#Yariguin2019

Cinq leçons du Yariguin

By Eric Olanowski

Les rideaux se sont refermés sur le premier événement de série de classement de l'année, le Grand Prix Ivan Yariguin tenu à Krasnoyarsk en Russie. Voici cinq enseignements à retenir du plus dur tournoi du monde. 

1. 97kg : la Russie fait le poids

Si la Fédération Russe avait déjà trouvé en Abdulrashid SADULAEV, triple champion du monde et champion olympique, sa figure de proue de la catégorie des 97kg pour le futur proche, le Yariguin a permis de constater qu'en cas de défectuosité du blindé russe d'autres possibilités s'offraient sur le champ de lutte. 

Même sans leurs deux meilleurs lutteurs de la catégorie, Sadulaev et le champion d'Europe 2018 Vladislav BAITSAEV (RUS), la Russie a décroché deux médailles en 97kg et a débouté, dès l'ouverture, Kyle SNYDER (USA), double champion du monde et médaillé d'or olympique à Rio.

Shamil MUSAEV (RUS) rejoint le sommet du podium tandis qu'Igor OVSIANNIKOV (RUS) se contente d'une médaille de bronze. C'est au "débutant" à Krasnoyark Rasul MAGOMEDOV (RUS) qu'est revenu l'honneur d'abattre Snyder une première fois par une monstrueuse projection à quatre points. Magomedov a concédé la défaite en quart de finale face à Batzul ULZIISAIKHAN qui a, lui, finalisé l'élimination de Snyder du tournoi. 

Catégorie 97kg de l'après-Yariguin : la gamme russe
1. Abdulrashid Sadualev 
2. Vladislav Baitsaev 
3. Shamil Musaev 
4. Igor Ovsiannikov
5. Rasul Magomedov 

SORONZONBOLD Battsetseg (MGL) est l'une des trois lutteuses mongoles médaillées en 68kg au Yariguin. (Photo par Sachiko Hotaka) 

2. Triplé de la Mongolie en lutte féminine 68kg 

Avec trois remarquables performances dans la même catégorie ce weekend, la Mongolie s'est enfilée dans un casse-tête. La Mongolie a plus d'une lutteuse digne de faire face aux meilleurs athlètes mondiaux. Elle s'est attribué trois des quatre médailles disponibles dans la catégorie, plaçant deux lutteuses dans la même finale.

SORONZONBOLD Battsetseg (MGL),  ENKH AMAR Davaanasan (MGL) et ENKHSAIKHAN Delgermaa (MGL) terminent respectivement première, seconde et troisième de la compétition.

Le trio de lutteuses mongoles a obtenu un score de 5-0 contre ses opposantes d'autres pays, prenant le dessus sur, notamment, la quadruple championne du monde cadet/junior russe Khanum VELIEVA, la Japonaise olympienne 2016 Rio WATARI (JPN) et la championne du monde cubaine des U23 Yudari SANCHEZ RODRIGUES.


Taha AKGUL (TUR) fait son retour sur les tapis après avoir manqué le podium de Budapest et quitte Krasnoyarsk avec une médaille d'argent. (Photo par Sachiko Hotaka)

3. Taha en lutte pour revenir au sommet 

Le double champion du monde turc et champion olympique de Rio Taha AKGUL (TUR) faisait son retour sur les tapis après avoir échoué, pour la première fois de sa riche carrière internationale, à décrocher une médaille au championnat du monde . 

Akgul a rejoint les finales du Yariguin grâce à sa victoire sur le finaliste des mondiaux 2018 DENG Zhiewie (CHN) 10-0 en demi-finale. Son échec 7-3 face au Russe Anzor KHIZRIEV fait office de douloureux rappel quant au travail qu'il lui reste à accomplir.

Après plusieurs tentatives de ramassements de jambes par dessous, Khizriev a décroché deux ramassements intérieurs en dernière période, empêchant ainsi Akgul de remporter son premier titre au Yariguin.

Gadzhimurad RASHIDOV (RUS) faisait ses débuts 2019 dans la catégorie des 65kg. Il repart avec une médaille de bronze. (Photo par Sachiko Hotaka)

4. Les Russes passant en nouvelle catégorie de poids ont besoin d'un temps d'adaptation  

Gadzhimurad RASHIDOV (RUS) et Magomed KURBANALIEV (RUS) ont fait leurs débuts 2019 dans de nouvelles catégories de poids. Bien qu'ils récoltent tous deux une médaille de bronze, le temps leur a fait défaut pour une adaptation complète. 

Rashidov, deux fois dauphin des championnats du monde, est passé de 61 à 65kg et obtient un résultat de 2-1 ce weekend. La seule défaite de Rashidov fut concédée face au double médaillé mondial de bronze et futur champion de la compétition  Akhmed CHAKAEV (RUS) lors des demi-finales.

Magomed Kurbanaliev, champion du monde, champion d'Europe, est l'autre lutteur russe d'élite dans la même situation. Kurbanaliev, depuis son titre européen obtenu en 2018 dans la catégorie des 70kg, a rejoint les 74kg et s'en sort 3-1. Il a concédé la défaite face à Yakup GOR (TUR), double médaillé mondial.


Magomedrasul IDRISOV (RUS), champion des 61kg et l'un des sept lutteurs Daghestanais repartis avec l'or du Yariguin (Photo par Sachiko Hotaka) 

5. Domination daghestanaise 

Si c'est à la Russie que revient finalement l'honneur d'avoir balayé la compétition de lutte libre en Sibérie - rien moins que les dix médailles d'or en lice -, le Daghestan aura prouvé qu'il est la région la plus forte en lutte du pays le plus fort en lutte, puisque les lutteurs daghestanais n'obtiennent pas moins que sept de ces dix médailles. Les catégories qui leur ont échappé sont celles des 57, 74 et 125kg. Les autres champions sont Anzor KHIZRIEV (125kg) et Muslim SADULAEV (57kg) pour la Tchétchénie et Zaurbek SIDAKOV, qui a décroché la dernière médaille du Yariguin pour l'Ossétie. 

Champions de lutte libre Ivan Yariguin 2019 
57kg - Muslim SADULAEV (Tchétchénie) 
61kg - Magomedrasul IDRISOV (Daghestan)  
65kg - Akhmed CHAKAEV (Daghestan)  
70kg - Magomedrasul GAZIMAGOMEDOV (Daghestan)  
74kg - Zaurbek SIDAKOV (Ossétie) 
79kg - Akhmed GADZHIMAGOMEDOV (Daghestan)  
86kg - Dauren KURUGLIEV (Daghestan) 
92kg - Magomed KURBANOV (Daghestan)    
97kg - Shamil MUSAEV (Daghestan)  
125kg - Anzor KHIZRIEV (Tchétchénie) 

#development

La lutte est de retour en force en Thaïlande

By United World Wrestling Press

CHIANG MAI, Thaïlande (27 mars) --- Suite à la visite de Mme Deqa NIAMKEY, Directrice du Département Développement, le Président Nenad LALOVIC a demandé le retour de la lutte en Thaïlande aussi bien nationalement qu'internationalement. La réponse est venue du Comité National Olympique Thaï qui a rendu possible la relance de la lutte. 

Le Comité National Olympique Thaï a autorisé l'organisation d'un stage de la Solidarité Olympique en collaboration avec United World Wrestling pour conjointement dispenser un cours UWW pour les entraîneurs de niveau 1, l'entraînement et l'introduction à l'arbitrage.

Trente participants, y compris des entraîneurs des arbitres et sept membres du personnel fédéral étaient présent pour ce stage. Mr. VUISIT TANGVARITHRON, Président de  la Fédération Thaï de lutte a également fait le voyage pour la ville de Lanna Empire, Chiangmai.

refLes arbitres travaillent ensemble pendant le cours d'introduction à l'arbitrage. (Photo: United World Wrestling)

Pour cette relance de la lutte en Thaïlande, United World Wrestling a envoyé trois formateurs : Vincent AKA, officier de développement d'UWW, Ashok KUMAR, Educateur UWW, et Komeil GHASEMI, champion Olympique. 

La cérémonie d'ouverture a été marquée par la présence de M. PREM Vathabunditkul, Vice-président de la Fédération Thaï de lutte. Il a planté le décor en soulignant l'objectif de la fédération de former de nouveaux entraîneurs et arbitres. 

M. Narin Sangsrichan, Vice-président de l'Université des Sports en Thaïlande, a fixé le cap en disant, " l'Université des Sports de Chiang Mai et la Fédération Thaï de lutte allons organiser ce camp pour vous et accueillir de nouveaux entraîneurs afin d'atteindre l'excellence nationale."

la Fédération Thaï de lutte a demandé une formation de Niveau II. Cependant, étant donné le niveau des participants, il a été convenu de démarrer avec un cours de Niveau I pour mettre en place des bases solides en termes de compétences techniques et pédagogiques pour ces entraîneurs. Cependant, un cours de Niveau II sera organisé en 2023 avec les mêmes participants. 

VincentVincent AKA présente les programmes de développement à la Fédération Thaï de lutte. (Photo: United World Wrestling)

Vincent Aka a saisi l'occasion de présenter tous les programmes de développement d'United World Wrestling au Président de la Fédération Thaï de lutte.il a également rendu accessibles les programmes de la Solidarité Olympiques aux fédérations nationales à travers leurs Comités Olympiques Nationaux.

Le Président de la Fédération Thaï de lutte était très satisfait de ce cours et regarde déjà vers l'avenir en pensant à deux programmes qui peuvent aider la Fédération Thaï de lutte à se développer. 

M. Pattaya Charlie, membre de la fédération, a renforcé la satisfaction générale. Durant la cérémonie de clôture, il a déclaré, "Au nom de l'Université des sports Chiang Mai, nous souhaitons remercier United World Wrestling pour nous avoir envoyé une talentueuse équipe de formateurs. A cette occasion, nous avons appris de nouvelles techniques, l'évolution des règles et de nouvelles méthodes d'apprentissage basées sur les fondamentaux de la lutte pour former nos nouveaux entraîneurs et arbitres."

Pour parler de sa contribution au succès de ce camp, Ghasemi a noté sa fierté et son enthousiasme à apporter sa pierre à l'édifice de la famille de la lutte. "Je suis ravi de partager mon expérience et mon expertise avec tous les participants. UWWreste engagée auprès de ses membres affiliés et se préoccupe toujours de leur développement et s'engage à travailler avec tous les partenaires concernés vers cet objectif de développement durable tout en gardant le cap de la stratégie 2022-2026."