#WrestleIstanbul

#WrestleIstanbul Poids-à-surveiller : Lutte libre 65kg

By Vinay Siwach

ISTANBUL, Turquie (9 Février) -- Bajrang PUNIA (IND) est invaincu lors des événements de Ranking Series. Le lutteur indien a 5 médailles d'or  et cherche à étendre son record car il doit participer aux Ranking Series Yasar Dogu à Istanbul, Turquie.

Mais le Yasar Dogu peut être son test le plus difficile à ce jour.

Le médaillé de bronze olympique de Tokyo est inscrit en 65kg aux côtés de cinq autres médaillés mondiaux qui chercheront à faire sensation lors de l'évènement du 24 au 27 février, ce qui en fera le Poids-à-surveiller de la compétition.

Le champion du monde Zagir SHAKIEV (RWF) et Iszmail MUSZUKAJEV (HUN) sont deux lutteurs qui peuvent rendre la vie difficile à Punia à Istanbul tandis que Tulga TUMUR OCHIR (MGL), Shamil MAMEDOV (RWF) et Beka LOMTADZE (GEO) sont d'autres lutteurs qui peuvent l'empêcher de remporter l'or un jour donné.

Punia, cependant, estime qu'il s'agit plus de retourner sur le tapis que son record invaincu lors de l'évènement de Ranking Series remontant à 2018.

"Je n'ai pas lutté en compétition depuis 6 mois et je suis désespéré de revenir," a dit Punia. "J'avais hâte de concourir à Rome mais maintenant je me concentre sur l'évènement d'Istanbul. Bien que je sache au sujet de mes médailles, je veux juste commencer l'année et démarrer de là. Il y a des lutteurs forts sur la liste mais à quel moment la catégorie 65kg a été une promenade dans le parc ?"

Considéré comme l'un des poids les plus profonds au monde, 65kg donnera aux fans de lutte will give des feux d'artifice, à juste titre le dernier jour du tournoi.

Un combat Punia-Muszukajev  a longtemps été désiré par les fans. Ce sera un match de styles contrastés alors que la lutte effrénée de Punia affrontera les attaques et la défense sournoise de Muszukajev durant six minutes.

Muszukajev a eu une carrière en dents de scie depuis son transfert de la Russie vers la Hongrie. Il a gagné une médaille de bronze aux Mondiaux en 2019 mais n'a remporté aucune médaille aux championnats d'Europe. Il a aussi perdu son combat pour la médaille de bronze aux Jeux de Tokyo.

En l'absence de Gadzhimurad RASHIDOV (RWF), Muszukajev, qui a perdu contre Rashidov 2 fois maintenant, peut imaginer ses chances mais il devra dépasser Shakhiev.

Zagir SHAKHIEV vs Amir YAZDANIZagir SHAKHIEV (RWF) a battu Amirmohammed YAZDANI (IRI) pour remporter l'or à Oslo. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Shakhiev, 22 ans, affrontera le peloton des Olympiens de Tokyo pour la première fois depuis qu'il a remporté la médaille d'or à Oslo il y a 4 mois. Il sera défié par les vétérans de cette catégorie de poids ainsi que par son compatriote Mamedov car la Fédération de Lutte Russe devrait traiter l'évènement comme l'essai pour les Championnats d'Europe Senior qui sont prévus un mois après le Yasar Dogu.

Mamedov a gané le titre mondial junior en août à Ufa, Russie mais sa médaille d'or Ivan Yargiun le mois dernier lui a valu une chance de défier Shakhiev pour la place à l'Euro. Au cas où la Fédération Russe de Lutte déciderait de lancer le médaillé de bronze de Tokyo, cela pourrait devenir une bataille à trois en Mars.

Tulga Tumur Ochir était aussi sur le podium à Oslo. Il est le cheval noir de cette catégorie de poids depuis un certain temps. Il a presque décroché sa première médaille d'or aux Ranking Series l'année dernière à Rome mais Punia l'a vaincu dans les derniers instants de la final. Il peut venger cette défaite avec celle qu'il a subi lors du combat pour la médaille de bronze des Mondiaux 2019 durant lequel il avait Punia dans son dos mais n'a pas réussi à sécuriser le tombé. Les deux ont également lutté en quart de finales des Mondiaux 2018 durant lesquels Punia est devenu le premier Indien à remporter deux médailles lors de l'évènement.

Lomtadze, le champion du monde de 2019 en 61kg, passera en 65kg pour devenir le pilier du poids de la Géorgie après la retraite du champion mondial et olympique Vladimir KHINCHEGASHVILI (GEO). Le Yasar Dogu sera sa troisième compétition dans sa nouvelle catégorie de poids. Il a également lutté au Medved 2021 et au qualificatif olympique mondial où il a terminé respectivement cinquième et huitième.

Un autre lutteur qui a lutté contre Punia deux fois aux Ranking Series est Joseph MC KENNA (USA). Double médaillé aux épreuves de Ranking, McKenna tentera de disputer sa première finale Istanbul.

Adlan ASKAROV (KAZ) passe de sa catégorie préférée 61kg en 65kg pour cette compétition. Il est médaillé d'argent du championnat d'Asie et du championnat du monde U23 mais ce sera un énorme test pour Askarov alors qu'il tente de prendre la place de Daulet NIYAZBEKOV (KAZ) qui a pris sa retraite après les Jeux Olympiques de Tokyo. 

Quelques jeunes stars sont également citées dans la catégorie. Ali RAHIMZADE (AZE), double médaillé de bronze européen, aimera être sur le podium pour gagner une chance de défier le médaillé d'argent des Jeux olympiques de Tokyo Haji ALIYEV (AZE) dans l'équipe nationale. Cela pourrait être une bataille à trois puisque le champion du monde junior 2013 et médaillé de bronze des Mondiaux 2016 Akhmednabi GVARZATILOV (AZE) cherche également à avoir un impact.

Erik ARUSHANIAN (UKR), 20 ans, qui a remporté les Championnats d'Europe junior l'an dernier, peut créer la surprise dans la capitale turque. Il sera rejoint par l'ancien champion du monde cadet et des Jeux olympiques de la jeunesse Umidjon JALOLOV (UZB) qui luttera pour la première fois au niveau senior.

L'ensemble des 65kg réservera probablement des surprises mais Punia, Muszukajev, et Tumur Ochir ont leur réputation en ligne contre certains des noms à venir dans la catégorie de poids.

Pour une couverture complète des événements de Ranking Series, des championnats continentaux et des championnats du monde, abonnez-vous à la newsletter de United World Wrestling ici. 

65kg
Ali RAHIMZADE (AZE)
Akhmednabi GVARZATILOV (AZE)
Ilman MUKHTAROV (FRA)
Quentin STICKER (FRA)
Beka LOMTADZE (GEO)
Iszmail MUSZUKAJEV (HUN)
ROHIT (IND)
Bajrang PUNIA (IND)
Rahman Daryoosh RAHIMPOOR (IRI)
Morteza Hassanali GHIASI CHEKA (IRI)
Adlan ASKAROV (KAZ)
Adil OSPANOV (KAZ)
Bekzat YERMEKBAY (KAZ)
Ikromzhon KHADZHIMURODOV (KGZ)
Tulga TUMUR OCHIR (MGL)
Tsogbadrakh TSEVEENSUREN (MGL)
Nikolai OKHLOPKOV (ROU)
Shamil MAMEDOV (RUS)
Zagir SHAKHIEV (RUS)
Ertugrul KAHVECI (TUR)
Mensur BAYOGLU (TUR)
Munir AKTAS (TUR)
Ozgur GOK (TUR)
Mustafa ZOPALI (TUR)
Erik ARUSHANIAN (UKR)
Joseph MC KENNA (USA)
Evan HENDERSON (USA)
Abbos RAKHMONOV (UZB)
Nodir RAKHIMOV (UZB)
Umidjon JALOLOV (UZB)

Women's Day

Journée de la femme : 10 moments qui ont marqué la lutte féminine

By Taylor GREGORIO

CROSIER-SUR-VEVEY, Suisse (8 Mars) -- Tout au long de l'histoire de la lutte, des efforts ont été faits pour rendre le sport plus inclusif. La lutte féminine est devenue la première priorité d'United world Wrestling.

Au fil des années, l'organisation a pris diverses mesures pour élever et améliorer le niveau de la lutte féminine dans le monde. Voici dix moments qui ont changé la lutte féminine.

1987 – Premiers championnats du monde de lutte féminine

tandis que la Gréco-Romaine et la libre ont une longue histoire de championnats du monde, les femmes ont eu leur première chance de remporter des titres mondiaux en 1987 quand les premiers championnats du monde féminins ont été organisés. Le tournoi inaugural a eu lieu à Lorenskog en Norvège avec neuf catégories de poids.

Un total de 48 lutteuses ont participé à ces championnats du monde.

Les championnes de l'édition étaient Brigitte WEIGERT (BEL) en 44kg, Anne HOLTEN (NOR) en 47kg, Anne HALVORSEN (NOR) en 50kg, Sylvie VAN GUCHT (FRA) en 53kg, Isabelle DOURTHE (FRA) en 57kg, Ine BARLIE (NOR) en 65kg, Georgette JEAN (FRA) en 70kg et Patricia ROSSIGNOL (FRA) en 75 kg.

1989 – Premiers championnats du monde combinés

Deux ans après ses débuts mondiaux, la lutte féminine a partagé la scène avec les deux autres styles. Des championnats du monde combinés ont été organisés à Martigny en Suisse.

Outre la participation de lutteurs de la plupart des pays européens, des lutteurs du Japon, de Chine, de Chine Taipei, du Vénézuéla , et de USA  ont également participé à cette compétition. 

53 lutteuse ont pris part à cette compétition dont les championnes Shoko YOSHIMURA (JPN) et Ming-Hsiu CHEN (TPE).

Depuis lors, les championnats du monde de lutte féminine ont été organisés chaque année, sauf en 2004, année des Jeux olympiques d'Athènes.

2004 – La lutte féminine fait ses débuts olympiques à Athènes

Avec l'élan donné à ce sport, la lutte féminine a été présentée sur la plus grande scène du monde lors des Jeux olympiques d'Athènes en 2004. Avec quatre catégories de poids, 11 pays différents étaient représentés aux Jeux et sept d'entre eux ont remporté des médailles, dont des médailles d'or pour le Japon, l'Ukraine et la Chine.

2013 - Passage de quatre à six catégories de poids aux Jeux Olympiques

En 2013, la lutte a reçu la nouvelle dévastatrice qu'elle risquait d'être retirée du programme olympique. L'UWW a réagi rapidement en apportant les changements nécessaires au sport, notamment l'égalité des sexes et l'augmentation des poids des femmes de quatre à six. Cela a finalement contribué à assurer la place de la lutte en tant que sport olympique de base.

Ce changement a été mis en œuvre lors des Jeux de Rio en 2016, où la gréco-romaine, le style libre et la féminine avaient chacun six catégories de poids. Auparavant, la gréco-romaine et le style libre comptaient chacun six catégories de poids, tandis que les femmes en comptaient quatre.  

2015 – Yoshida remporte son 13ème titre mondial

Lors des Championnats du monde 2015 à Las Vegas, aux États-Unis, Saori YOSHIDA (JPN) a établi une barre qui n'a pas encore été franchie. Elle a remporté son 13e titre mondial consécutif, de 2002 à 2015, dont 11 en 55 kg et les deux derniers en 53 kg.

Lors des championnats du monde, Yoshida était invaincue. En plus d'un nombre exceptionnel de titres mondiaux, Yoshida a également remporté trois médailles d'or olympiques en quatre tentatives.

2016 -- Icho à remporter quatre médailles d'or olympiques

Aux Jeux olympiques de Rio 2016, Kaori ICHO (JPN) a acquis un statut légendaire en devenant la première athlète féminine à remporter quatre médailles d'or olympiques. Pour cette victoire historique, Icho a battu Valeriia KOBLOVA (RWF), 3-2, dans la finale des 58 kg.

La première médaille d'or olympique d'Icho a été remportée contre Sara MC MANN (USA) en 63kg aux Jeux Olympiques de 2004. Après avoir remporté son deuxième titre olympique aux Jeux de Pékin 2008 contre Alena KATACHOVA (RUS) en 63 kg, Icho a envisagé de prendre sa retraite mais a continué à participer à deux autres Jeux olympiques, dont une victoire en 2012 contre Rui Xue JING (CHN), toujours en 63 kg. Au total, Icho est resté invaincue au niveau international de 2003 à 2016, avec un forfait en 2007.

2016 -- Amri devient la première africaine à remporter une médaille olympique

Les Jeux olympiques de Rio ont été marqués par un autre moment important lorsque Marwa AMRI (TUN) est devenue la première lutteuse africaine à remporter une médaille olympique. Elle a remporté la médaille de bronze dans la catégorie des 58 kg.

Dans le combat pour la médaille de bronze, Amri a battu Yuliya Ratkevich (AZE), 6-3, après avoir exécuté un tir à quatre points à 10 secondes de la fin du combat.

Un an plus tard, Amri est devenu la première Africaine à atteindre la finale des Championnats du monde 2017 à Paris. Le même jour, Odunayo ADEKUOROYE (NGR) a réalisé le même exploit en atteignant la finale des 55kg.

2018 - Les Jeux olympiques de la jeunesse atteignent la parité hommes-femmes

Dans un effort pour devenir plus équitable, la lutte a augmenté le nombre de participantes à Buenos Aires à 50, contre 32 à Singapour 2010 et Nanjing 2014.  Avec ce nombre, le nombre de participantes à la lutte féminine était égal à celui de la lutte libre et de la lutte gréco-romaine. 

Cet ajustement s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Comité International Olympique pour atteindre son objectif de faire des Jeux olympiques de la jeunesse de 2018 les premiers Jeux de l'égalité entre les hommes et les femmes

2021 -- Mensah Stock devient la première femme noire à remporter l'or olympique

Après un titre mondial en 2019, Tamyra MENSAH STOCK (USA) était la favorite pour remporter la couronne en 68kg aux Jeux Olympiques de Tokyo. Comme prévu, elle a atteint la finale à Tokyo contre Blessing OBORUDUDU (NGR).

Le match revêtait une grande importance car c'était la première finale olympique dans l'histoire de la lutte à présenter deux femmes noires et garantissait que pour la première fois, une femme noire monterait sur la plus haute marche du podium olympique. Finalement, c'est Mensah Stock qui a remporté la victoire 4-1, un titre olympique et un moment historique pour le sport.

CWGPour la première fois dans l'histoire de la lutte, les Jeux du Commonwealth 2022 ont été arbitrés par une majorité de femmes. Les 16 femmes arbitres qui ont participé à Birmingham se sont affichées pour une photo après la compétition. (Photo: Helena Curtis)

2022 -- Les Jeux du Commonwealth deviennent le premier tournoi majeur à être arbitré par une majorité de femmes

Dans le cadre d'une initiative visant à atteindre la parité hommes-femmes, UWW a lancé un programme pour aider à éduquer, former et élever plus de femmes arbitres dans le sport. Dans le cadre de son plan stratégique, UWW, en collaboration avec la Fédération des Jeux du Commonwealth, a convenu d'inclure une majorité de femmes parmi les officiels lors des Jeux du Commonwealth de 2022 à Birmingham en Angleterre.  

Sur les 21 arbitres affectés à l'événement, 15 étaient des femmes, soit une représentation féminine de 70 %. En outre, l'un des postes de délégué des arbitres et d'autres postes officiels étaient occupés par des femmes.