme l'ensemble des médaillés Japonais, ne s'est pas rendue à Tokyo.

Mais cela ne signifie pas que les choses furent faciles pour Tynybekova. Au premier tour, elle fut tout d'abord menée 4-0 par la double championne du monde des cadets Nonoka OZAKI (JPN), avant de remonter pour vaincre 6-4, et son quart de finale fut également laborieux.

"La finale d'aujourd'hui fut le combat le plus facile de tous ceux de cette compétition," a déclaré Tynybekova. "Le premier jour, les trois combats ont été tous très durs, et je peux dire que c'est de justesse que je les ai gagnés dans les dernières secondes. "J'avais lutté contre l'Américaine lors du tournoi international en Italie et je sais comment elle se bat. Avec mon coach nous avions compris sa technique et j'ai juste fait tout ce qu'il m'avait dit."

Finalement, gagner est tout ce qui compte pour cette femme devenue la première championne du monde de l'histoire de son pays, hommes et femmes confondus. A Tokyo, elle est également devenue l'une des deux premières femmes kirghizes médaillées aux Jeux Olympiques tous sports confondus.

"Dès que je suis sortie du tapis, mon coach m'a félicitée. Qu'il soit heureux est la chose la plus importante pour moi. Je crois que tous les kirghizes sont heureux aussi. Quant à être deux fois championne du monde, je peux dire que je me suis prouvée à moi-même que c'était possible. Bien sûr, ça me réjouit. Surtout après ma défaite aux Jeux Olympiques, j'ai pu bien me préparer et gagner. Cela veut dire beaucoup pour moi."