Japon

La légendaire Kaori Icho rejoint l'équipe nationale du Japon en vue des JO de Paris

By Ken Marantz

TOKYO (le 28 décembre) -- Si quelqu'un sait gérer la pression, c'est bien Kaori Icho, la seule femme à avoir remporté quatre médailles d'or lors de la même épreuve d'éditions consécutives des Jeux Olympiques.

Cette capacité a poussé la Fédération japonaise de lutte à nommer Kaori Icho dans l'équipe de développement des performances à l'approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, au poste nouvellement créé de 'coach de proximité'.

La Fédération en a fait l'annonce après une réunion du comité de ses directeurs tenue le 19 décembre dernier lors de la Coupe de l'Empereur.

Le double médaillé olympique Kosei AKAISHI a été nommé directeur du développement des performances de l'équipe nationale.

"Je crois que les athlètes ont des inquiétudes avant les combats et à d'autres moments," a-t-il commenté. "Mlle Icho a été aux JO, et peut [apporter son soutien] à la fois sur l'aspect mental et l'aspect technique."

Kaori Icho, âgée de 37 ans, a été désignée à ce poste au côté de l'ancien médaillé mondial et deux fois olympien Takahiro WADA. Leur responsabilité principale sera d'apporter un soutien mental aux membres de l'équipe nationale et de coordonner leur entourage pour assurer le meilleur environnement d'entraînement possible.

Le Comité national olympique japonais décrit ce poste comme concernant ceux impliqués dans le développement d'un environnement compétitif et apportant leur collaboration dans l'objectif d'une maximisation de la performance des athlètes.

Kaori Icho déclare avoir dû réfléchir beaucoup avant d'accepter l'offre. Akaishi ajoute l'avoir présentée à Kaori au début du mois de novembre et que celle-ci n'a pris la décision de l'accepter que récemment.

La championne olympique de Tokyo Yui SUSAKI fait partie de ceux qui sont heureux de son choix. "C'est un grand plus pour une si célèbre prédécesseuse de devenir coach," a-t-elle déclaré à Nikkan Sports. "Je m'en réjouis à l'avance."

Susaki, qui n'a pas pris part à la Coupe de l'Empereur mais était là pour soutenir ses coéquipières de l'université de Waseda, attend de recevoir les conseils de Kaori pour la défense de son titre olympique des 50kg à Paris. "Je veux savoir ce qu'il en coûte de remporter des titres consécutifs, et je réfléchis quoi demander," ajoute-t-elle.

Icho s'est assurée une place dans la légende sportive lorsqu'elle est devenue la cinquième athlète de l'histoire, et la première femme, à remporter des médailles d'or pour la même épreuve lors de quatre éditions des Jeux Olympiques (Mijain LOPEZ (CUB), lutteur gréco-romain, l'a rejointe dans ce groupe d'élite en 2020 à Tokyo). Icho s'était emparée de l'or d'Athènes en 2004, de Pékin en 2008, de Londres en 2012 et de Rio en 2016, les trois premières fois en 63kg et la dernière en 58kg.

Sa tentative d'un cinquième titre olympique s'est cependant terminée lors de sa défaite en 57kg face à sa compatriote et championne olympique de Rio Risako Kawai lors des sélections nationales 2019. Elle est cependant apparue à Tokyo, pour la cérémonie de remise des médailles, vêtue d'un kimono bleu au lieu d'un maillot, pour remettre un bouquet à Susaki.

Bien que n'ayant encore officiellement pas pris sa retraite, Kaori Icho - également 10 fois championne du monde ! -, officie comme coach de lutte féminine au sein de l'Université japonaise des sciences sportives, où elle a aidé Miwa MORIKAWA à obtenir une médaille d'argent au championnat du monde 2021 en 65kg.

Kosei Akaishi avait gagné une médaille d'argent de lutte libre en 62kg lors des Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984 et une médaille de bronze à Barcelone en 1992, en 68kg. Il a également participé aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988.

Shoko YOSHIMURA, coach de Susaki à l'Académie du Comité national olympique du Japon qui s'asseoit toujours dans le secteur de son équipe lors de ses combats, a été nommé à l'un des deux postes de directeurs adjoints au développement des performances, avec Masatoshi TOYOTA, ancien olympien et membre de l'équipe nationale de lutte gréco-romaine.

11ème édition des Jeux des Îles de l'Océan Indien : 24 disciplines au programme

By United World Wrestling Press

Madagascar se prépare à accueillir l'édition 2023 des Jeux des Îles de l'Océan Indien. Aujourd'hui, le Comité des Jeux Internationaux (CJI) a annoncé que la lutte serait l'une des 24 disciplines représentées au calendrier des événements de la prochaine édition de ces Jeux des Îles.

Depuis le début de l'année 2020, l'UWW a écrit aux comités nationaux olympiques de Madagascar, des Comores, de l'Île Maurice et de la France - pour l'Île de la Réunion -, pour que la lutte soit inclue dans ces Jeux.

Ces Jeux faisant partie des tournois de développement régional de l'UWW pour les pays de taille réduite, ils leur offriront l'opportunité de participer à des compétitions majeures et ouvriront un passage pour leur participation à nos championnats internationaux. Cette compétition est entièrement financée par les gouvernenements et ministères des sports ; il est donc primordial que la lutte en fasse partie.

Le Président d'United World Wrestling, M. Lalovic, a déclaré : “Comme pour la lutte de plage aux Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026, nous devons offrir des opportunités et des compétitions qui reflètent les besoins des pays de taille réduite, notamment par le guidage et l'assistance de divers programmes de développement tels que proposés par la Commission de Développement et l'Assistance Technique de l'UWW.

Après plusieurs reports, la réunion du Comité International des Jeux (CIJ) a finalement eu lieu depuis hier et ce, jusqu’à ce jour au Novotel. La préparation des 11è Jeux des îles de l’Océan Indien en 2023 à Madagascar est au programme de cette réunion. Cinq îles sont présentes à Ivandry à savoir les représentants de l’île Maurice, les Seychelles, les Maldives, les Comores et Madagascar. La Réunion et Mayotte participent par visioconférence.

A un an et demi de l’événement, Madagascar affiche sa volonté d’organiser ce plus grand rendez-vous des sportifs des îles de l’Océan indien. « La question ne devrait plus se poser. La compétition aura bel et bien lieu au pays et l’Etat fera tout le nécessaire pour que la fête soit belle. C’était depuis la première réunion avortée en novembre 2020 causée par la pandémie de Covid-19 que Madagascar a affiché son engagement. Ce seront les 3es jeux organisés au pays après 1990 et 2007. De nombreuses infrastructures ont été construites ou en cours de construction comme les piscines olympiques, les gymnases qui seront achevés d’ici le mois de décembre 2022 », a fait savoir, Hawel Mamod’Ali, ministre de la Jeunesse et des sports. Le comité d’organisation des Jeux des îles a été officialisé, hier, présidé par le numéro un du sport malgache. Les différentes commissions seront mises en place et seront opérationnelles pour le bon déroulement des jeux.

Jeux décentralisés. 24 disciplines de compétition et 4 de démonstration seront au programme de ces 11è jeux des îles. Toutes les disciplines collectives à savoir le handball, le football, le rugby, le basketball et le volley-ball seront toutes au rendez-vous, une grande première. La lutte, la pétanque, le taekwondo et le karaté font leur retour. Le surf, le sport équestre, le beach-soccer, le basket 3×3, le kick-boxing et le tir à l’arc font leur entrée comme disciplines des jeux. Mais pour que la discipline soit réellement au programme, il faut l’engagement d’au moins trois pays. Ces jeux seront décentralisés et les autres régions ne seront pas en reste lors de cet évènement. « La compétition des disciplines collectives pourra se disputer dans les régions », a expliqué Siteny Randrianasoloniaiko, président du comité olympique malgache. Les représentants des différentes îles sont satisfaits de l’engagement de Madagascar en particulier pour l’organisation de cette réunion malgré le contexte sanitaire.

Pour voir la liste complète des 24 disciplines inclues dans le programme des Jeux des Îles de l'Océan Indien, vous pouvez vous rendre sur le site de Midi Madagasikara ici.