Jeux du Commonwealth

Le Comité de Lutte du Commonwealth élit un nouveau Conseil

By Tim Foley

GOLD COAST, Australie (17 avril) -- L'Assemblée Générale du Comité de Lutte du Commonwealth s'est réunie la semaine dernière, pendant les derniers jours des Jeux du Commonwealth à Gold Coast, pour élire un nouveau conseil de directeurs et définir l'agenda de développement pour les quatre prochaines années.

Vingt-deux nations ont assisté à l'assemblée et collaboré pour créer et approuver une nouvelle constitution. Le groupe a également élu le nouveau conseil des directeurs, dirigé par Don RYAN (CAN), président de la Fédération Canadienne de Lutte. Le lutteur et champion olympique Daniel Igali est élu l'un des quatre vice-présidents.

"J'ai hâte de travailler avec notre conseil pour faire avancer notre discipline et renforcer la lutte dans le Commonwealth à tous les niveaux," a déclaré M. Ryan. "Nous voulons accroître nos efforts au nom des athlètes, entraîneurs et officiels, surtout que depuis peu, la lutte a rejoint la liste des sports principaux des Jeux du Commonwealth."

Le conseil a également annoncé qu'il développera la sensibilisation et augmentera ses efforts de promotion et de développement de la lutte dans le Commonwealth.

"Comme nous continuons d'investir dans notre sport, j'ai parlé avec des représentants de United World Wrestling et le directeur des Jeux du Commonwealth, David Grevemberg, des opportunités de renforcer notre discipline dans le Commonwealth et le monde entier," a ajouté M. Ryan. "C'est une période passionnante pour nos athlètes."

Conseil des Directeurs, Secrétaire Général et membres du Comité de Lutte du Commonwealth :

Don RYAN (CAN) – Président
Sakkie BOSSE (RSA) – Vice-président
John SAUL (AUS) – Vice-président
Daniel IGALI (NGR) – Vice-président
Ian WIGGETT (GBR - Pays de Galles) – Secrétaire Général
Marlène POURI-LANE – Membre
Ilai MANU (TKL) – Membre

Journée Mondiale des Réfugiés

Journée des Réfugiés : Amir Al-Awad

By United World Wrestling Press

United World Wrestling a repris contact avec le réfugié syrien et espoir olympique Amir Al-Awad. Il s'entraînait au Club Olympique d'Alexandrie mais tous les clubs d'Egypte sont fermés depuis la mi-mars en conséquence de la suspension de toutes les activités sportives décidée par le gouvernement égyptien pour cause de pandémie. Il espère pouvoir reprendre certaines activités début juillet. Depuis le début du confinement, il s'est entraîné à domicile avec un entraîneur privé, gardant la forme sans perdre son élan.

Amir dit que son objectif principal est de se préparer pour les Jeux Olympiques 2021 et leurs tournois de qualification. Il continue donc de s'entraîner en privé, jusqu'à des jours meilleurs.

 

(Extrait d'un article d'Olympic.org paru le 1er juin)

Amir Al-Awad, 18 fois champion de Syrie, avait dû tirer un trait sur la lutte lorsque lui et sa fanille furent forcés de quitter leur pays en 2011. Mais la possibilité de démontrer à ses compatriotes réfugiés que tout est possible fut plus forte que tout ; Amir est aujourd'hui reconnaissant envers la lutte. Même aux pires moments, lorsque les prises sur le tapis étaient loin de son esprit, la lutte était ancrée au plus profond de son âme.

La lutte vous met face à des défis et en tant que lutteur, j'avais appris à résister et faire face à la vie, quoi qu'il en coûte, explique Amir, dont la vie fut brisée par le déclenchement de la guerre civile en Syrie en 2011. “Si je suis mis à terre ou touche le fonds, je dois me relever et recommencer.”

Obsédé par la lutte depuis qu'il a neuf ans, l'ancien champion d'Asie et d'Arabie incarne désormais son éthique. Après la destruction de leur maison, Amir et sa famille sont devenus des réfugiés internes tandis que la guerre faisait rage autour d'eux. Le sportif professionnel fut arrêté, par routine. Mais les camps belligérants étaient suspicieux de sa détermination à ne pas faire allégeance ni à l'un ni à l'autre. Emprisonné encore une fois et incapable d'être auprès de sa femme alors enceinte, Amir décida de partir.

Sa femme réussit à atteindre l'Egypte, comme Amir un peu plus tard. Abandonnant son projet d'atteindre l'Europe, le couple entamma le difficile chemin de la construction d'une nouvelle vie comme réfugiés légaux. Malgré trois années passées à chercher un travail et s'occuper de sa jeune famille, c'est la lutte qui revint au premier plan.

“C'est devenu une situation gagnant-gagnant,” dit le 18 fois champion national.

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Pour en savoir plus sur le retour d'Amir Al-Awad sur les tapis, vous pouvez cliquer ici : Olympic.org