#WrestleNice

Aperçu du Grand Prix de France Henry Deglane

By Eric Olanowski

La 47ème édition du Grand Prix de France Deglane ouvre ses portes du 14 au 18 janvier. De nombreuses stars monteront sur les tapis, avec en tête d'affiche quatre champions olympiques et cinq champions du monde en titre, parmi presque 300 athlètes venus de 23 pays.

Probable duel des champions olympiques Sharifov et Snyder
En tête d'affiche de la compétition, le probable duel des deux champions olympiques Sharif SHARIFOV (AZE) et Kyle SNYDER (USA) en 97kg. Si le duo de superstars s'affronte, les deux athlètes joueront un remake de la demi-finale du championnat du monde de Noursoultan en 2019, où le Caucasien, champion olympique de Londres et médaillé de bronze à Rio, avait vaincu l'Américain par 5-2 sur la route qui le mena à une médaille d'argent.

Sharifov avait alors contré avec succès chacune des 19 attaques de Snyder, ne concédant qu'un point pour inactivité et une sortie de tapis. Lui avait accumulé une sortie de tapis, un amené au sol et une mise en danger, deux actions effectuées en contre-attaque sur des décalages avant de son adversaire. 

Selon moi, pour que Snyder rééquilibre la partie, il faudrait qu'il accapare son adversaire sur ses attaques de front.

Gadzhiev fait ses débuts 2021 en 65kg
Le Polonais Magomedmurad GADZHIEV fera ses débuts 2021 dans la catégorie olympique des 65kg, sa troisième apparition dans cette classe de poids depuis 2017. 

Gadzhiev, deux fois médaillé mondial, sort invaincu de sa campagne 2020 chez les 70kg, où il a accumulé successivement les médailles d'or de la Coupe du Monde, du Championnat d'Europe et du Mémorial Waclaw Ziolkowski.

Pour que Gadzhiev décroche sa quatrième médaille d'or d'affilée, il devra se défaire d'une longue liste de redoutables adversaires – dont le champion olympique Vladimir KHINCHEGASHVILI (GEO) et le deux fois médaillé mondial James GREEN (USA). L'Argentin et olympien Agustin Alejandro DESTRIBATS (ARG) et la star montante John DIAKOMIHALIS (USA) seront également présents sur les tapis de la catégorie des 65kg.


Le triple champion du monde et actuel tenant du titre Geno PETRIASHVILI (GEO) sera aligné en 125kg (Photo : Tony Rotundo).

Les autres champions du monde de lutte libre inscrits 
Les champions du monde Beka LOMTADZE (GEO), Kyle DAKE (USA) et Geno PETRIASHVILI (GEO) sont les autres lutteurs à ne manquer sous aucun prétexte.

Le favori des 61kg est Lomtadze ; sa menace principale viendra du médaillé mondial de bronze 2018 Joseph COLON (USA).

Dake, deux fois champion du monde dans la catégorie non olympique des 79kg, fera sa seconde apparition en 74kg. Lors de son premier essai dans cette catégorie olympique, il avait décroché l'or du Matteo Pellicone, démontant le médaillé olympique de bronze Soener DEMIRTAS (TUR) par 10-0 en moins d'une minute, pour monter au sommet du podium de l'ESC.

Il lui faudra se faufiler dans les champ des 74kg entre le médaillé mondial d'argent 2018 Avtandi lKENTCHADZE (GEO) et le champion du monde junior 2018 Khadzhimurad GADZHIYEV (AZE).

Petriashvili, triple champion du monde et tenant du titre, est inscrit en 125kg. Son obstacle le plus crédible sera le double médaillé mondial de bronze Nicholas GWIAZDOWSKI (USA).

Tamyra MENSAH STOCK (USA) sera sur les tapis des 68kg (Photo : Tony Rotundo).

Mensah de retour après sa victoire sur Gray
Tamyra MENSAH STOCK (USA) fait son retour dans sa catégorie habituelle, moins d'une semaine après avoir vaincu la quintuple championne du monde Adeline GRAY (USA). celle des 68kg. La championne du monde en titre était monté en 76kg pour y vaincre Gray par 4-0 dans le combat le plus attendu de la série de 10 de 
Flo Wrestling.

La plus grande menace sur le espoirs d'or de Mensah-Stock vient de la Française Koumba LARROQUE (FRA).

Si Larroque avait terminé 10ème du championnat du monde 2019, elle avait, avant, remporté deux médailles mondiales consécutives, dont une victoire en demi-finale par 2-1 sur Mensah-Stock en 2018. En 2017, la lutteuse avait obtenu le bronze des mondiaux. C'est alors qu'elle menait par 4-0 en finale des mondiaux 2018 qu'elle s'était déchirée le genou, ce qui l'avait forcée à se contenter d'une médaille d'argent.


La championne olympique Helena MAROULIS (USA) sera alignée en 57kg (Photo : Tony Rotundo).

La championne olympique Maroulis mène une équipe US remaniés 
Médaillée d'or olympique à Rio, Helena MAROULIS (USA) mène une équipe US remaniés qui verra de nombreuses médaillées mondiales descendre d'une catégorie de poids en vue de leur préparation aux Jeux Olympiques.

Maroulis concourra en 57kg tandis que Sarah HILDEBRANDT (USA) et Jacarra WINCHESTER (USA) descendront d'un cran de leurs catégories des mondiaux de Noursoultan, soit respectivement 53 et 55kg. 

Hildebrandt, médaillée mondiale d'argent 2018 en 53kg, fera sa troisième apparition en tout en 50kg, après avoir lutté en 50kg au Matteo Pellicone 2020, où elle avait vaincu la première mondiale Alina VUC (ROU) grâce à un amené au sol lors de la dernière seconde du combat qui lui permit d'engranger son second titre d'ESC. Une performance suivie par la qualification des Etats-Unis pour les JO par une deuxième place au qualificatif panaméricain 2020. 

Winchester, championne du monde en titre des 55kg, est descendue dans la catégorie de poids olympique des 53kg. Elle fera sa seconde apparition dans cette classe ; sa première fut au qualificatif olympique panaméricain 2020, où elle avait elle aussi obtenu pour les Etats-Unis une place aux JO grâce à une seconde place.


Le champion du monde 2019 Nugzari TSURTSUMIA (GEO) est inscrit en 55kg (Photo : Sachiko Hotaka).

Tsurtsumia en tête d'affiche de la lutte gréco-romaine 
Nugzari TSURTSUMIA (GEO) est l'unique champion du monde en titre inscrit en lutte gréco-romaine. Lui feront face, en 55kg et entre autres, le médaillé mondial de bronze 
Ekrem ÖZTÜRK (TUR) et le médaillé d'argent de la récente Coupe du Monde Individuelle de Belgrade Serif KILIÇ (TUR).

Le Grand Prix de France Henri Deglane, diffusé en direct sur United World Wrestling, commence vendredi à 10h30 heure locale. La lutte féminine ouvrira les festivités avec les tours de qualification des 50kg, 53kg, 57kg, 62kg, 68kg et 76kg. 

PROGRAMME

Jeudi
10:00-12:00: Inscriptions finales WW-50kg 53kg 57kg 62kg 68kg 76kg (+2kg)
18:00-19:00: Tirage WW-50kg 53kg 57kg 62kg 68kg 76kg (+2kg)

Vendredi 
8:00: Contrôle médical WW-50kg 53kg 57kg 62kg 68kg 76kg (+2kg)
8:30: Pesée WW-50kg 53kg 57kg 62kg 68kg 76kg (+2kg)
10:00: Inscriptions finales FS–57kg 61kg 65kg 70kg 74kg 79kg 86kg 92kg 97kg 125kg (+2kg)
10:30: Qualifications et Finales
18:00: Tirage FS–57kg 61kg 65kg 70kg 74kg 79kg 86kg 92kg 97kg 125kg (+2kg)
20:30: Cérémonie de remise des médailles

Samedi 
8:00: Contrôle médical FS–57kg 61kg 65kg 70kg 74kg 79kg 86kg 92kg 97kg 125kg (+2kg)
8:30: Pesée FS–57kg 61kg 65kg 70kg 74kg 79kg 86kg 92kg 97kg 125kg (+2kg)
10:00: Inscriptions finales GR–55kg 60kg 63kg 67kg 72kg 77kg 82kg 87kg 97kg 130kg (+2kg)
10:30: Qualifications et Finales
18:00: Tirage GR–55kg 60kg 63kg 67kg 72kg 77kg 82kg 87kg 97kg 130kg (+2kg)
20:30: Cérémonie de remise des médailles

Dimanche 
8:00: Contrôle médical GR–55kg 60kg 63kg 67kg 72kg 77kg 82kg 87kg 97kg 130kg (+2kg)
8:30: Pesée GR–55kg 60kg 63kg 67kg 72kg 77kg 82kg 87kg 97kg 130kg (+2kg)
10:00: Qualifications et Finales
10:30: Cérémonie de remise des médailles

#development

Le Burundi accueille un camp d'entraînement et une compétition de Beach Wrestling

By United World Wrestling Press

MABAYI, Burundi (7 mars) --- Démarré en novembre 2021, pendant la période post-covidique, le DNSS de lutte au Burundi a connu sa phase terminale pendant la semaine du 25 février au 04 mars 2023.

En effet, plus d'un an après son démarrage, le DNSS a connu sa phase terminale du 25 février au 4 mars. Pour cette phase, l'United World Wrestling a envoyé deux experts, à savoir Vincent AKA, chargé de développement et Angel Pineda Rodriguez, expert en formation UWW, afin de continuer à soutenir la fédération burundaise de lutte pour un développement durable

Cette phase terminale, également évaluative, a débuté par une visite des structures de base à l'intérieur du pays. C'est ainsi que les deux experts ont pu visiter les clubs de Mabayi et de Gihanga. Cette visite de terrain a permis de constater que les clubs locaux ont fait l'effort de se constituer depuis l'architecture formelle soumise par la fédération nationale, à savoir un président, un trésorier, un secrétaire général, le tout avec la présence d'un technicien qui encadre les lutteurs. A l'inverse, le manque d'infrastructures reste un facteur limitant pour leur développement. Cependant, à Gihanga l'espoir demeure dans la mesure où il existe un jeune centre qu'il suffirait de restaurer. A l'instar de Gitega qui a pu utiliser sa maison des jeunes et la convertir en salle de lutte. Les maisons des jeunes représentent une réelle opportunité pour la mise en place de clubs de lutte (avec des tapis de lutte fabriqués localement). Comme le souligne Angel Pineda, Expert d'origine cubaine, "c'est ce qui se fait à Cuba, où l'on fait avec les moyens du bord pour trouver des solutions afin de permettre à nos lutteurs de s'entraîner en toute sécurité".

Lors de cette visite des clubs de l'intérieur, il est apparu que les clubs ont commencé à construire leur propre arène de Beach Wrestling, ce qui représente un pilier essentiel pour le développement. Parce que tout est facile à mettre en place, la Beach Wrestling ne nécessite que très peu de moyens. Cette phase a également permis de visiter les écoles partenaires du projet de lutte pour les jeunes filles.

Afin de consolider ce qui existe déjà, une réunion a été organisée avec tous les présidents et entraîneurs de clubs. Lors de cette réunion, l'accent a été mis sur le thème "Projet de structure de club". Cela a permis d'expliquer aux différents participants les étapes pour développer son club et d'aborder la démarche projet pour développer son club de lutte. L'objectif est de donner des outils à tous ceux qui veulent avancer en comprenant le concept de projet de club.

BRUDes lutteurs burundais sont assis ensemble dans le cercle de Beach Wrestling. (Photo: United World Wrestling)

Ce fut également l'occasion de faire le point avec la fédération sur l'impact du DNSS tout en envisageant les perspectives.

Parallèlement à la formation des dirigeants de clubs, pour permettre aux meilleurs lutteurs de vivre un entraînement intensif de haut niveau, un camp d'entraînement a été organisé au centre Olympafrica de Kanyosha, qui est devenu le centre de référence pour l'entraînement de l'équipe nationale de lutte. Il est à noter que c'est grâce à la rénovation de la salle polyvalente par la fondation Olympafrica qui permet à la fédération burundaise de lutte de réunir ses meilleurs lutteurs cadets, juniors et seniors en lutte olympique. Le tapis de lutte offert par United World Wrestling joue pleinement son rôle.

Lors de ce stage, deux lutteurs se sont distingués, il s'agit de Niyonkuru Lynca Gloria, dans la catégorie junior issue du club de Gitegat et de Nishimwe Yves également junior issu du club de Bururi.

Au cours de ce stage, les deux cadres de la fédération burundaise de lutte, Ntwari Patrice et Nduwayezu Silas ont profité de la présence des experts pour approfondir leurs notions en matière de planification, du processus de formation d'un lutteur de haut niveau. Ce partage d'expérience vise à leur donner les outils pour continuer la formation et la préparation des meilleurs lutteurs au Burundi.

Un tournoi de Beach Wrestling a été organisé par la fédération burundaise de lutte pour clôturer en beauté cette semaine riche en activités. La présence de la télévision nationale a permis de donner plus d'ampleur à cet événement et de promouvoir le beach wrestling qui a de belles perspectives devant lui.

Enfin, la Présidente du Comité National Olympique Burundais, Mme Lydia NSEKERA a beaucoup apprécié le DNSS de la lutte et a ajouté " nous utiliserons le DNSS de la lutte comme un exemple pour le DNSS d'autres sports ". Ella a également mentionné l'implication de United World Wrestling dans le développement de la lutte à travers la vision de son Président Nenad Lalovic de maintenir la lutte dans le giron olympique. Et de mentionner : " la lutte est aujourd'hui l'une des disciplines olympiques qui est impliquée dans son développement à travers ses programmes de développement et cela se voit sur le terrain ".