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La Turquie accueille le premier cours d'arbitrage féminin d'UWW

By United World Wrestling Press

ANTALYA, Turquie (14 mai) --- Le 11 mai 2022 dans la belle ville d'Antalya, en Turquie, un précédent a été créé pour toutes les arbitres femmes d'UWW. Pour la première fois dans l'histoire d'United World Wrestling, SON histoire est devenue LEUR histoire.  Des femmes de 16 pays différents se sont réunies avec un seul objectif en tête : la promotion et la reconnaissance des officielles femmes au sein de cette organisation réputée.

Le cours pour arbitres féminins, qui comprenait deux cours et trois jours de compétition, était une préparation aux prochains Jeux du Commonwealth et aux Jeux olympiques de 2024 et 2028. 28 femmes arbitres du monde entier ont été sélectionnées pour participer à ce programme éducatif unique en son genre. 

Le premier jour du cours, Lucio CANEVA, membre du Bureau d'UWW, a assisté à la cérémonie d'ouverture et s'est adressé aux participants. Il a remercié les arbitres pour leur soutien. Il a également expliqué pourquoi les femmes arbitres sont importantes pour la lutte et que tous les Membres du bureau soutiennent ce programme.

Les instructeurs Antonio SILVESTRI, Ibrahim CICIOGLU et Edit DOZSA ont collectivement contribué à assurer une plateforme réussie pour chaque femme qui y a participé. Leurs connaissances combinées n'ont fait qu'aider à propulser la confiance de toutes les participantes, qu'il s'agisse des règles ou des activités et exercices de consolidation d'équipe.

Edit Dozsa, pionnière de l'arbitrage féminin, était pleinement consciente et empathique des seuls combats que les femmes doivent mener dans un sport dominé par les hommes. Ayant été sélectionnée pour les Jeux olympiques de 2008, Edit Dozsa a pu rassembler les femmes et leur donner un forum ouvert pour qu'elles puissent exprimer leurs expériences et leurs combats individuels, sans contradiction ni jugement. L'idée était que les femmes apprennent à se renforcer mutuellement. Elle a fourni des outils et un soutien qui ont permis aux femmes de grandir et d'apprendre les unes des autres au fil des ans.

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Des participantes au cours de lutte féminine en Turquie se rejoignent pour une photo. (Photo: United World Wrestling)

Le groupe présent au stage était expérimenté et talentueux. Si certaines arbitres avaient déjà lutté, d'autres portaient le flambeau familial. Quelle que soit leur expérience, tous les membres s'accordent à dire que la lutte est dans leur sang et qu'elle a changé leur vie pour le meilleur.

"Être un officiel femme  comporte de nombreux obstacles et rien n'est facile dans ce métier", a déclaré Mme Dozsa. "Nous continuons à faire des sacrifices pour faire partie de cette culture de la lutte que nous aimons tant. Ce cours nous a donné un nouvel espoir et une perspective optimiste pour l'avenir des femmes arbitres dans le monde entier. Nous sommes arrivées en tant que 28 personnes et nous sommes reparties en tant qu'une seule et unique sororité.."

Les deux premiers jours du cours ont été consacrés à l'aspect théorique de l'arbitrage et les règles importantes ont été discutées et expliquées par les instructeurs. Une session pratique a été organisée le deuxième jour. Toutes les questions des participantes ont été répondues par les instructeurs qui ont également montré des situations critiques comme le mécanisme d'arbitrage, les situations hors limites, la mise à terre et le contrôle, la lutte illégale et les fautes.

Pendant les trois derniers jours du cours, les arbitres ont assisté au tournoi des champions internationaux pour la catégorie d'âge dans tous les styles. Elles ont eu la chance d'officier tout au long de la compétition dans les deux styles, ce qui a été une expérience pour elles aussi.

Ce cours était le premier pas des arbitres féminines vers leurs espoirs olympiques. Les instructeurs ont remercié le Président d'UWW, Nenad LALOVIC, et tous les Membres du bureau pour leur soutien. Elles ont également exprimé leur gratitude envers les départements des sports et du développement pour leur collaboration et la Fédération de lutte turque pour ses attributions.

#WomensWrestling

Mariya Stadnik, en quête d'or olympique, confirme sa participation aux Jeux de Paris 2024

By Eric Olanowski

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 10 janvier) – Mariya STADNIK (AZE) a officiellement mis un terme aux rumeurs comme quoi elle serait prête de ranger ses chaussons de lutte en déclarant à United World Wrestling qu'elle continuera de lutter jusqu'aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Plusieurs annonces de retraites ont suivi les Jeux Olympiques de Tokyo et il fut considéré comme acquis par beaucoup que Stadnik, âgée de 33 ans et mère de deux enfants, mettrait un terme à sa carrière après sa médaille de bronze des JO de Tokyo – sa quatrième médaille olympique en autant de participations. Mais la neuf fois championne d'Europe (sept championnats et deux Jeux Européens) a étouffé les spéculations, déclarant qu'elle croit toujours en son potentiel et qu'elle maintient une passion dévorante pour la discipline.

“Je crois que tant que j'ai le désir de lutter, je dois exploiter tout mon potentiel,” a-t-elle commenté. “J'ai pris cette décision de continuer de lutter dès mon retour [de  Tokyo] chez moi. Tous les membres de ma famille et mes amis croient beaucoup en moi. Mon fils veux que je continue parce qu'il pense que je suis très forte.”

Stadnik, qui a obtenu un total de dix médailles mondiales et olympique et n'a concédé qu'autant de défaites depuis ses débuts au niveau senior lors du Grand Prix Golden de Bakou en 2008, est, avec Kaori ICHO (JPN) et Saori YOSHIDA (JPN), l'une des trois seules femmes de l'histoire des Jeux qui ont remporté quatre médailles olympiques.

Au cas où elle atteindrait le podium à Paris, elle deviendra la première lutteuse de l'histoire, hommes et femmes confondus, à remporter cinq médailles olympiques. De plus, si elle décroche cette médaille d'or depuis longtemps attendue, elle sera alors - et de loin - la championne olympique la plus âgée de l''histoire de la lutte féminine.

Icho, championne olympique à Rio à l'âge de 32 ans et deux mois, détient le record actuel. Stadnik aura, lors des Jeux de Paris, 35 ans et huit mois.

“J'adorerais avoir cinq médailles olympiques. Chaque médaille est une partie de l'histoire de ma vie ; c'est une partie de ma route. Il y a cinq anneaux olympiques, alors obtenir cinq médailles écrirait l'histoire."

Mais Stadnik, médaillée de bronze à Pékin et d'argent à Londres et à Rio, comprend que pour maintenir sa supériorité à son âge, elle doit écouter son corps et ne peut plus concourir autant qu'elle en avait l'habitude.

“Participer à quatre ou cinq tounois par année est parfait pour moi,” dit-elle. “Le seul problème qui puisse survenir avant d'aller à Paris est que j'ignore comment mon corps réagira à l'entraînement. J'ai quelque expérience que je dois utiliser correctement afin de compenser cette énergie que j'avais à 20 ans.”

Pour cette même raison, la championne du monde 2019 avait déjà limité sa participation aux compétitions dans le passé. En 2019 et 2021, elle n'a pris part qu'à deux compétitions chaque année, pour garder un corps sain et réduire les processus de perte de poids avant les compétitions. Bien qu'elle n'ait pas dit où elle montera sur les tapis la prochaine fois, elle est attendue au championnat d'Europe 2022 de Budapest en Hongrie, du 28 mars au 3 avril prochain.

Stadnik en résumé :
Jeux Olympiques : ????
Championnats du Monde :??????
Championnats d'Europe : ???????
Jeux Européens : ??