#WrestleHammamet

10 pays se sont partagés les 36 places olympiques en jeu au Qualificatif Afrique & Océanie

By United World Wrestling Press

HAMMAMET, Tunisie (le 5 avril) -- 10 pays se sont partagés les 36 places en jeu au Tournoi de qualification olympique Afrique & Océanie d'Hammamet en Tunisie ce weekend. Les deux meilleurs lutteurs de chaque catégorie ont qualifié leur pays pour les Jeux Olympiques de Tokyo.

L'hôte de ce tournoi, la Tunisie, a obtenu le plus grand nombre de places - 10 tous styles confondus. L'Algérie s'est qualifiée dans huit catégories de poids, l'Egypte sept.

Voici un court récapitulatif des trois styles.

Greco

Lutte gréco-romaine 

La Tunisie s'est offerte quatre places de lutte gréco-romaine ainsi que le titre par équipe de la compétition avec cinq points d'avance sur l'Algérie, elle-même qualifiée quatre fois en lutte gréco-romaine.

Les quatre lutteurs tunisiens récompensés sont Souleymen NASR (TUN), Lamjed MAAFI (TUN), Haikel ACHOURI (TUN) et Amine GUENNICHI (TUN). Nasr et Maafi ont terminé premiers, Achouri et Guennichi en deuxième place. 

Un champion, Adem BOUDJEMLINE (ALG), s'est démarqué pour l'Algérie en remportant l'or des 97kg, et trois dauphins ont obtenu leurs billets pour Tokyo, soit Abdelkarim Fergat (60kg), Abdelmalek MERABET (ALG) (67kg) et Bachir SID AZARA (ALG) (87kg), médaillés d'argent.

L'Egypte décroche trois médailles d'or et son équipe termine troisième de la compétition grâce aux titres de Haithem MAHMOUD (EGY), Mohamed METWALLY (EGY) et Abdellatif MOHAMED (EGY) en, respectivement,  60kg, 87kg et 130kg.

Lutte féminine

Médaillée olympique de bronze à Rio en 2016, Marwa AMRI (TUN) a joué son rôle pour que son pays obtienne trois médailles d'or et une d'argent, remportant le titre par équipe avec 45 points d'avance sur le Nigéria tout de même récompensé par trois places olympiques en lutte féminine.

Sarra HAMDI (TUN), Siwar BOUSETA (TUN) et Amri ont obtenu l'or en 50kg, 57kg et 62kg, Zaineb SGHAIER (TUN) l'argent des 76kg.

La Camerounaise Joseph ESSOMBE TIAKO (CMR) a occupé toute la scène samedi soir jusqu'à sa médaille d'or des 53kg. Deux fois olympienne, elle a écrasé ses adversaires, alignant deux victoires par tombé avant de s'emparer de la couronne en 53 secondes par supériorité technique sur Rckaela AQUINO (GUM) en finale.

Les autres médailles d'or de lutte féminine sont revenues à Blessing OBORUDUDU (NGR) et Samar HAMZA (EGY).

Freestyle

Lutte libre

Six pays se sont répartis les 12 places olympiques de lutte libre en jeu au dernier jour de la compétition, dimanche.

L'Algérie est sortie en tête avec quatre places tandis que l'Egypte, la Tunisie et la Guinée-Bissau se sont contentées chacune de deux places, le Sénégal et le Nigéria d'une.

L'Egypte a évincé le pays hôte, la Tunise, pour le titre par équipe, même si les deux pays avaient obtenu chacun 105 points, car l'Egypte a remporté deux médailles d'or et la Tunisie une.

Amr HUSSEN (EGY) a mené son pays à la charge en vainquant le trois fois olympien Augusto MIDANA (GBS) par 10-0 en finale des 74kg. L'autre médaille d'or égyptienne est à mettre au crédit de Diaaeldin Kamal Gouda ABDELMOTTALEB, olympien de Rio et champion d'Afrique, dans le tournoi nordique des 125kg.

En 57kg, Diamantino IUNA FAFE (GBS) - 19 ans -, a volé la vedette en remportant l'or de la catégorie de façon époustouflante, clouant au sol en tout juste 57 secondes le double champion d'Afrique Abdelhak KHERBACHE (ALG).

La Tunisie avait aussi placé deux lutteurs en finale mais n'a obtenu qu'une seule médaille d'or, celle remportée par l'olympien à Rio Mohamed SAADAOUI (TUN) en 97kg, après que Mohammed FARDJ (ALG) se soit retiré au milieu du combat, blessé.

Adama DIATTA (SEN), maintenant trois fois olympien, s'est emparé de la place restante pour son pays en se défaisant de Haithem DAKHLAOUI (TUN) en 65kg.

En 86kg, Ekerekeme AGIOMOR (NGR) n'aurait pas pu rêver d'une plus belle fin de course. Fateh BENFERDJALLAH (ALG) l'avait tout d'abord surpris avec une projection à cinq points sur un ramassement de jambe simple. Mais, encore mené 6-5 dans les 10 dernières secondes du combat, le Nigérian a su mettre en danger son adversaire pour remporter la médaille d'or. 

RESULTATS

Lutte gréco-romaine

60kg
OR - Haithem MAHMOUD (EGY) df. Abdelkarim FERGAT (ALG), 10-3
BRONZE -  Fouad FAJARI (MAR) df. Mehdi JOUINI (TUN), 8-0 

67kg
OR - Souleymen NASR (TUN)
ARGENT - Abdelmalek MERABET (ALG)
BRONZE - Gert COETZEE (RSA) 

77kg
OR -  Lamjed MAAFI (TUN) df. Zied AIT OUAGRAM (MAR), 3-3
BRONZE - Wael ABDELRAHMAN (EGY) df. Abd Elkrim OUAKALI (ALG), 8-4

87kg
OR - Mohamed METWALLY (EGY) df. Bachir SID AZARA (ALG), par forfait sur blessure
BRONZE - Mohamed MISSAOUI (TUN) df. Edward LESSING (RSA), par tombé 

97kg
OR -  Adem BOUDJEMLINE (ALG) 
ARGENT - Haikel ACHOURI (TUN) 
BRONZE - Mohamed Ali Elsayed GABR (EGY)

130kg
OR - Abdellatif MOHAMED (EGY)
ARGENT - Amine GUENNICHI (TUN) 
BRONZE - Hichem KOUCHIT (ALG)

Lutte féminine

50kg
OR – Sarra HAMDI (TUN)
ARGENT – SAdijat Avorshai IDRIS (NGR)
BRONZE – Nada MOHAMED (EGY)

53kg
OR – Joseph ESSOMBE (CMR) df. Rckaela AQUINO (GUM), 10-0
BRONZE – Siwar LOUATI BEN ALI (TUN) df. Elisa RASOANANTENAINA (MAD), par tombé
BRONZE –  Bose SAMUEL (NGR) df. Lamia CHEMLAL (ALG), 10-0

57kg
OR –  Siwar BOUSETA (TUN) df. Fatoumata CAMARA (GUI), 9-3
BRONZE – Rayane HOUFAF (ALG) df. Eman EBRAHIM (EGY), par forfait sur blessure

62kg
OR – Marwa AMRI (TUN)
ARGENT – Aminat ADENIYI (NGR)
BRONZE – Berthe ETANE NGOLLE (CMR) 

68kg
OR – Blessing OBORUDUDU (NGR)
ARGENT – Enas AHMED (EGY) 
BRONZE – Khadija JLASSI (TUN) 

76kg
OR – Samar HAMZA (EGY)
ARGENT – Zaineb SGHAIER (TUN) 
BRONZE – Amy YOUIN (CIV)

Lutte libre

57kg
OR : Diamantino IUNA FAFE (GBS) df Abdelhak KHERBACHE (ALG), par tombé
BRONZE : Kossai AJIMI (TUN) df Junjun ASEBIAS (FSM), 2-0
BRONZE : Chakir ANSARI (MAR) df Gamal Abdelnaser Hanafy MOHAMED (EGY), 16-14

65kg
OR : Adama DIATTA (SEN) df Haithem DAKHLAOUI (TUN), 1-1
BRONZE : Reynhardt LOUW (RSA) df Aime Mbolalalaina Joel RAKOTONIAINA (MAD), 11-0
BRONZE : Fathi Tarek Fathi Attia ISMAIL (EGY) df Mostafa REZAEIFAR (AUS), 10-4

74kg
OR : Amr Reda Ramadan HUSSEN (EGY) df Augusto MIDANA (GBS), 10-0
BRONZE : Ayoub BARRAJ (TUN) df Ishak BOUKHORS (ALG), par tombé
BRONZE : Ogbonna Emmanuel JOHN (NGR) df Elias Lauofo VAOIFI (ASA), 6-2

86kg
OR : Ekerekeme AGIOMOR (NGR) df Fateh BENFERDJALLAH (ALG), 7-6
BRONZE : Khaled Masoud Ismail ELMOATAMADAWI (EGY) df Bedopassa Buassat DJONDE (GBS), 7-0
BRONZE : Maher GHANMI (TUN) df Jayden Alexander LAWRENCE (AUS), 10-0

97kg
OR : Mohamed SAADAOUI (TUN) df Mohammed FARDJ (ALG), par VIN
BRONZE : Martin ERASMUS (RSA) df Soso TAMARAU (NGR), par tombé
BRONZE : Hosam Mohamed Mostafa MERGHANY (EGY) df Thomas John Mcglinchey BARNS (AUS), 6-4

125kg
OR: Diaaeldin Kamal Gouda ABDELMOTTALEB (EGY)
ARGENT : Djahid BERRAHAL (ALG)
BRONZE : Abdelmoneim ADOULI (TUN)
4ème : Johannes Jacobus KRIEL (RSA)

#WrestleBelgrade

Burroughs, qui vise un 7e titre, fait partie de l'équipe américaine pour les Mondiaux

By Vinay Siwach

NEW YORK, USA (9 juin) -- Peu de temps après avoir obtenu sa place pour représenter les États-Unis aux Championnats du monde, Jordan BURROUGHS (USA) a été interrogé sur sa carrière internationale de dix ans.

Burroughs a sorti une des nombreuses réponses classiques de son livre. "C'est difficile, mais c'est ce que nous faisons, nous faisons des choses difficiles," a déclaré Burroughs. "Nous sommes confrontés à un défi, nous nous préparons pour ce défi, avec la lutte, nous le relevons."

C'est vrai pour Burroughs.

Au fil des ans, le champion olympique de Londres a connu de nombreuses situations difficiles, tant sur le tapis qu'en dehors. Mais a réussi à gagner la plupart, si ce n'est la totalité. Qu'il revienne après une blessure pour gagner le titre mondial une fois de plus ou qu'il se remette de sa défaite aux Jeux Olympiques de Rio, il a battu des stars locales et des lutteurs en herbe aux Etats-Unis et a intégré l'équipe mondiale.

Mercredi, Burroughs tentait de faire partie de sa 11e équipe mondiale/olympique et l'homme de 33 ans y est parvenu en battant Chance MARSTELLER (USA) à 79 kg dans une finale au meilleur des trois manches à New York, USA.

“Personne ne peut me battre au match trois,” a déclaré Burroughs. "[J'ai] une tonne de respect pour Marsteller. Mais cela se résume à une grande confiance dans notre entraînement, notre personnel d'encadrement et nos partenaires. J'étais préparé pour un troisième match. Mais je sais aussi que si quelqu'un me bat, surtout dans une série, c'est mentalement écrasant pour eux. Ils doivent se préparer à le faire deux fois de suite."

Après avoir remporté les Championnats panaméricains en mai, Burroughs a déclaré qu'il était conscient qu'il lui serait extrêmement difficile de gagner contre n'importe quel lutteur.

"Je ne suis pas sûr de l'adversaire que je vais affronter", a-t-il déclaré à Acapulco. "Mais je sais que, quel que soit l'adversaire, ce sera extrêmement difficile. Je suis prêt à relever n'importe quel défi, qu'il s'agisse d'un nouveau défi ou d'un défi familier. Une chose est claire : ce ne sera pas facile."

Marsteller a eu l'occasion de réaliser l'exploit de sa vie en forçant la tenue d'un match décisif lorsqu'il a remporté le deuxième combat 2-2. Mais Burroughs a mis à profit son expérience pour remporter le troisième combat 5-0 contre son jeune adversaire et faire partie de l'équipe américaine pour les championnats du monde de Belgrade.

Jordan BURROUGHS (USA)Jordan BURROUGHS (USA) a battuChance MARSTELLER (USA) pour faire partie de l'équipe des USA en 79kg. (Photo: Levi Ventura)

A l'aube de son septième titre mondial, Burroughs entre dans un territoire qu'aucun lutteur américain n'a encore abordé. John SMITH (USA) et Adeline GRAY (USA) sont à égalité avec six titres chacun et Belgrade sera l'occasion parfaite pour Burroughs de les dépasser.

L'homme de 33 ans le sait aussi. C'est son rêve depuis qu'il a gagné les Jeux Olymmiques à Londres. Il veut donc rester concentré sur cet objectif.

"[Je veux] rester concentré autant que possible pour entrer dans le monde des sept fois champions du monde", a-t-il déclaré. "Je parle toujours d'être le plus grand lutteur américain de tous les temps. Mais maintenant, je commence à me mettre dans la classe des grands de tous les temps dans tous les styles à travers le monde. Je pense que c'est une chose cool pour moi que d'entrer dans cette ère où je dois être reconnu dans le monde entier comme l'un des meilleurs lutteurs. C'est excitant pour moi. Je veux simplement me faire un nom. En grandissant, je n'étais même pas le meilleur lutteur de ma rue. C'est difficile de réussir à être plusieurs fois le meilleur lutteur du monde."

Burroughs l'a fait six fois en 10 ans. Il était un outsider lorsqu'il a remporté ses premiers championnats du monde en 2011. Un an plus tard, à 23 ans, il était aux Jeux olympiques de Londres, où il a remporté l'or et a été considéré comme l'avenir de ce sport aux États-Unis.

"Je ne savais pas à quoi m'attendre à Istanbul il y a 11 ans, wouah", avait déclaré Burroughs en février. "La bénédiction était que j'étais jeune et naïf et que je savais ce que j'avais. Denis TSARGUSH (RWF) était un champion du monde en titre dans cette catégorie de poids, et je ne l'avais jamais affronté auparavant. Je l'ai eu au deuxième round."

Il perd la première période contre Tsargush. Mais dans ce qui est le début d'une carrière pleine de retours, il remporte les deuxième et troisième périodes et le quart de finale. En finale, Sadegh GOUDARZI (IRI), acclamé par les bruyants supporters iraniens, était le favori. Mais Burroughs l'a assommé dans des périodes consécutives. Il a également fait sa marque de fabrique du "double-leg", décalage arrière) pendant cette compétition.  

"J'étais un petit peu nerveux pour être honnête," a déclaré Burroughs. "La participation à ce tournoi m'a donné beaucoup de confiance pour l'avenir, car après avoir gagné ce tournoi avec très peu d'expérience en libre, j'ai pensé à ce que je pourrais faire si je m'entraînais vraiment à plein temps. J'ai été reconnaissant pour l'ensemble de mon travail."

Et si quelqu'un pensait que le titre mondial en 2011 était un coup de chance, il a ensuite battu les mêmes lutteurs, en demi-finale et en finale, à Londres.

Jordan BURROUGHS (USA)Jordan BURROUGHS (USA) après avoir remporté la Finale X à New York. (Photo: Levi Ventura)

Mais beaucoup de choses ont changé depuis. Il est plus âgé et a des engagements en dehors du tapis. Il est aussi le père de quatre enfants et doit consacrer du temps à sa famille. Si l'on en croit le Twitter de sa femme Lauren, il a réussi à le faire.

Un autre changement que Burroughs a remarqué est le temps que ses adversaires passent à l'étudier, car il y a beaucoup de contenu disponible.

"La plus grande différence maintenant est que j'ai beaucoup d'obligations en dehors de la lutte par rapport à 2011", a-t-il déclaré. "Maintenant, je suis très familier, il y a beaucoup de vidéos sur moi, des gars qui me regardent lutter. Mais maintenant, ils veulent me faire tomber. Je comprends donc la position dans laquelle je me trouve."

Pourtant, il a réussi à faire tomber la moitié du monde qui a essayé de le faire tomber.

Burroughs, qui était souvent qualifié d'arrogant au début de sa carrière, est devenu un lutteur intelligent, vif et qui prend la forme physique très au sérieux. Son décalage arrière semble toujours être de première classe. Il n'est pas facile de rester au plus haut niveau pendant un certain temps, comme l'a fait Burroughs.

"

La foi", a-t-il dit. "La constance, s'entourer de personnes formidables. C'est une bénédiction de prévenir les blessures, mais aussi, vous savez, l'éthique du travail, la nutrition, la récupération et beaucoup de concentration. Je prends soin de mon corps. Je fais les bonnes choses pour m'assurer que je reste et maintiens un certain niveau de forme. Mais j'ai aussi été capable d'éviter les blessures et c'est en grande partie grâce à la chance."

Bien que peu de gens en parlent, les défis auxquels il est confronté dans la salle d'entraînement de lutte avec l'âge ont amené Burroughs à faire de meilleurs choix en matière de condition physique.

"Je suis un bien meilleur lutteur maintenant", a-t-il déclaré. "Je suis plus vif, plus intelligent, plus avisé. Je suis tout simplement un meilleur athlète. Mais encore une fois, je suis plus âgé. J'ai 10 à 12 ans d'expérience. C'est différent. Vous commencez à ressentir les douleurs de la longévité. J'ai beaucoup de kilomètres dans mon corps dans ce sport."

Il a également reconnu ne pas avoir subi de blessure mettant en péril sa carrière.

"J'ai eu la chance de ne rien subir de fou", a-t-il déclaré. "J'ai eu une cheville cassée, un mollet déchiré. Mais à part ça, j'ai en quelque sorte esquivé beaucoup de balles dans les positions folles dans lesquelles je me suis retrouvé."

Bien que Burroughs semble avoir eu beaucoup de succès, il a eu son lot de défis et de déchirements en cours de route.

Comme celui de Rio ou la défaite contre Zaurbek SIDAKOV (RWF) lors des championnats du monde consécutifs en 2018 et 2019. Ou encore lorsqu'il n'a pas réussi à intégrer l'équipe américaine pour les Jeux olympiques de Tokyo.

Mais chaque fois qu'il est dos au mur, Burroughs trouve le moyen de rebondir plus fort.

Souvenez-vous de la finale mondiale de 2017 contre le représentant russe de l'époque, Hetik TSABALOV (SRB). Burroughs a répondu à ses détracteurs avec cette performance épique qui a également permis aux États-Unis de remporter le titre par équipe en 2017. Il a réussi à remporter deux médailles de bronze consécutives à Budapest et à Nur-sultan.

Sur le plan international, il n'a perdu que contre deux lutteurs depuis les Jeux olympiques de Rio. Frank CHAMIZO (ITA) et Sidakov ont battu Burroughs deux fois chacun au cours des six dernières années.

Mais depuis qu'il est passé en 79 kg, il n'a pas encore perdu un seul combat. L'année dernière à Oslo, il a réussi à décrocher son cinquième titre mondial et le premier dans une nouvelle catégorie de poids en 79kg. Bien qu'il ne s'agisse pas des Jeux olympiques, cette catégorie a donné à Burroughs l'occasion d'en profiter à nouveau.

"Les gens ne le prennent pas [79 kg] au sérieux parce que ce n'est pas un poids olympique", a-t-il déclaré. "Cela m'a donné un certain rajeunissement en fin de carrière. J'ai 33 ans et j'en aurai 34 dans quatre mois [maintenant un]. Je n'ai pas besoin de perdre [trop de poids]. Je peux manger les choses que je veux et l'entraînement est plus amusant pour moi."

Après avoir remporté le titre à Oslo, Burroughs a commencé l'année 2022 avec une médaille d'or au Yasar Dogu d'Istanbul. C'est après avoir remporté ce titre qu'il a confirmé qu'il allait tenter une nouvelle fois sa chance aux Jeux olympiques. 

"Je veux une autre chance contre Dake, et ensuite une autre contre Sidakov", a déclaré Burroughs. "Je vais évoluer vers le bas. Je ne peux pas promettre que je ferai partie de l'équipe [américaine], mais vous savez que je vais donner le meilleur de moi-même."

Comme il n'a jamais reculé devant les défis dans le passé, Burroughs se prépare à surmonter celui-là aussi.

"C'est l'effort, l'attitude et un esprit de guerrier", a-t-il déclaré. "Je vais faire de mon mieux pour faire partie de l'équipe. Cela va être une coupe difficile pour moi, mais je suis engagé."