#WrestleUfa

La Russie remporte le titre par équipe de lutte gréco-romaine avec cinq médailles d'or

By Vinay Siwach

Lors du dernier championnat du monde juniors, en 2019, la Russie était rentrée avec le titre par équipe grâce à quatre médailles d'or, deux d'argent et une de bronze. Deux ans plus tard, c'est à nouveau le titre qu'elle s'attribue, mais avec cinq médailles d'or, une d'argent et deux de bronze.

Les rideaux du championnat du monde juniors 2021 se sont refermés à Ufa en Russie, et l'équipe russe de lutte gréco-romaine a pu célébrer son titre obtenu à domicile avec 183 points. L'Iran termine deuxième avec 130 points, l'Azerbaïdjan troisième avec 101 points.

L'équipe russe a également terminé deuxième de la compétition de lutte libre et de celle de lutte féminine, dont les titres ont été respectivement remportés par l'Iran et les USA.

Dinislam BAMMATOV (RUS) et Evgeni BAIDUSOV (RUS) sont devenus champions dimanche, après que trois autres lutteurs russes ont décroché l'or samedi. Aleksei MILESHIN (RUS) est le seul lutteur de l'équipe russe a avoir atteint les finales mais qui n'a pas, finalement, remporté le titre.

Un peu d'histoire s'est aussi écrit à Ufa, où Marcel STERKENBURG (NED) a vaincu Karen KHACHATRYAN (ARM) 6-3 en finale des 82kg, devenant ainsi le premier lutteur néerlandais vainqueur d'une médaille d'or en mondiaux juniors en 43 ans.

La dernière médaille d'or de la soirée est revenue à Pavel HLINCHUK (BLR), qui a fait montre d'une forme éblouissante lors de cette compétition et des ses cinq nettes victoires.

Bammatov, lutteur daghestanais, a vaincu Saeid ESMAEILI LEIVESI (IRI) 7-3 en finale des 60kg, lançant l'équipe russe. Il reçut tout d'abord un point pour passivité de son adversaire iranien. En position par terre ensuite, Bammatov perd sa position dominante après s'être échappé d'un clé en pont du côté droit. Il concède un retournement, stoppe une tentative de clé en pont de son adversaire et le cloue sur son dos pour les deux points d'une mise en danger. De retour sur leurs pieds, Bammatov prend le dessus sur Esmaeili Leivesi et passe derrière lui pour un amené au sol prolongé d'une clé en pont : il mène ainsi 7-1 à la pause.

Si Bammatov concéda ensuite deux sorties de tapis, il obtint son titre des 60kg juniors par une victoire 7-3.

La deuxième médaille d'or russe est revenue à Evgeni BAIDUSOV (RUS), vainqueur de justesse en finale de Giorgi CHKHIKVADZE (GEO) par 3-2. Dans le combat le plus serré de la soirée, Baidusov commença par prendre une légère avance - temporaire - en lançant la première attaque en début de période, tentant un passage sous le bras, mais Chikhikvadze utilsa ses genoux en défense. Le Russe lança alors une clef de tête simple, pour deux points au tableau. Son adversaire le mit alors en danger, prenant l'avantage sur critères à 2-2.

Au grand dam des supporters géorgiens en seconde période, Baidusov joua sur les limites du cercle avant de pousser Chkhikvadze dehors et ainsi prendre la tête par 3-2.

La célébration de sa victoire par Baidusov fut entachée par le comportement irrespectueux de quelques supporters géorgiens dans les tribunes, une attitude dûment portée à l'attention du comité organisateur.

Mais Pavel HLINCHUK (BLR) prévint le sans-faute russe lorsqu'il infligea à Aleksei MILESHIN (RUS) un 11-0 en finale des 97kg, apportant à la Biélorussie sa première médaille d'or de la compétition de lutte gréco-romaine.

Il aligna consécutivement deux clés après avoir obtenu un point pour inactivité et se retrouva clairement en tête avec cinq points d'avance. A 20 secondes de la fin de la première période, le Biélorusse projeta Mileshin pour deux points supplémentaires : 7-0.

Avant la cloche, en seconde période, il planta ses talons au bord du tapis et étala Mileshin au sol sur son dos dans une projection à quatre points et pour une victoire finale en jeu blanc par 11-0.

La médaille d'or historique des Pays-Bas obtenue par Marcel STERKENBURG (NED) fut également une consolation pour son frère jumeau Tyrone, qui échoua à obtenir la sienne dimanche mais repartit tout de même avec une médaille d'argent après sa défaite en finale des 77kg.

Celle des 82kg débuta par deux points inscrits par Karen KHACHATRYAN (ARM) sur une clé en pont du côté droit après qu'il eut reçu un point pour inactivité de Marcel Sterkenburg.

Mais la seconde période fut entièrement au crédit de Marcel, qui obtint rapidement un amené au sol, réduisant le score à 3-2. Puis, après deux minutes, ce fut une sortie de tapis, qui permit à Marcel de prendre la tête sur critères à 3-3, avant qu'il ne se voie attribuer un point pour inactivité de son adversaire arménien.

Menant 4-3, Sterkenburg infligea une clé en pont à Khachatryan, se démarquant à 6-3, score final du premier titre en mondiaux juniors pour les Pays-Bas depuis 43 ans.

La médaille d'or des 67kg revient à Hasrat JAFAROV (AZE), champion du monde cadet et vainqueur par jeu blanc en finale de Sahak HOVHANNISYAN (ARM) par 7-0.

Le combat fut plutôt hargneux, constamment arrêté par les arbitres. Jafarov obtint une position par terre après inactivité de Sahak HOVHANNISYAN (ARM). Il fut incapable d'obtenir les deux points de mise en danger mais inscrivit correctement deux points sur projection et menait 3-1 à la pause.

Deux de tête accidentels ralentirent la deuxième période et Jafarov fut examiné par le médecin. Après un troisième coup de tête cependant, l'adversaire de Jafarov reçut un avertissement-plus-deux, donnant à l'Azéri une avance de 5-0.

Juste après, Jafarov poussait Hovhannisyan aux limites du tapis, parait une double prise de bras et augmentait son avance à 7-0, une avance défendue jusqu'à la cloche.

Prochaine grande compétition désormais, le championnat du monde seniors ouvrira ses portes à Oslo en Norvège du 2 au 10 octobre prochain.

RESULTATS / FINALES / LUTTE GRECO-ROMAINE / UFA

60kg
OR : Dinislam BAMMATOV (RUS) df Saeid ESMAEILI LEIVESI (IRI), 7-3 

BRONZE : Mert ILBARS (TUR) df Arslanbek SALIMOV (POL), 8-0
BRONZE : Nihat MAMMADLI (AZE) df Shermukhammad SHARIBJANOV (UZB), 5-1

67kg
OR : Hasrat JAFAROV (AZE)  df Sahak HOVHANNISYAN (ARM), 7-0

BRONZE : Muslim IMADAEV (RUS) df Gagik SNJOYAN (FRA), 9-0
BRONZE : Marian HOLUBOVSKYI (UKR) df Aaron BELLSCHEIDT (GER), 9-1

72kg
OR : Evgeni BAIDUSOV (RUS) df Giorgi CHKHIKVADZE (GEO), 3-2

BRONZE : Attila TOESMAGI (HUN) df Amir ABDI (IRI), 9-6
BRONZE : Shant KHACHATRYAN (ARM) df Khasay HASANLI (AZE), par tombé

82kg
OR : Marcel STERKENBURG (NED) df Karen KHACHATRYAN (ARM), 6-3

BRONZE : Mohammad Aziz NAGHOUSI (IRI) df Mykyta ALIEKSIEIEV (UKR), 11-5
BRONZE : Saba MAMALADZE (GEO) df Ravi MALIK (IND), 8-0

97kg
OR : Pavel HLINCHUK (BLR) df Aleksei MILESHIN (RUS), 11-0

BRONZE : Morteza ALGHOSI (IRI)  df Marcus WORREN (NOR), 5-3
BRONZE : Braxton AMOS (USA) df Arkyt OROZBEKOV (KGZ), 8-0

#WrestleBudapest

#WrestleBudapest : Ce qu'il faut voir en lutte féminine

By Vinay Siwach

BUDAPEST, Hongrie (8 juillet) -- Si vous voulez voir un aperçu de ce à quoi ressembleront les championnats du monde à Belgrade, ne manquez pas les quatrièmes Ranking Series au Polyák Imre & Varga János Memorial, à Budapest.

Alors que les nations tentent de sélectionner leurs équipes pour les championnats du monde qui offrent des quotas pour les Jeux Olympiques de Paris, l'évènement de Budapest a pris de l'importance avec les médailles et les prix même si le tournoi autorise une tolérance de poids de deux kilos.

La lutte libre a enregistré 174 inscriptions jusqu'à présent tandis que la lutte gréco-romaine en enregistre 196. La lutte féminine comptera 182 lutteuses en action quand débutera la compétition jeudi.

Avec autant d'action sur trois tapis, voici quelques rencontres à ne pas manquer en lutte féminine..

50kg
Otgonjargal DOLGORJAV (MGL), médaillée d'argent mondiale se rendra à Budapest pour son second tournoi international de l'année. Elle a participé à l'Open de Zagreb en février, terminant huitième après avoir perdu contre Mariya STADNIK (AZE).

Dolgorjav est l'une des meilleures lutteuses en 50kg depuis au'elle a remporté le bronze aux championnats du monde 2021. Elle a obtenu l'argent lors de la seconde édition et est restée invaincue lors de la Coupe du monde.

Mais Sarah HILDEBRANDT (USA), qui est dans la période la plus faste de sa carrière, cherchera à vanger sa défaite contre Dolgorjav. La médaillée olympique de bronze était en route pour une seconde finale mondiale d'affilée en 2022 mais Dolgorjav l'a battue en demi-finale.

Le combat de Belgrade a donné lieu à une bataille féroce entre les deux mais Dolgorjav a réalisé une meilleure performance défensive pour s'imposer 6-2. Ayant tiré des leçons de cette défaite, Hildebrandt pourrait adopter une autre stratégie si les deux se rencontrent à Budapest.

Jonna MALMGREN (SWE)Jonna MALMGREN (SWE) est double championne d'Europe. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

53kg
En 53kg, il faut s'attendre à des combats de haut niveau dès le premier tour. Le Canada a trois lutteuses dans cette catégorie de poids tandis que la Pologne, la Chine, la Hongrie et l'Ukraine en ont deux chacun. La championne du monde Dominique PARRISH (USA), Les médaillées olympiques de Tokyo Qianyu PANG (CHN) et Bolortuya BAT OCHIR (MGL), la grande lanceuse Lucia YEPEZ (ECU) et la championne d'Europe Jonna MALMGREN (SWE) seront les noms à garder en ligne de mire.

Un des matchs que les fans doivent surveiller est celui de Malmgren contre Pang. La double championne d'Europe s'est fait un nom depuis qu'elle a manqué sa chance de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo, remportant le titre des Mondiaux U20, deux d'Europe et le titre d'Europe U23.

Pang, d'un autre côté, a seulement eu deux tournois depuis qu'elle à remporté l'argent à Tokyo. Elle faisait partie de l'équipe chinoise pour la Coupe du monde et a remporté deux de ses trois sortiesElle a remporté l'or asiatique en 55 kg en avril, ce qui a marqué son retour au plus haut niveau.

Après une longue pause, Pang pourrait être rouillé et devra contrer les attaques puissantes de Malmgren à partir du underhook. L'affrontement oppose deux lutteuses puissants avec un pourcentage élevé d'attaques du haut du corps.

 

55kg
La dernière fois que VINESH (IND) et Jacarra WINCHESTER (USA) se sont rencontrées, cette dernière a cloué Vinesh au sol après avoir pris l'avantage. C'était aux Ranking Series à Istanbul en février 2022, Vinesh revenant après quelques problèmes de santé mentale suite à des Jeux olympiques de Tokyo décevants où elle n'a pas réussi à remporter de médaille et a subi les foudres du public même de la fédération indienne de lutte.

Winchester, qui a remporté la médaille d'or aux  Ranking Series Ibrahim Moustafa en février, sera une fois encore la favorite car Vinesh a été en dehors de la compétition depuis les championnats du monde 2022 où elle a remporté une médaille de bronze.

Cependant, les fans peuvent s'attendre à une bataille féroce entre les deux, contrastant avec la douceur de l'affaire d'Istanbul.

Anastasia NICHITA (MDA)Anastasia NICHITA (MDA) redescend en 57kg à Budapest. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

57kg
La période de qualification olympique incite toujours les athlètes à passer aux catégories de poids et Anastasia NICHITA (MDA), championne du monde en 59kg, redescend en 57kg pour Budapest. Nichita a perdu un combat, la final des Ranking Series Ibrahim Moustafa, depuis 2022. Sa domination a été majoritairement en 59kg où elle a remporté sa troisième médaille d'or d'Europe en avril.

A Budapest, elle devra faire face à quelques tests et Alina HRUSHYNA (UKR) sera le plus difficile d'entre eux. Hrushyna a remporté l'or européen à Zagreb en 57kg et a été une des meilleures de cette catégorie de poids depuis son retour après une blessure fin 2021.

Durant les deux dernières années, elle a perdu seulement contre Helen MAROULIS (USA) et Sae NANJO (JPN) et a remporté  11 médailles dont huit médailles d'or en autant de tournois.

Hrushyna est connue pour ses attaques de jambe qu'elle mixe avec de grands projetés en position debout. Sa défense pourrait être un défi pour Nichita qui a des compétences incroyables en matière de grandes projections et takedowns.

Il ne fait aucun doute que ces deux-là seront prudentes l'une envers l'autre et si elles se rencontrent sur le tapis, il faut s'attendre à un combat sans précédent.

62kg 

Après un début d'année décevant, terminant 13ème à Zagreb, Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) est revenue au sommet en 62kg en remportant l'or aux Ranking Series d'Alexandrie et aux Championnats d'Asie. Elle sera la favorite pour remporter une nouvelle médaille d'or lorsqu'elle montera sur le tapis à Budapest en 62kg.

Trois mois plus tard, elle sera à Budapest et pourra affronter à nouveau la championne d'Europe Iryna KOLIADENKO (UKR). Les deux se sont rencontrées en demi-finale à Alexandrie et Tynybekova s'en est sortie de justesse en s'imposant 2-0.

Koliadenko a été stoppée dans ses attaques par Tynybekova qui a obtenu un point d'activité et un défi perdu de la part de son adversaire ukrainienne. La défense de Tynybekova dans ce combat a frustré Koliadenko qui devra probablement être plus offensive dès le début.

Emma BRUNTIL (USA)Emma BRUNTIL (USA), en rouge, affrontera Irina RINGACI (MDA) en 65kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

65kgA trois mois des Championnats du Monde, Irina RINGACI (MDA) a décidé de continuer à lutter en 65kg, catégorie de poids qu'elle a perdue aux Championnats d'Europe.

Au début de l'année 2022, Ringaci est passée de 65 à 68 kg, ce qui laisse espérer qu'elle sera définitivement dans la catégorie de poids olympique.

A Budapest, elle affrontera Emma BRUNTIL (USA), un combat qui promet d'être intéressant pour les fans de lutte. Bruntil a un solide palmarès aux Ranking Series, remportant des médailles dans quatre épreuves sur cinq. Elle a atteint la finale de trois d'entre eux.

Bruntil s'est progressivement amélioré au fil des ans, et a récemment remporté une place dans l'équipe des États-Unis pour les championnats du monde de Belgrade.

Ringaci possède l'une des meilleures défenses et contre-attaques. Son puissant gut wrench pourrait également gêner Bruntil. Compte tenu de l'écart de poids de deux kilogrammes, Ringaci pourrait être la favorite, mais il ne faut pas compter sans Bruntil.

Koumba LARROQUE (FRA)Koumba LARROQUE (FRA) a remporté la médaille d'or à l'Open Zagreb en février. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

68kg
Il peut se passer beaucoup de choses en 68kg mais gardez un œil sur la bataille française à trois à Budapest. Pauline LECARPENTIER (FRA), Kendra DACHER (FRA) et Koumba LARROQUE (FRA), toutes trois en quête d'une place dans l'équipe des Championnats du monde, seront présentes à Budapest en 68 kg.

Larroque, olympienne à Tokyo en 68 kg, a été la grande habituée de cette catégorie de poids cette année, remportant l'or au Grand Prix Henri Deglane et à l'Open de Zagreb, l'argent à Ibrahim Moustafa et le bronze aux Championnats d'Europe.

Pour les Championnats du monde 2022, Lecarpentier a battu Larroque et s'est qualifiée pour Belgrade. Elle a perdu contre Ami ISHII (JPN) et contre Linda MORAIS (CAN) en repêchage.

Larroque et Lecarpentier se sont affrontés lors de la finale Henri Deglane en janvier, que la première a remportée. A l'Open de Zagreb en février, Larroque a remporté l'or tandis que Lecarpentier a gagné une médaille de bronze.

Dacher, médaillée d'argent aux championnats du monde U23 en 2021 en 72 kg, descend à 68 kg dans l'espoir de se rendre à Belgrade. Elle s'est classée septième l'année dernière à Belgrade et, plus tôt cette année, dans une chute étonnante, elle est passée à 65 kg et a terminé cinquième.

Larroque cherchera également à régler ses comptes avec Forrest MOLINARI (USA) qui l'a battue 12-2 dans une finale sanglante des 68kg à Alexandria.

76kg
S'il y a une catégorie de poids en lutte féminine dans laquelle personne ne peut tirer tous les coups, c'est bien celle des 76kg. Adeline GRAY (USA) a été la favorite pendant des années mais elle a fait une pause pour donner naissance à des jumeaux, la catégorie a été largement ouverte.

La championne du monde Yasemin ADAR (TUR) sera à Budapest avec sa revanche à l'esprit.

Lors de la Coupe du monde en décembre, Adar a affronté Yelena MAKOYED (USA) dans le match de l'équipe mondiale UWW contre les USA et a subi un tombé.

Makoyed, qui a remporté trois Ranking Series et est invaincue au niveau international, a été une grande révélation à 76kg. Simplement, la concurrence aux États-Unis est de plus en plus difficile.

Adar devra trouver un moyen de faire face à la pression exercée par Makoyed dans ses attaques de jambe et dans ses transitions. La lutteuse turque a été clairement prise au dépourvu par le style de Makoyed lors de la Coupe du monde.

Dans un combat entre deux lutteuses extrêmement puissantes, Adar pourrait essayer une tactique différente cette fois-ci et attendre les attaques de Makoyed pour les contrer.

Même si ces deux-là ne se rencontrent pas, la médaillée d'argent mondiale Samar HAMZA (EGY), la médaillée de bronze mondiale Epp MAE (EST) et Dymond GUILFORD (USA) luttent également à Budapest.