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La star japonaise Kawai annonce la naissance de son premier enfant

By Ken Marantz

TOKYO (12 mai)---La star japonaise Risako KAWAI (JPN), qui n'a pas concouru depuis qu'elle a remporté un deuxième titre olympique consécutif l'été dernier à Tokyo, a annoncé de manière surprenante sur Instagram qu'elle avait récemment donné naissance à son premier enfant.

Kawai, 27 ans, triple championne du monde et médaillée d'or aux Jeux olympiques de Tokyo dans la catégorie des 57 kg, a écrit qu'elle avait donné naissance à une fille le 10 mai. Le nom du bébé et d'autres détails n'ont pas été mentionnés.

Kawai a exprimé sa gratitude envers les médecins et le personnel médical qui l'ont accompagnée de la grossesse à l'accouchement, ainsi qu'envers les nombreuses personnes qui lui ont apporté leur soutien, ajoutant : "À partir de maintenant, tout ce que je vais affronter sera une inconnue pour moi, mais je veux grandir en tant que personne aux côtés de ma famille."

La victoire de Kawai à Tokyo est survenue un jour après que sa sœur cadette Yukako a remporté le titre de championne des 62 kg, et la combinaison d'or des deux sœurs accroît de façon exponentielle leur notoriété nationale. Les deux sœurs sont devenues des invitées régulières de talk-shows et d'émissions de variétés, profitant au maximum de l'occasion.

Mais ni l'un ni l'autre n'est revenu à la compétition depuis, et pour Risako, la raison en est devenue claire.

Un peu moins d'un mois après son triomphe olympique, Kawai a annoncé le 27 août qu'elle avait épousé Kiryu KINJO (JPN), un ancien lutteur des Forces d'autodéfense du Japon. Les deux étaient ensemble depuis cinq ans, et elle a reconnu qu'il l'avait motivée et aidée à remporter un deuxième titre olympique.

Le couple vit dans la préfecture de Fukui, où Kinjo est maintenant professeur et entraîneur de lutte dans son école secondaire de Tsuruga Kehi. Ils n'ont pas annoncé la grossesse, et Kawai serait retournée chez elle dans la préfecture voisine d'Ishikawa pour accoucher, ce qui est courant au Japon.

Kawai, qui a remporté l'or en 63 kg aux Jeux olympiques de Rio en 2016, a eu un chemin difficile pour gagner à nouveau à Tokyo. En descendant à 57 kg, elle s'est retrouvée sur une trajectoire de collision avec la quadruple championne olympique Kaori ICHO (JPN).

Les deux se sont affrontées à quatre reprises au cours du processus de qualification qui a attiré l'attention du monde entier, Kawai l'ayant emporté trois fois et ayant finalement obtenu une place dans l'équipe du Japon pour les Championnats du monde 2019 à Nur-Sultan, où elle a remporté sa troisième médaille d'or mondiale consécutive et obtenu une place pour les Jeux olympiques de Tokyo.

Lors d'une cérémonie aux championnats All-Japan en décembre dernier pour honorer les médaillés olympiques japonais, Kawai a exprimé son intention de tenter de remporter un troisième titre olympique aux Jeux de Paris 2024.

"J'aurai 30 ans l'année des [Jeux olympiques] de Paris", avait déclaré Kawai à l'époque. "Je vais probablement devoir supporter d'autres blessures, alors je vais garder cela à l'esprit. Je vais m'entraîner afin d'être prête à revenir à tout moment. Je veux fixer mes objectifs tout en gardant un œil sur ma condition physique."

Comme prévu, la récente naissance a empêché Kawai de participer au prochain All-Japan Invitational Championships en juin, ce qui l'empêche de participer aux Championnats du monde de cette année à Belgrade. Le nom de Kawai ne figurait pas sur la liste des participants publiée vendredi par la Japan Wrestling Federation pour le tournoi, qui est le deuxième tournoi national de qualification pour les championnats du monde.

Sankei Sports, citant une source anonyme, a rapporté que Kawai visera les Championnats All-Japan en décembre, qui seront la première étape du processus de qualification pour les Jeux Olympiques de Paris. Ce tournoi servira de première qualification pour les Championnats du monde 2023, où seront attribuées les premières places pour Paris 2024.

Le quotidien sportif précise que la mère de Kawai, Hatsue, double championne nationale de lutte, aidera à s'occuper du bébé, libérant ainsi du temps pour l'entraînement de Risako.

Contrairement au passé, la maternité n'est plus un obstacle empêchant une femme de poursuivre sa carrière sportive. Parmi les lutteuses de haut niveau, la quadruple médaillée olympique Mariya STADNIK (AZE) a un garçon et une fille, et la médaillée de bronze de Tokyo Vanessa KALADZINSKAYA (BLR) a un fils. Adeline GRAY (USA), qui a remporté un sixième titre mondial l'année dernière à Oslo, attend des jumeaux.

UWW lance à l'intention des arbitres un programme d'optimisation de la prévention des blessures

By United World Wrestling Press

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 20 mars) --  La Commission médicale d'United World Wrestling lance un nouveau programme dont le but est d'optimiser la prévention des blessures en compétition. Une formation appropriée et une proche collaboration avec les arbitres sont instaurées pour reconnaître et prévenir les actions dangereuses lors des compétitions officielles.

La lutte peut provoquer divers types de blessures musculo-squelettiques et des tissus mous. Laisser faire du sport en sécurité (Safe sport) grâce à la reconnaissance et l'interruption des actions dangereuses lors des compétitions de lutte relève de la responsabilité de l'arbitre. 

Le docteur Babak SHADGAN, qui représente United World Wrestling, a fait un exposé à ce sujet, la prévention des blessures par les arbitres, lors de la réunion des présidents des commissions médicales des fédérations internationales à Monaco les 10 et 11 mars 2020.

"Nous pensons que des actes rapides et appropriés de la part des arbitres pour arrêter des actions et fautes dangereuses pourraient réduire significativement la manifestation et la sévérité des blessures en lutte, " a-t-il affirmé.

Pour tester cette hypothèse, une étude estimative a été conduite lors des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Buenos Aires en octobre 2018. Le but était d'évaluer les effets potentiels d'un arbitrage dynamique prévenant et prudent à l'extrême sur la réduction du nombre et de la sévérité des blessures.

Les arbitres de ces Jeux ont été instruits et formés pour être prévenants, rapides et dynamiques dans l'interruption des actions à hauts risques ou dangereuses. Les données et les spécifications des blessures survenues à 110 participants à Buenos Aires ont été comparées à celles des 658 athlètes du championnat du monde junior de septembre 2018 de Trnava en Slovaquie. 

Les données ont démontré que si au championnat du monde junior de Trnava le taux moyen de blessure était de 10.64 pour 100 athlètes, celui des J.O.J. fut de 4.54. De plus, la sévérité des blessures de Buenos Aires était significativement moindre que celle de Trnava. 

"Nous avons démontré qu'un arbitrage dynamique et prévenant pour interrompre à temps les actions dangereuses a le potentiel de réduire de façon significative le taux et la sévérité des blessures de lutte," a déclaré le docteur Shadgan. "Ceci constitue une nouvelle approche dans la prévention des blessures de sport."

Sur la base de la présentation du docteur Shadgan, la Commission médicale du CIO a décidé de prendre en considération la tenue d'un atelier sur la prévention des blessures de sport et de modifier en conséquence les règlements sportifs lors de la réunion du CIO avec les commissions médicales des fédérations internationales, prévue en février 2021.