L'Hebdo !

L'Hebdo du 5 novembre !

By Eric Olanowski

En revue, les résultats du championnat du monde des U23 et les prochaines coupes du monde de lutte féminine et de lutte gréco-romaine.

1. La star montante égyptienne El Sayed défend victorieusement son titre mondial U23 
Dix jours, c'est ce qu'il aura fallu à Mohamed EL SAYED (EGY) pour ajouter deux titres de champions du monde à son palmarès. La jeune star montante égyptienne de 21 ans a avancé à toute vapeur jusqu'au sommet du podium du championnat du monde des U23 et des Jeux militaires mondiaux.

El Sayed a débuté son impressionnante course le 23 octobre dernier, sortant cinq adversaires de Wuhan en Chine pour remporter le titre des Jeux militaires mondiaux en 67kg. Puis cinq autres en Hongrie le weekend dernier, où il a victorieusement défendu son titre des U23 2018. 

Cinquième - seulement - des mondiaux de Noursoultan, El Sayed a écrasé en finale à Budapest Aliaksandr LIAVONCHYK (BLR) par 8-0. S'il a qualifié l'Égypte pour les Jeux Olympiques à cette occasion, sa victoire la plus impressionnante reste sans doute celle qu'il a remportée sur Katsuaki ENDO (JPN) lors des demi-finales, où l'Égyptien est sorti vainqueur par 7-5 de ce duel de champions du monde en titre des U23.

L'Égypte ne participera pas à la Coupe du Monde 2019 de lutte gréco-romaine ; la prochaine apparition d'El Sayed sera probablement au Matteo Pellicone de janvier prochain - le premier événement de série de classement (ESC) de l'année 2020. 

Les articles de GR de Taylor Miller (en anglais) :
Novikov Avenges European C’Ships Loss to Defend U23 World Title
Elsayed Collects Second World Title in Less than Two Weeks at #WrestleBudapest

Résultats des finales de lutte gréco-romaine
55kg - Shota OGAWA (JPN) df. Emin Narimanovitch SEFERSHAEV (RUS), 4-3
60kg - Armen MELIKYAN (ARM) df. Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ), 11-7 
63kg - Meysam Karamali DALKHANI (IRI) df. Levani KAVJARADZE (GEO), 7-6 
67kg - Mohamed Ibrahim Elsayed Ibrahi ELSAYED (EGY) df. Aliaksandr LIAVONCHYK (BLR), 9-0 
72kg - Mohammadreza Abdolhamid GERAEI (IRI) df. Sanan SULEYMANOV (AZE), 7-0 
77kg - Islam OPIEV (RUS) df. Kodai SAKURABA (JPN), 3-1 
82kg - Milad Valerikovitch ALIRZAEV (RUS) df. Vjekoslav LUBURIC (CRO), 8-0 
87kg - Semen NOVIKOV (UKR) df. Gurami KHETSURIANI (GEO), 6-1
97kg - Arvi Martin SAVOLAINEN (FIN) df. Giorgi MELIA (GEO), 5-3 
130kg - Aliakbar Hossein YOUSOFIAHMADCHALI (IRI) df. Zviadi PATARIDZE (GEO), forfait pour blessure. 

Haruna OKUNO (JPN) est l'une des sept lutteuses japonaises championnes du monde des U23. (Photo : Sachiko Hotaka)

2. Les lutteuses japonaises s'emparent de sept médailles d'or aux mondiaux des U23
L'équipe des lutteuses japonaises a conclu son extraordinaire course au titre mondial par équipe des U23 par un résultat final de 37-3, totalisant 10 médailles - dont 7 d'or. Les lutteuses japonaises terminent avec 125 points d'avance sur la Chine, seconde de la compétition avec 105 points.

L'équipe mondiale U23 des lutteuses japonaise totalise sept championnes, deux dauphines et une médaille de bronze.

La domination de l'équipe japonaise de lutte féminine au championnat du monde des U23 cimente la position de la nation insulaire au sommet du classement mondial de la lutte féminine. Le Japon a remporté quatre des plus importants championnats du monde de lutte féminine cette année : cadets, juniors, U23 et seniors, et est reparti de chaque compétition avec au moins six médailles - et de chaque compétition avec six championnes à l'exception du championnat du monde seniors. 

Les articles de LF de Taylor Miller (en anglais) :
Marin Potrille Takes Down Senior World Medalist for U23 World Title
Furuichi Wins Seventh World Gold, Paliha Defends U23 World Title at #WrestleBudapest

Championnes du Monde U23 2019 :
50kg - Kika KAGATA (JPN)
53kg - Haruna OKUNO (JPN)
55kg - Sae NANJO (JPN)
59kg - Yumeka TANABE (JPN)
62kg - Yuzuka INAGAKI (JPN)
65kg - Misuzu ENOMOTO (JPN)
68kg - Masako FURUICHI (JPN)

Médailles japonaises aux mondiaux 2019 : 
Cadets – Six or et trois bronze – neuf médailles 
Juniors – Huit or et deux bronze – dix médailles 
U23 – Sept or, deux argent et une bronze – dix médailles 
Seniors – Une or, trois argent et deux bronze – six médailles

Razambek ZHAMALOV (RUS) offre à la Russie son quatrième titre mondial de lutte libre toutes catégories confondues - grâce à une victoire 8-1 sur Mohammad Ashghar NOKHODILARIMI (IRI) en finale des 74kg. (Photo : Kadir Caliskan)

3. La Russie raffle le trophée de lutte libre aux mondiaux U23 ; l'Iran deuxième 
La Fédération russe remporte un quatrième titre mondial par équipe en lutte libre cette année, avec six points d'avance sur l'Iran, deuxième du championnat du monde des U23 de Budapest.

Cette poursuite d'un quatrième titre consécutif a été couronnée de succès grâce aux efforts de Razambek ZHAMALOV, vainqueur de la catégorie des 74kg. Zhamalov, dauphin du championnat du monde junior en 2018, décroche le premier titre mondial de sa carrière par une victoire asphyxiante sur Mohammad Ashghar NOKHODILARIMI (IRI) 8-1. Quatre autres lutteurs russes avaient également atteint les finales, où tous ont cependant échoué et se contentent - tout de même - de la médaille d'argent. Quatre médailles auxquelles s'ajoutent deux médailles de bronze, soit un total de sept médailles remportées par la Russie.

La Russie termine avec six points d'avance sur l'Iran et 34 sur l'Azerbaïdjan, troisième de la compétition. 

Les articles de LL de Taylor Miller :
Zholdoshbekov Claims First Men’s Freestyle World Title for Kyrgyzstan Since 2005
Andreu Ortega et Goleij décrochent un second titre mondial U23 à #WrestleBudapest

Résultats des finales de lutte libre
57kg - Reineri ANDREU ORTEGA (CUB) df. Adlan ASKAROV (KAZ), 10-0 
61kg - Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ) df. Ravinder RAVINDER (IND), 5-3 
65kg - Turan BAYRAMOV (AZE) df. Takuma TANIYAMA (JPN), 3-2 
70kg - Mirza SKHULUKHIA (GEO) df. Chermen VALIEV (RUS), 7-5 
74kg - Razambek ZHAMALOV (RUS) df. Mohammad Ashghar NOKHODILARIMI (IRI), 8-2 
79kg - Tariel GAPHRINDASHVILI (GEO) df. Abubakr ABAKAROV (AZE), par tombé 
86kg - Kamran Ghorban GHASEMPOUR (IRI) df. Gadzhimurad MAGOMEDSAIDOV (AZE), 9-3 
92kg - Bo Dean NICKAL (USA) df. Batyrbek TCAKULOV (RUS), 12-2 
97kg - Mojtaba Mohammadshafie GOLEIJ (IRI) df. Shamil Alievitch MUSAEV (RUS), 8-2 
125kg - Amir Hossein Abbas ZARE (IRI) df. Vitalii GOLOEV (RUS), 10-0 

La triple championne du monde et championne olympique (Rio 2016) Risako KAWAI (JPN) concourra en 57kg lors de la Coupe du Monde de lutte féminine. (Photo : Kadir Caliskan) 

4. Le Japon se prépare à accueillir la Coupe du Monde de lutte féminine du 16 au 17 novembre
Pour la sixième fois depuis ses 18 ans d'existence, la Coupe du Monde de lutte féminine retourne dans le pays le plus dominant de la discipline, le Japon. Quatre fois vainqueur et actuel détenteur du titre, le pays accueillera la compétition annuelle les 16 et 17 novembre prochain à la salle des sports du Parc des sports & divertissements Nakadai de Narita, dans le périphérique est de Tokyo. 

Risako KAWAI (JPN) et Adeline Maria GRAY (USA) mèneront un groupe d'athlètes réunissant 19 médaillées mondiales, dont cinq championnes du monde, toutes rassemblées à Narita. 

Kawai et Gray, qui à elles deux combinent huit titres mondiaux et un titre olympique, sont sans conteste les deux meilleures lutteuses du moment. Kawai, inscrite en 57kg, a remporté trois titres mondiaux consécutifs depuis sa médaille d'or de Rio en 2016. Gray, désormais détentrice historique de cinq titres de championne du monde de lutte féminine, luttera en 76kg.

Jacarra Gwenisha WINCHESTER (USA), Inna TRAZHUKOVA (RUS) et Tamyra Mariama MENSAH (USA), trois récentes et nouvelles championnes du monde, rejoindront Kawai et Gray pour la Coupe.

La Coupe du Monde de lutte féminine débute le 16 novembre prochain et sera retransmise en direct sur www.unitedworldwrestling.org. 

Championnes du monde en titre inscrites
55kg - Jacarra Gwenisha WINCHESTER (USA)
57kg - Risako KAWAI (JPN)
62kg - Inna TRAZHUKOVA (RUS)
68kg - Tamyra Mariama MENSAH (USA)
76kg - Adeline Maria GRAY (USA)

Ismael BORRERO MOLINA (CUB) (Photo : Tony Rotundo)

5. Une Coupe du Monde de lutte gréco-romaine pleine à craquer (28-29 novembre) 
Le stade Azadi de Téhéran verra du beau monde défiler sur ses tapis : six champions du monde en titre feront le déplacement pour la Coupe du Monde de lutte gréco-romaine prévue les 28 et 29 novembre prochain en Iran, où la catégorie des 67kg promet d'être la plus spectaculaire : s'y retrouveront peut-être en duel, et dans un remake de leur finale olympique, Ismael BORRERO MOLINA (CUB) et Shinobu OTA (JPN). 

Borrero et Ota ont tous deux remporté des titres de champion du monde à Noursoultan, mais c'est à Téhéran qu'Ota, titré dans la catégorie non olympique des 63kg, se lancera dans la catégorie olympique des 67kg, et ceci face au Cubain détenteur du titre. Ota avait annoncé juste après sa victoire de Noursoultan qu'il monterait de quatre kilos dans le but de faire mieux que sa dernière médaille olympique, celle d'argent, obtenue à Rio sur une défaite en finale face à ce même Borrero.

La Coupe accueillera également quatre autres champions du monde : Nugzari TSURTSUMIA (GEO), Kenichiro FUMITA (JPN), Abuiazid MANTSIGOV (RUS) et Lasha GOBADZE (GEO). 

La Coupe du Monde de lutte gréco-romaine commence le 28 novembre prochain et sera retransmise en direct sur www.unitedworldwrestling.org. 

Champions du monde en titre inscrits
55kg - Nugzari TSURTSUMIA (GEO)
60kg - Kenichiro FUMITA (JPN) 
67kg - Ismael BORRERO MOLINA (CUB)
67kg - Shinobu OTA (JPN)
72kg - Abuiazid MANTSIGOV (RUS)
82kg - Lasha GOBADZE (GEO)

L'Hebdo dans les réseaux !

1. L'action du lundi -- Akmataliev E. @akmataliev_ernazar -- Mondiaux U23 2019
2. SEFERSHAEV (RUS) arrache la victoire dans un combat fou contre HALAKURKI (IND) ? .
3. Belles projections de FENG (CHN) ?? ? ?‍♂️
4. GHASEMPOUR (IRI) vainc SADOWIK (POL) ; l'or encore une fois ? ? ?? ?
5. Rencontre en pendule entre IBRAGIMOV (AZE) et PANTALEO (USA) ; IBRAGIMOV vainqueur 9-8 ?? ? ?

L'Hebdo !

L'Hebdo du 25 février !

By Eric Olanowski

En revue, le championnat d'Asie, le prochain championnat panaméricain, les débuts de J'den COX (USA) en 97kg...

1. Otoguro domine ses retrouvailles avec Punia pour l'or d'Asie
L'ancien champion du monde Takuto OTOGURO (JPN) est sorti vainqueur de manière plutôt convaincante de ses retrouvailles avec son rival Bajrang PUNIA (IND) dans le pays de celui-ci. S'il peut renouveler cet exploit à domicile - au moment crucial - est une autre histoire.

Otoguro a fait usage d'un ramassement de jambe simple par dessous pour décrocher une victoire par 10-2 sur Bajrang PUNIA (IND) en finale des 65kg du championnat d'Asie 2020, samedi soir à New Delhi.

Cette victoire, obtenue lors du remake très attendu de la finale des mondiaux 2018 dans laquelle Otoguro s'était échiné pour un étonnant 16-9, donne au jeune Japonais un regain de confiance à l'approche des Jeux Olympiques - qui tombe à point après sa décevante cinquième place aux mondiaux de Noursoultan.

"L'année dernière, j'avais l'impression de ne faire que perdre et j'ai traversé différentes étapes,” a déclaré Otoguro. “Mais c'est une année olympique, et je sens que j'ai pris un peu d'élan. Mais il y a toujours de la place pour faire mieux. Quelle force je peux atteindre depuis là où je me trouve, j'ai également hâte de le savoir.”

Punia, médaillé de bronze à Noursoultan l'année dernière, souhaitait défendre le titre qu'il avait remporté l'année dernière au championnat d'Asie de Xi'an, en Chine. Mais il est resté coi devant les attaques et contre-offensives d'Otoguro, et notamment lors des sept points alignés par le Japonais en seconde période du combat.

Interrogé au sujet de son attaque décisive, Otoguro a répondu : “Quand je me suis lancé, sa jambe était en sueur, alors j'ai visé sa chaussure pour ne pas glisser.”

Punia n'était pas immédiatement disponible pour des commentaires mais son entraîneur personnel Shako Bentinidis a déclaré qu'il ne fallait pas trop gloser sur cette défaite.

“Je suis heureux de la médaille d'argent d'aujourd'hui," a-t-il commenté. “Il lui arrive de perdre, mais pas aux Jeux Olympiques. Je ne crois pas que ce soit le problème. Mieux vaut perdre maintenant avant les Jeux.”

Bentinidis a lancé un avertissement aux médias indiens : “Nous devons rester serein, alors pas trop de 'Bajrang, Bajrang'."

C'était le premier championnat continental d'Otoguro, âgé de 21 ans, depuis sa victoire au championnat d'Asie cadet en 2018. Il dit qu'à l'approche des JO de Tokyo, il n'est pas sûr de prendre part à un tournoi à l'étranger, mais pense plutôt à faire un camp d'entraînement à l'extérieur.

Une chose dont il est sûr depuis sa couronne mondiale - il était devenu le plus jeune lutteur japonais de l'histoire champion du monde de lutte libre -, ses rivaux cherchent les failles de son jeux pour les exploiter.

“Bien sûr, j'ai l'impression d'être examiné par les autres,” a-t-il déclaré. “Je l'ai vraiment senti cette année. Depuis, j'ai fait quelques ajustements en vue des Jeux Olympiques.”

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Lutte libre 
57kg - Kumar RAVI (IND) df. Hikmatullo VOHIDOV (TJK), 10-0
61kg - Ulubek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ) df. Muhammad IKROMOV (TJK), par tombé
65kg - Takuto OTOGURO (JPN) df. Bajrang PUNIA (IND), 10-2
70kg - Ilyas BEKBULATOV (UZB) df. Amirhossein HOSSEINI (IRI), 10-6
74kg - Daniyar KAISANOV (KAZ) df. Jitender JITENDER (IND), 3-1
79kg - Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ) df. Baliyan GOURAV (IND), 7-5
86kg - Shutaro YAMADA (JPN) df. Ahmad BAZRIGHALEH (IRI), 10-10
92kg - Mohammadjavad EBRAHIMIZIVLAEI (IRI) df. Takuma OTSU (JPN), 11-0
97kg - Mojtaba GOLEIJ (IRI) df. Salywart KADIAN (IND), 10-0
125kg - Yusup BATIRMURZAEV (KAZ) df. Khuderbulga DORJKHAND (MGL),10-0


Elmurat TASMURADOV (UZB) arrache SONG Jinseub (KOR) en finale des 63kg au championnat d'Asie. (Photo : Kadir Caliskan)

2. Tasmuradov surmonte sa douleur et son adversaire coréen pour son cinquième titre d'Asie
Le médaillé olympique de bronze Elmurat TASMURADOV (UZB) est-il coriace ? Il vient juste de décrocher l'or d'Asie pour la cinquième fois - deux semaines à peine après s'être fracturé une côte.

“Il est toujours en convalescence,” a déclaré Tasmuradov après avoir démoli SONG Jinseub (KOR) en finale de lutte libre des 63kg mardi, le jour de l'ouverture du tournoi continental tenu cette année à New Delhi. “Je voulais obtenir un tombé pour éviter le par terre.”

Reprenant des mains la couronne qu'il avait remportée pour la dernière fois en 2018, Tasmuradov n'a pas pu obtenir un tombé, mais ce qu'il y avait de mieux dans ces circonstances : une victoire par supériorité technique 9-0 en 1'33, avec un grand arraché comptant pour quatre points - c'est la huitième médaille asiatique de sa carrière.

Tasmuradov était de retour dans sa catégorie de poids habituelle de 63kg, dans laquelle il a déclaré se sentir 'confortable'. Il s'était qualifié pour les JO en 60kg en obtenant la cinquième place des mondiaux de Noursoultan.

Pour le médaillé mondial d'argent 2018, avoir échoué à obtenir une médaille à Noursoultan est hors sujet, puisqu'il avait rempli l'objectif qu'il s'était fixé.

“Je voulais y aller et juste obtenir une place pour Tokyo. Je n'avais pas prévu de remporter une médaille, parce que je ne suis plus tout jeune. Alors j'y suis allé pour la qualification et c'est ce que j'ai fait.”

Au sujet de ses impressions sur sa cinquième médaille d'or d'Asie de New Delhi, lieu de son premier titre en 2013 grâce à une action de dernière seconde sur Abdol PAPI (IRI), il a déclaré, “Je ne ressens rien. Mon esprit est rivé sur les JO.”

Tasmuradov avait échoué l'année dernière, lors du championnat d'Asie de Xi'an, à obtenir ce cinquième titre. En cause, une sérieuse blessure au dos qui le força à déclarer forfait pour sa finale face à TUO Erbatu (CHN). Le fait qu'il continuât à lutter jusqu'à ce que la douleur devînt trop intense et qu'on l'aidât à quitter le tapis est une preuve de la ténacité qui l'a rendu si efficace - et qu'une fracture de côte n'est pas assez pour l'arrêter.

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Lutte gréco-romaine 
55kg - Pouya NASERPOUR (IRI) df. Jasurbek ORTIKBOEV (UZB), 8-0
60kg - Kenichiro FUMITA (JPN) df. Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ), 4-0
63kg - Elmurat TASMURADOV (UZB) df. SONG Jinseub (KOR), 9-0
67kg - RYU Hansu (KOR) df. Makhmud BAKHSHILLOEV (UZB), 4-1
72kg - Almin KAVIYANINEJAD (IRI) df. Ibragim MAGOMADOV (KAZ), 8-0
77kg - Tamerlan SHADUKAYEV (KAZ) df. Pejman POSHTAM (IRI), 10-1
82kg - Mahdi EBRAHIMI (IRI) df. CHOI Junhyeong (KOR), 3-1
87kg - Kumar SUNIL (IND) df. Azat SALIDINOV (KGZ), 5-0
97kg - Mohammadhadi SARAVI (IRI) df. LEE Seyeol (KOR), 5-2
130kg - Amin MIRZAZADEH (IRI) df. KIM Minseok (KOR), 9-0

3. Akhmetova Amanzhol pétrifie Mukaida et obtient le titre des 53kg de justesse
Tatyana AKHMETOVA AMANZHOL (KAZ) tourne sur le circuit depuis assez longtemps pour savoir que tout peut arriver en lutte. Mais la victoire miracle qu'elle a remportée l'a laissée aussi ébahie que n'importe qui.

Tatyana était près de perdre par supériorité technique la finale des 53kg de lutte féminine dans laquelle elle affrontait la médaillée mondiale d'argent Mayu MUKAIDA (JPN) vendredi soir lorsque, sur ce qui aurait dû être une ceinture en pont décisive de la part de Mukaida, elle l'enjamba pour obtenir la victoire par tombé, accompagnée de la médaille d'or du championnat d'Asie.

“Encore maintenant, je n'arrive pas à y croire parce que je perdais 8-0 et j'ai réussi à faire un tombé, donc je suis contente," a-t-elle déclaré pour le quatrième titre d'Asie de sa carrière et le premier depuis les deux qu'elle avait remporté d'affilée en 2013 et 2014.

“C'est la même chose qu'en 2013, la finale se déroulait ici à New Delhi,” a rajouté la lutteuse de 34 ans et mère de deux jeunes garçons. “Dans cette finale je perdais aussi et ai fait usage de la même technique, mais mon adversaire était Chinoise.” 

L'or de Tatyana Akhmetova Amanzhol est l'une des deux médailles dont le Kazakhstan s'est saisi dans les cinq derniers combats décisifs de la lutte féminine.

Pour Mukaida, cette défaite s'ajoute à une série d'opportunités gaspillées dans des événements majeurs. Elle avait concédé la défaite dans les derniers instants de sa finale des mondiaux de Paris en 2017, puis encore l'année dernière lors du championnat d'Asie de Xi'an.

Ce qui rend cette défaite encore plus décevante est que la championne du monde des 55kg 2018 a traversé la compétition de New Delhi comme branchée sur haut voltage. Tout est tombé en miette sur une soudaine défaillance - qu'elle peut regarder comme une leçon à prendre avant de rejoindre les Jeux Olympique de Tokyo cet été.

“Depuis mon premier combat, j'ai gardé mes pieds en mouvement, et j'ai senti que ma mobilité était très bonne dans ce tournoi,” a commenté Mukaida. “Même pendant [la finale], j'ai senti que je bougeais comme je le voulais. Mais finalement, j'ai été négligente en essayant de finir l'arraché et ça s'est terminé en tombé.” 

Jusqu'à ce moment, Tatyana Akhmetova Amanzhol n'avait rien pu dire face au ramassement de jambe simple par dessous de Mukaida, sa marque de fabrique, et l'amené à terre qui a suivi avec une roulade pour 4-0. Une procédure répétée par Mukaida, alors à deux points de la victoire par supériorité technique.

Mukaida touchait la victoire du bout des doigts lorsqu'elle lança une ceinture en pont. Mais à la moitié de l'arraché, Akhmetova Amanzhol réussit à faire relâcher sa prise à son adversaire et enjamber Mukaida, fermement stoppée sur son dos. La Kazakhe n'a eu qu'à appuyer pour mettre fin au combat en 1'48.

“Je ne savais pas quoi faire,” a commenté Akhmetova Amanzhol sur ce à quoi elle pensait à 8-0. “Mais c'est de la lutte. En lutte, tout peut arriver.”

Encore plus étonnant, Tatyana concourrait alors qu'elle est suit encore un traitement pour une blessure au genou. “Je luttais prudemment à cause de mon genou," a-t-elle dit. “C'est peut-être pour ça que le score était de 8-0.”

Le retour d'Akhmetova Amanzhol, qui s'était retirée depuis plusieurs année pour donner naissance à ses enfants et s'en occuper, a été motivé par son désir de retourner aux Jeux Olympiques. Elle était apparue lors des JO de Pékin en 2008, se plaçant cinquième des 48kg, et tentera d'ontenir une place aux JO lors du tournoi de qualification olympique du mois prochain au Kyrgyzstan. 

“Ma motivation est de lutter aux JO parce que j'y suis déjà allée une fois," dit-elle. “Les Jeux de Tokyo motivent mon retour à la lutte pour gagner une médaille d'or pour ma famille et la dédier à mes enfants et à mon pays.”

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Lutte féminine
50kg - Miho IGARASHI (JPN) df. Devi NIRMALA (IND), 3-2
53kg - Tatyana AKHMETOVA AMANZHOL (KAZ) df. Mayu MUKAIDA (JPN), par tombé
55kg - Pinki PINKI (IND) df. Dulguun BOLORMAA (MGL), 2-1
57kg - Risako KAWAI (JPN) df. Davaachimeg ERKHEMBAYAR (MGL), 10-0
59kg - Sarita SARITA (IND) df. Battsetseng ALTANTSETSEG (MGL), 3-2
62kg - Yukako KAWAI (JPN) df. Ayaulym KASSYMOVA (KAZ), 5-1
65kg - Naomi RUIKE (JPN) df. Sakshi MALIK (IND), 2-0
68kg - Divya KAKRAN (IND) df. Naruha MATSUYUKI (JPN), par tombé
72kg - Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ) df. Mei SHINDO (JPN), 2-1
76kg - Hiroe MINAGAWA (JPN) df. Aiperi MEDET KYZY (KGZ), 4-1


Jordan BURROUGHS (USA) est l'un des trois tenants du titre inscrits de retour au championnat panaméricain. (Photo : Kadir Caliskan)

4. Le championnat panaméricain clôt la saison des championnats continentaux
Après une ardoise remplie de championnats continentaux en février, le championnat panaméricain ouvrira ses portes du 6 au 9 mars prochain à Ottawa au Canada et accueillera 192 athlètes - dont 16 tenants du titres - venus de 19 pays.

Le champion olympique Ismael BORRERO MOLINA (CUB) est en tête des huit champions de lutte gréco-romaine qui remettront leurs titres en jeu à Ottawa.

Le duo américain des championnes du monde Tamyra MENSAH (USA) et Adeline GRAY (USA) fera partie du quintette de médaillées d'or 2019 au sommet de l'affiche de la compétition de lutte féminine.

Enfin, en lutte libre, Anthony James ASHNAULT (USA), Jordan BURROUGHS (USA) et Kyle Frederick SNYDER (USA) seront en lice pour jouer leurs couronnes à quitte ou double.

PROGRAMME
Jeudi (5 mars) 
17:00 - Tirage GR – Toutes catégories

Vendredi (6 mars) 
08:30 - Examen médical & Pesée GR – 55-60-63-67-72-97-130kg
10:30 - Qualifications & Repêchage GR – 55-60-63-67-72-97-130kg
14:00 - Conférence technique – toutes les équipes UWW
16:00 - Cérémonie d'ouverture 
17:00 - Finales GR – 55-60-63-67-72-97-130kg Remise des prix

Samedi (7 mars) 
8:30 - Examen médical & Pesée GR – 77-82-87kg & WW – 55-59-65-72kg 
10:30-13:30 Qualifications & Repêchage GR – 77-82-87kg & WW – 55-59-65-72kg page6image407655344 page6image407655760
13:30 - Technical conference – all FS teams
17:00 - Finales - 77-82-87kg & WW – 55-59-65-72kg Remise des prix

Dimanche (8 mars) 
08:30 - Examen médical & Pesée WW – 50-53-57-62-68-76kg & FS – 79-92kg
10:30 - Qualifications & Repêchage WW – 50-53-57-62-68-76kg & FS – 79-92kg
17:00 - Finales WW – 50-53-57-62-68-76kg & FS – 79-92kg Remise des prix

Lundi (9 mars) 
08:30 - Examen médical & Pesée FS – 57-61-65-70-74-86-97-125kg
10:30 - Qualifications & Repêchage FS – 57-61-65-70-74-86-97-125kg
17:00 - Finales FS – 57-61-65-70-74-86-97-125kg Remise des prix

5. Cox se saisit de l'or du Cerro Pelado pour ses débuts en 97kg 
Une semaine après son annonce très médiatisée qu'il passait en 97kg, J’den COX (USA) faisait ses débuts dans cette catégorie olympique à l'occasion du 
Cerro Pelado de la Havane à Cuba. Le double champion du monde a remporté le tournoi nordique de la catégorie par 3-0, se défaisant de deux opposants cubains et d'un compatriote.

La victoire de Cox survient quelques jours après l'annonce de son passage de 92 à 97kg, soit d'une catégorie de poids non olympique pour une olympique. Il tentera d'obtenir en 97kg un meilleur résultat que la médaille olympique de bronze de Rio (2016). “Je dois choisir entre 86 et 97kg. Là où j'en suis dans ma carrière maintenant, j'ai besoin d'en découdre ; il me faut un test," a commenté Cox. "Ce combat que je cherche, ce moteur, ce test dont j'ai besoin est aussi la raison pour laquelle j'ai décidé de passer en 97kg pour les JO de 2020.”

Cox aura donc passé ce premier test dans sa nouvelle catégorie de poids, vainquant Jacob KASPER (USA) et le médaillé mondial de bronze des U23 Yonger BASTIDA (CUB), mais sa plus belle victoire est celle obtenue sur le triple médaillé mondial Reineris SALAS PEREZ (CUB), son opposant lors du combat pour la médaille de bronze des Jeux de Rio, par 5-3.

Cox ne montera pas sur les tapis du championnat panaméricain mais sera présent pour les Essais olympiques des 4 et 5 avril, pour tenter de détrôner le tenant du titre olympique Kyle SNYDER (USA) pour la place des USA aux JO de Tokyo.

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