#JapanWrestling

La double championne olympique anciennement connu sous le nom de Kawai revient en triomphe

By Ken Marantz

YAIZU, JAPON (16 octobre) -- Alors que Risako KINJO se tenait sur la première marche du podium, un sourire chaleureux est apparu sur son visage. Ce n'était pas pour la victoire de son retour sur le tapis après 14 mois, mais pour cette autre partie de sa vie qui l'avait tenue éloignée si volontairement.

Elle avait aperçu sa mère de l'autre côté du gymnase portant dans ses bras la fille de Kinjo âgée de 5 mois et agitant le bras de l'enfant dans sa direction.

"Il y a eu tellement de gens pour me soutenir, et c'est ce qui m'a permis de monter sur le tapis aujourd'hui," a-t-elle déclaré.

Pour le reste du monde de la lutte, elle est toujours connue sous son nom de jeune-fille KAWAI, sous lequel elle a remporté un second titre olympique consécutif en s'emparant de l'or en 57kg aux Jeux Olympiques de Tokyo en août 2021.

Beaucoup de choses ont changé sa vie depuis ce triomphe à l'aréna Makuhari Messe, nonobstant son nom obtenu de son mariage avec l'ancien lutteur Kiryu KINJO. Mais comme l'a montré la triple championne du monde dimanche, son désire et son talent pour le sport n'ont pas faibli.

Kinjo a fait son retour à la compétition en remportant le titre des 59kg à l'Open féminin du Japon, remportant trois matchs sans concéder un point à Yaizu, préfecture de Shizuoka, à environ 200 kilomètres au sud-ouest de Tokyo.

"je ressens un sentiment de soulagement mais j'aurais aussi aimé avoir quelques matchs de plus," a déclaré Kinjo, âgée de 27 ans, qui a remporté son parcours en or avec une victoire 9-0 en final sur la médaillée d'argent des championnats nationaux Miyu NAKANISHI. "J'avais l'impression que les trois matchs étaient terminés avant même de le savoir."

Kinjo a déclaré qu'elle avaient des picotements dans le ventre au début, mais qu'en fait elle appréciait cette sensation car elle lui rappelait le bon vieux temps.

"J'étais réellement nerveuse avant mon premier match," a-t-elle déclaré. "Après cela, il n'y avait pas beaucoup de temps entre les matchs. Mais c'est comme s'il y avait quelque chose de nostalgique dans cette nervosité. Une fois terminé, en regardant en arrière j'ai pensé, 'C'était amusant.'"

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Risako KINJO obtient 2 points avec un contre-lift en finale des 59kg contre Miyu NAKANISHI (photo by Japan Wrestling Federation)

Kinjo, qui a bénéficié d'un bye en quarts de finale, a ouvert sur une victoire par tombé en 51 secondes sur Mizuki NAKAHORI. Kinjo n'a pas eu à attaquer, elle s'est retournée sur un coup de Nakahori, a exécuté une paire de gut wrenches, puis a utilisé un leg lock et un reverse half-nelson pour le tombé.

Durant son match de demi-finale contre Himeka HASEGAWA, Kinjo a maintenu son mur de défense et marqué deux go-behind takedowns, puis en a marqué un autre avec un snap down. A partir de là, une parie de gut wrenches a mis fin au match 10-0 à 1:23.

En finale contre une Nakanishi à l'esprit défensif, Kinjo a pris une avance de 3-0 en seconde période grâce à un point d'activité et un back-door takedown sur un single--sur son premier coup de la journée. Mais en seconde période, Kinjo a effectivement déplacé Nakanishi pour mettre en place un low sweeping single, puis un shrug-and-go-behind. Elle a ajouté un counter-lift pour 2 points pour terminer 9-0.

L'entraîneur de Kinjo, Ryo KANEHAMA, était impressionné par sa performance étant donné l'incertitude du début de tournoi.

"Le fait qu'elle ait pu tout d'abord être si préparée mentalement était réellement énorme," a-t-il déclaré. "Elle a également fait preuve de rapidité. Ce que nous craignions le plus était de tenir les six minutes, mais elle a été capable de continuer à avancer comme ça. En regardant comment elle a démarré ce matin, elle semblait en vraiment bonne forme."

Pour Kinjo, le moment le plus inhabituel s'est produit quand son nom d'épouse a été utilisé dans l'annonce d'avant match pour la première fois.

"Quand j'ai vu Kinjo sur le tableau d'affichage, je me suis dit, 'oh, c'est juste'" a-t-elle déclaré. "C'est le premier tournoi auquel je participais sous le nom de Kinjo, et je me sens honorée de l'avoir sur le certificat que j'ai reçu."

Le couple a annoncé qu'ils s'étaient unis le 27 août 2021 et Kinjo a donné naissance à une petite fille en mai cette année. Elle a déclaré avoir recommencé à faire de la musculation fin juin et pratiqué sur le tapis le mois suivant. Comme on peut l'imaginer, ce n'était pas facile.

"Au début, je ne pouvais même pas faire de calistenics sur le tapis, ou un grand pont," a-t-elle déclaré. "Des parties de mon corps étaient vraiment raides. Mes jambes ne pouvaient pas réagir en fonction de là où mes yeux regardaient. Je pensais, voilà à quel point cela change après 10 mois d'absence. C'était comme regardé quelqu'un d'autre."

Kinjo a fini par reprendre le rythme, réalisant que le fardeau supplémentaire que représentait l'éducation d'un enfant signifiait changer son approche de l'entraînement, passant de la quantité à la qualité.

"J'ai un enfant et elle est ma priorité n°1," a déclaré Kinjo. "La quantité d'entraînement a été réduite. Avant, mon temps était tout à moi ; désormais plus de temps est consacré à l'enfant. Je ne sais pas combien je fais en moins, mais pour moi, c'est de meilleure qualité."

Vivre avec son mari dans la préfecture de Fukui dans l'ouest du Japon, où il est entraîneur au lycée Tsuruga Kehi, représente un défi pour Kawai. Elle saisit chaque opportunité pour s'entraîner--parfois c'est avec les lycéens, d'autres fois à Tokyo ou dans la préfecture Aichi pour s'entraîner avec sa plus jeune soeur Yukako, médaillée d'or olympique de Tokyo en 62kg.

Partout où elle va, elle a la chance d'avoir quelqu'un pour l'aider avec le bébé. A Fukui, Tsuruga a un club pour enfants et parfois la mère d'un des membres de l'équipe s'occupe de l'enfant. A Tokyo, elle sait qu'elle peut toujours la confier à sa mère, Hatsue, membre de l'équipe nationale durant sa carrière, qui assiste presque toujours à tous les matchs de sa fille.

Ce système de soutien a permis à Kinjo de rejoindre le nombre toujours croissant d'athlètes féminines japonaises qui poursuivent leur carrière après l'accouchement, ce qui, il y a seulement quelques décennies aurait été inouï. La plus remarquable était Ryoko TANI, qui a remporté une quatrième médaille olympique en judo après avoir accouché.

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Risako KINJO, au centre, sourit sur le podium des médailles. (photo by Japan Wrestling Federation)

Kinjo est devenue la dernière lutteuse de haut niveau à utiliser l'Open Féminin du Japon comme premier tremplin pour un retour au sport. Il s'agit, en fait, d'un tournoi de second niveau avec des groupes d'âge qui est, pour des lutteurs seniors, un évènement de dernière chance pour se qualifier pour les championnats du Japon en décembre. La seule participation de Kinjo remonte à 2008, dans la catégorie des lycéens.

Auparavant, la championne olympique de 2016, Eri TOSAKA, a participé au tournoi de 2017, sa première compétition après avoir subi une opération du pied, et la légendaire Kaori ICHO a concouru en 2018, après avoir pris deux ans de repos  après Rio 2016 pour tenter de décrocher une cinquième médaille d'or olympique qui sera finalement contrecarrée par Kinjo.

La question maintenant est, que fera Kinjo à partir de maintenant ? Le All-Japan en décembre marque le commencement du processus de qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, qui sont clairement dans la ligne de mire de Kinjo. Il est possible pour elle de participer en 59kg et plus tard de descendre au poids olympique de 57kg ou elle peut descendre à ce dernier maintenant. "C'est un secret," a-t-elle déclaré avec malice.

Evidemment, qu'elle le fasse en décembre ou plus tard, Kinjo finira certainement par affronter l'étoile montante Tsugumi SAKURAI, qui a remporté le titre mondiale des 57kg en l'absence de Kinjo.

Kinjo adopte une position ésotérique lorsqu'il s'agit de l'émergence de Sakurai, 21 ans, qui a également remporté le titre mondial des 55kg en 2021.

"Je pense que c'est une bonne chose pour le Japon que de jeunes lutteuses soient cultivées," a déclaré Kinjo. "Je ne dis pas qu'il serait bien pour moi de perdre contre elles. Mais pour celles qui viendront après moi, le future est prometteur. Tandis que je continue à me battre, les jeunes deviennent plus fortes. Elles sont toutes des rivales, mais je pense que le fait qu'elles deviennent plus forte est une bonne situation."

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Yukako KAWAI parle aux médias après s'être retirée juste avant son match d'ouverture. (photo by Japan Wrestling Federation)
 

La sœur cadette renonce après s'être blessée pendant l'échauffement

Pendant ce temps, la jeune sœur Yukako KAWAI était aussi inscrite au tournoi, mais a renoncé à son match d'ouverture en 62kg après s'être blessé au dos pendant l'échauffement.

"Ce n'est pas une blessure si grave, mais nous avons pensé qu'il valait mieux être prudent et ne pas risquer d'aggraver la situation," a déclaré Kawai.

Contrairement à Risako, Kawai a déjà affronté une usurpatrice nationale de son trône et l'a perdu. durant son premier tournoi après avoir remporté l'or aux Jeux Olympiques de Tokyo, elle est revenue aux championnats du Japon sur invitation en juin dernier, mais a perdu en final contre une autre étoile montante Nonoka OZAKI.

Ozaki a poursuivi pour remporter le titre mondial senior à Belgrade le mois dernier, s'imposant comme l'athlète à battre dans la course pour Paris 2024.

"J'ai travaillé pour corriger les erreur que j'ai commises durant le match de juin, et cet Open féminin était supposé être un test pour mesurer le chemin que j'ai parcouru," a déclaré Kawai. "Je pense que je suis en train de me mettre en forme."

Kawai a déclaré qu'elle trouvait la motivation dans la course au titre mondial d'Ozaki.

"Je pensais qu'elle allait gagner le championnat," a-t-elle déclaré. "En remportant le titre, je pense que cela montre que nos matchs nationaux sont les matchs de plus haut niveau dans le monde. Cela me motive."

Une autre lutteuse de haut niveau qui a fait le voyage à Yaizu est la médaillée d'argent mondiale Ami ISHII, qui a remporté le titre en 68kg en battant Kokona TAKADA par chute au buzzer de la première période.

"La raison pour laquelle je me suis inscrite à ce tournoi, pour dire les choses clairement, était de vérifier ma technique," a-t-elle déclaré. "De plus, ma préparation d'avant match n'était pas bonne et je voulais travailler dessus."

En décembre, Ishii peut s'attendre à voir beaucoup de changements dans la catégorie de poids olympique, sa concurrente la plus notable étant probablement l'actuelle championne du monde des 65kg Miwa MORIKAWA.

"Si je fais ce que je dois faire, la confiance viendra," a déclaré Ishii. "Nous verrons à quel point je peux progresser dans les deux prochain mois. Si je fais tout ce qu'il faut, ce sera comme une assurance et gagner ne sera pas hors de question."

#WrestleElJadida

Amri prolonge son record d'Afrique avec Oborududu à sa poursuite

By Vinay Siwach

EL JADIDA, Maroc (21 mai) -- Deux médaillées olympiques étaient inscrites aux championnats d'Afrique et toutes deux ont terminé en prolongeant leur série de titres record lors du tournoi.

La médaillée de bronze de Rio Marwa AMRI (TUN) a porté son record de médailles d'or africaines à 12, tandis que la médaillée d'argent de Tokyo Blessing OBORUDUDU (NGR) s'est maintenue dans la course en remportant sa 11e médaille d'or samedi.

Amri a remporté son premier titre africain en 2009 en 53kg tandis qu'Oborududu a réalisé l'exploit en 2010, et depuis lors la nigériane n'a pas pu dépasser Amri dans la course.

Oborududu et Amri ont opté pour une approche similaire samedi, détruisant leurs concurrents avec facilité. Pour remporter l'or, toutes deux n'ont pas concédé un seul point dans leurs combats.

Amri a commencé la journée avec une victoire retentissante 10-0 sur Mastoura SOUDANI (ALG) au premier tour du système nordique en 62kg. Ensuite, elle a devancé Françoise RASOARIMALALA (MAD) pour une autre victoire 10-0 avant d'assurer une mise à terre sur Safietou GOUDIABY (SEN) en demi-finale.

La finale contre Patience OPUENE (NGR) a suivi un scenario similaire, Amri s'imposant 10-0 et remportant son 12ème titre consécutif.

Blessing OBORUDUDU (NGR)Blessing OBORUDUDU (NGR) a remporté quatre de ses cinq combats par tombé. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

Oborududu a lutté cinq fois pour remporter l'or -- par quatre fois, les victoires étaient par tombé. Seule Menatalla BADRAN (EGY) a réussi à éviter un tombé contre Oborududu.

Sa première victime était Houria BOUKRIF (ALG) qui a été épinglée au premier tour après after Oborududu a marqué six points. Blandine NGIRI (CMR) est tombée au deuxième tour tandis que Rosie TABORA (COD) a été épinglée en demi-finale.

Badran, qui a survécu au tombé durant les qualifications, n'a pas pu réitérer lors de la finale durant laquelle Oborududu a obtenu un grand quatre avant de sécuriser le tombé.

Odunayo ADEKUOROYE (NGR)Odunayo ADEKUOROYE (NGR) a maintenant sept titres africains. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

Une autre athlète nigériane qui a commencé à El Jadida est la médaillée d'argent mondiale Odunayo ADEKUOROYE (NGR), remportant la médaille d'or des 59kg pour son septième titre africain consécutif.

L'Olympienne de Tokyo a gagné en poids par rapport à son poids normal mai a réussi quand même à surpasser le terrain en marquant 45 points contre seulement trois contre elle.

Elle s'est imposée 12-1 face à  Atika EL ASLA (MAR) et a sécurisé un tombé sur sa camarade olympique Siwar BOUSETA (TUN). La première période a été une bataille lente mais Adekuoroye s'est déplacée et a marqué 11 points avant de sécuriser le tombé. En demi-finale, Parfaite MAMBOU (CGO) n'a pas répondu aux attaques de Adekuoroye.

Bouseta et Adekuoroye se sont à nouveau rencontrées en finale et la tunisienne a réussi à marquer deux points. Cependant,  c'est tout ce qu'elle a obtenu car la Nigériane s'est imposée et à remportée l'or.

Le Nigéria a remporté deux médailles supplémentaires, Mercy ADEKUOROYE (NGR) remportant le titre des 53kg tandis que Jumoke ADEKOYE (NGR) a terminé en tête dans la catégorie des 55kg.

Les quatre médailles d'or ont maintenu le Nigeria dans la course au titre par équipe, mais il n'a pas réussi à le remporter. La Tunisie a terminé première de la course avec 179 points tandis que le Nigeria avait 170 points. L'Égypte a terminé troisième avec 110 points.

La Tunisie n'a remporté que deux médailles d'or mais a gagné quatre médailles d'argent et a eu 10 points ou plus dans les poids restants pour terminer devant le Nigeria, qui a été pénalisé par son absence de points en 50kg et 57kg.

En 50kg, l'Olympienne de Tokyo Sara HAMDI (TUN) a battu Nada MOHAMED (EGY) 2-1 en finale. Toutes deux s'étaient rencontrées au premier tour, Hamdi l'ayant reporté 9-6. les points d'Hamdi en première période lui ont permis de remporter l'or.

Samar HAMZA (EGY)Samar HAMZA (EGY) a remporté la médaille d'or des 76kg. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

La longue médaille d'or de l'Égypte a été remportée chez les 76 kg lorsque la médaillée de bronze des championnats du monde et championne en titre Samar HAMZA (EGY) a battu Hannah RUEBEN (NGR) 5-1 en finale. Il s'agissait du sixième titre africain pour Hamza. Hamza a battu ses adversaires 37-3.

Le Cameroun a remporté deux médailles d'or, ses deux lutteurs vedettes ayant été à la hauteur de l'événement et ayant été couronnés champions.

Joseph ESSOMBE TIAKO (CMR)Joseph ESSOMBE TIAKO (CMR) a remporté sa 10ème des championnats d'Afrique. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

En 57kg, Joseph ESSOMBE TIAKO (CMR), cinquième au classement des 53 kg à Tokyo, a remporté sa dixième médaille aux Championnats d'Afrique et sa deuxième médaille d'or consécutive après avoir épinglé Rayane HOUFAF (ALG) en finale. Son palmarès est désormais de deux médailles d'or, cinq d'argent et trois de bronze.

Berthe ETANE NGOLLE (CMR) a remporté la médaille d'or des 65kg. Après trois médailles d'argent aux championnats d'Afrique, elle a finalement brisé la malchance en remportant ses deux combats dans le système nordique. Dans un combat crucial du deuxième tour, elle a réussi à battre Khadija JLASSI (TUN), 13-7 pour se frayer un chemin vers l'or. Sa seconde victoire était 5-1 contre Sunmisola BALOGUN (NGR).

Le Sénégal a également remporté une médaille d'or, la première en six ans, Anta SAMBOU (SEN) a remporté deux combats sur trois en 72kg. La championne en titre Zaineb SGHAIER (TUN) a également remporté deux combats sur trois y compris un tombé sur Sambou. Mais la lutteuse sénégalaise avait marqué 20 points techniques contre 14 pour Sghaier.

Résultats de lutte féminine

50kg
OR : Sarra HAMDI (TUN) df. Nada MOHAMED (EGY), 2-1

BRONZE : Ibtissem DOUDOU (ALG) df. Rebecca MUAMBO (CMR), 6-5

53kg
OR : Mercy ADEKUOROYE (NGR) df. Nogona BAKAYOKO (CIV), 9-1

BRONZE : Shaimaa MOHAMED (EGY) df. Lobna ICHAOUI (TUN), 12-2

55kg
OR : Jumoke ADEKOYE (NGR)
ARGENT : Faten HAMMAMI (TUN)
BRONZE : Louji YASSIN (EGY)

Match clé : Jumoke ADEKOYE (NGR) df. Faten HAMMAMI (TUN), 13-2 (Round 2)

57kg
OR : Joseph TIAKO (CMR) df. Rayane HOUFAF (ALG), via fall

BRONZE :  Farah HUSSEIN (EGY) df. Siwar LOUATI BEN ALI (TUN), 11-0
BRONZE : Nisrine HAMMAS (MAR), par forfait

59kg
OR : Odunayo ADEKUOROYE (NGR) df. Siwar BOUSETA (TUN), 12-2

BRONZE : Fatoumata CAMARA (GUI) df. Parfaite MAMBOU (CGO), 10-0

62kg 
OR :  Marwa AMRI (TUN) df. Patience OPUENE (NGR), 10-0 

BRONZE : Mastoura SOUDANI (ALG) df. Safietou GOUDIABY (SEN), par tombé (10-4)

65kg
OR : Berthe ETANE NGOLLE (CMR)
ARGENT : Khadija JLASSI (TUN)
BRONZE : Sunmisola BALOGUN (NGR)

Match clé : Berthe ETANE NGOLLE (CMR) df. Khadija JLASSI (TUN), 13-7 (Round 2)

68kg
OR : Blessing OBORUDUDU (NGR) df. Menatalla BADRAN (EGY), par tombé (4-0)

BRONZE: Ranim SAIDI (TUN) df. Rosie TABORA (COD), 5-3

72kg
OR : Anta SAMBOU (SEN) (2 victoires, 2 par tombé)
ARGENT : Zaineb SGHAIER (TUN) (2 victoires, 2 par tombé)
BRONZE : Ebi BIOGOS (NGR) (2 victoires, 1 par tombé)

76kg
OR : Samar HAMZA (EGY) df. Hannah RUEBEN (NGR), 5-1

BRONZE : Amy YOUIN (CIV) df. Nour JELJELI (TUN), 5-4